Le salon de Détroit ferme ses portes, et Mercedes y a dévoilé le dernier modèle d’un de ses best-sellers depuis plusieurs années, le bien nommé SLK.
Ce petit roadster a révolutionné le genre en démocratisant le toit en dur rétractable, qui lui a valu immédiatement un succès commercial. Si le système promet de combiner les avantages du coupé et du cabriolet, la réalité est tout autre, car le poids du système pénalise le dynamisme.
Et il semble que Mercedes ait tiré les leçons du passé. En effet, le nouveau SLK propose différents réglages de chassis : normal, sport ou avec suspensions actives. Les moteurs sont plus musclés, le SLK 200 propose 184CV avec un 4 Cylindres à compresseur, le 250K développe 204 cv et autorisera la boîte automatique à 7 rapports 7G-Tronic Plus. Pour taquiner les versions musclées du Z4, le SLK proposera également un 6 cylindres de 306 CV (comme la BMW !) dans le 350, qui réalise exactement le même temps que la BMW au 0 à 100 Km/h : 5,6 s. A noter que chaque moteur est Blue Efficiency avec un start&stop pour minimiser les émissions et la consommation.
Si on ajoute que Mercedes dote son toit articulé d’un innovant système de verre qui permet d’avoir un toit transparent, mais de l’opacifier en appuyant sur un bouton (qui déclenche apparemment un courant électrique induisant une réaction chimique sur le verre), le SLK propose de sérieux arguments techniques.
Concernant le look, celle qui était annoncée comme un baby SLS déçoit un peu. Elle est plus carrée, plus agressive dans cette nouvelle version qui intègre bien sûr des leds sur le bouclier avant comme les derniers coupés « E ». L’intérieur est clairement plus moderne, et semble très soigné, tant au niveau de l’ergonomique que de la qualité des matériaux et de l’assemblage. Bref, le SLK se met complètement uptodate en terme d’équipements, et adopte un profil résolument plus sportif. A noter que les doubles sorties d’échappement historique sont reconduites.
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