Opel a été le premier constructeur automobile à mettre en ligne dès 2010 des fiches électroniques d’intervention sur smartphone. Grâce à cette application, les équipes de secours ont rapidement à disposition des informations directement sur le lieu de l’accident. Ce qui permet de savoir rapidement où sont implantés les organes importants de la voiture et d’avoir les informations essentielles sur la constitution de la carrosserie du véhicule. Opel vient d’étoffer ce service de renseignements gratuit sur mobile en incorporant les modèles les plus récents, comme la nouvelle Ampera électrique. Les données de quelque 66 modèles de 1991 à nos jours sont désormais disponibles en ligne. Le site Internet http://www.opel-rescuecard.com a enregistré plus de 150.000 connexions depuis la fin octobre 2010.
L'Opel Adam, présentée au Mondial, est le premier véhicule de la gamme à intégrer le système IntelliLink, développé par GM et utilisé notamment par des modèles Buick et GMC aux USA. Compatibles avec les smartphones Android et Apple iOS, il permet de disposer du contenu du smartphone sur l’écran couleur tactile 7 pouces haute résolution de la voiture. La connectivité est assurée en USB ou en Bluetooth avec les périphériques de stockage comme les lecteurs MP3, iPod, iPad, etc. Il est ainsi possible au conducteur d’une Adam de disposer de sa musique n’importe où et n’importe quand. Autre avantage : les appels téléphoniques peuvent être passés sans numéroter : le conducteur n’a qu’à sélectionner un nom dans le répertoire en mémoire, appuyer sur le bouton d’appel et envoyer l’appel sur les haut-parleurs du véhicule. Il est tout aussi facile de gérer ses playlists personnelles, ses galeries photo, son agenda téléphonique ou les autres médias stockés sur son smartphone. Il est même possible de lire des vidéos ou de voir des photos lorsque le véhicule est à l’arrêt. A l'avenir, il sera possible de télécharger sur Internet des applications compatibles. Par exemple une appli de navigation sera disponible avec une cartographie de toute l’Europe. De même, IntelliLink donne accès à Stitcher : une web radio avec plus de 10.000 podcasts, que l'on peut piloter via l’écran tactile de l’Opel Adam.
Sur son stand au Mondial de l'Automobile, Orange présente bon nombre de solutions sur mobile ou pour un usage dans le véhicule. L'une des nouveautés les plus spectaculaires est l'arrivée de la LIVERADIO. Grâce à la clé 3G d'Orange, que l'on peut relier à un autoradio Parrot, il devient possible d'écouter ses radios préférées - et même du monde entier - sans limite de territoire. Une première application qui pourrait déboucher sur d'autres services.
Une autre avancée technique est l'écran déporté. Orange, Nokia, Navteq et Magneti Marelli se sont associés pour concevoir un système d'affichage et de pilotage du mobile depuis l'écran de navigation de la voiture. En déportant ainsi l'écran du mobile vers le tableau de bord, via un câble, chacun pourra retrouver l'intégralité de son environnement mobile sur le tableau de bord équipé d'un écran tactile : - sa bibliothèque musicale, - son application de navigation - l'avertisseur de radar, sa messagerie - les services d'informations pratiques d'Orange (les stations-services à proximité, les parkings...).
Utiliser différentes fonctions du mobile tout en gardant les mains sur le volant : avec la reconnaissance vocale, cela devient enfin possible avec Voice on the go. Le mobile pourra ainsi lire «à voix haute» les mails reçus et les messages mais aussi envoyer les réponses dictées par le conducteur.
Enfin, le stand vaut également le détour en raison des animations. L'une d'elles prévoit par exemple de vous prendre en photo avec un Smartphone - par exemple devant le Speed'R conçu par Sbarro - et d'envoyer l'image "en live" et par mail, grâce à une tablette tactile connectée. Orange a prévu également une démo de voiture télécommandée par Smartphone avec Beewi, une animation PlayStation et un simulateur de conduite sur Audi TT.
Voir le diaporama sur les animations :
Bref, c'est LE stand à visiter cette année au Mondial de l'Automobile.
Jaguar célèbre de belle manière son 75ème anniversaire avec un concept car électrique qui rivalise sans problème avec celui de Renault. Je préfère d'ailleurs cette CX75 qui fait penser un peu à la XJ 220 des années 90. C'est un modèle racé. Mais, l'essentiel est ailleurs. La marque au félin, qui tient à rassurer sur son avenir et sur sa capacité à développer de futurs produits, introduit avec ce concept une technologie innovante. Les 4 moteurs électriques dans les roues, c'est du déjà vu... Je passe, même si au passage, il n'est pas inutile de rappeler que la puissance cumulée est de 580kW (soit 778 ch) avec un couple de 1600 Nm. Cela permet à la CX75 de rouler à 330 km/h et d'abattre le 0 à 100 km/h en 3,4 s et sans émission. L'autonomie des batteries lithium-ion est de 110 km en moyenne. Mais, elle peut être améliorée par un "range extender".
La vraie nouveauté provient de micro-turbines à gaz qui aident à recharger les batteries en roulant. C'est une technologie empruntée à l'univers de l'hélicoptère, et plus précisément à Bladon Jets. Elles sont au nombre de deux et jouent le rôle de générateurs. Leur poids est de 35 kg. Ces turbines à gaz, qui tournent à 80 000 tours/mn, fournissent chacune une énergie de 70 kW, qui permet de recharger la batterie et de porter l'autonomie totale théorique à 900 km ! En mode "regénération", les turbines font rejeter au véhicule 28 g de CO2 par km. Jaguar, à qui l'on doit par exemple les freins à disque, et qui a de tous temps testé en piste des solutions dérivées ensuite en série, ne pouvait pas arriver sur le segment de l'électrique sans apporter quelque chose de plus. Voilà qui est fait.
Voir la vidéo :
Accessoirement, la CX75 est aussi très agréable à conduire avec un habitacle tourné vers le conducteur. Il comporte notamment un écran tactile à haute résolution. Mais, là aussi, Jaguar a voulu aller plus loin.
Des aiguilles flottent par exemple le long du tableau de bord pour indiquer l'état de charge de la batteries et le rythme de rotation des turbines à gaz. On retrouve également un environnement virtuel calqué sur l'univers des pilotes de chasse. Si l'on ajoute à cela l'emploi d'aluminium et des techniques dérivées de l'aéronautique, la CX75 tient plus du bolide furtif que de la banale sportive électrifiée.
Air Liquide a organisé hier un événement destiné à attirer l’attention des leaders d’opinion sur l’état d’avancement de l’hydrogène dans l’automobile. Il a eu lieu sur le circuit de Marcoussis, dans l’Essonne, en présence de plusieurs constructeurs* et de partenaires**. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la France n’est vraiment pas en pointe sur le sujet. C’est même l’un des rares grands pays industrialisés à ne pas avoir de stratégie arrêtée. Le thème n’a même pas été abordé lors du Grenelle de l’Environnement et pas plus à ma connaissance pour les Investissements d’Avenir… Ainsi, alors que plusieurs grands constructeurs ont annoncé leur intention de sortir des modèles d’ici 2015 et même avant, et que le développement de l’infrastructure de remplissage a déjà commencé dans certains pays (Allemagne, Corée du Sud, Japon, USA…), nos pouvoirs publics n’ont rien prévu. C’est d’ailleurs une différence majeure avec l’Allemagne qui, dans le cadre de son plan pour la mobilité électrique, a choisi elle de développer la pile à combustible.
C’est dans ce contexte, et alors qu’il travaille activement avec plusieurs partenaires, qu’Air Liquide a voulu montrer que la technologie est au point. Oui, les voitures roulent. Les journalistes ont pu d’ailleurs tester plusieurs modèles, dont la Honda FCX Clarity, la Hyundai Ix35 FCV, la Mercedes Classe B F-Cell, ou encore la Toyota FCHV-adv. On pouvait aussi voir l’Opel Hydrogen 4, le taxi Black Cab des JO de Londres, ou encore le scooter à hydrogène Suzuki Burgman.
Voilà comment ça marche :
Pour l'anecdote, LCI m'a demandé de participer au journal de 18 h pour faire le point. Voici la séquence.
Je retiens de cette manifestation plusieurs points : d’abord l’ignorance de pas mal de journalistes – persuadés que la technologie était abandonnée et à qui « on vend » plus souvent sans doute l’électrique à batterie-, et surtout l’inertie des constructeurs français. Peugeot, qui présentait en statique sa 307 CC Fisypac hybride-pile à combustible, semble avoir arrêté tout développement. Quant à Renault, il n’a même pas fait l’effort de sortir sa Scenic H2 du garage. Voilà qui laisse songeur, pour ces premiers tests sur le sol français et face aux caméras de télévision.
Le plus intrigant dans cette affaire est que nous avons des champions français de taille mondiale. Ainsi, Air Liquide est le leader de son secteur, avec une production annuelle de 9 milliards de mètres cube. Il livre de l’hydrogène partout dans le monde dans des stations, mais pas en France. Michelin, qui développe des activités en dehors du pneu, a conçu une pile à combustible qui servira de « range extender » pour augmenter l’autonomie de la F-City électrique de FAM Automobiles (une auto qui sera présentée en première mondiale au congrès Mobilis de Belfort, à la mi-novembre). J’ai même découvert que SymbioFCell, le fabricant de piles à combustible qui va équiper la Green GT en vue des 24 Heures du Mans, était situé à Chambéry. Autrement dit, nous avons une filière et les pouvoirs publics l’ignorent totalement. Je m’interroge d’ailleurs sur l’absence du CEA à cet événement.
Pour mettre fin à cette situation ubuesque, Air Liquide propose donc d’investir en France pour amorcer la naissance d’un réseau de stations-services. Il propose d’en créer une vingtaine, dans l’hexagone seul, ou réparties sur la France et l’Allemagne. Il va de soi qu’Air Liquide ira là où se situe la demande. Les journalistes présents hier ont pu constater que le plein d’un véhicule à hydrogène ne prend que 5 mn, à comparer avec les 8 h d’un véhicule électrique ou même la demi heure en recharge rapide. Et cela pour une quantité d’énergie qui permet de faire de 400 à 500 km (800 km en mode hybride pour Toyota). Air Liquide propose également d’investir dans la recherche pour développer ce qu’il appelle le « Blue Hydrogen », autrement dit un hydrogène plus « vert » obtenu à partir d’énergies renouvelables et avec moins de carbone.
Et pendant ce temps, les constructeurs étrangers avancent à grands pas. Ainsi, Mercedes va sortir en 2014 une Classe B F-Cell de série, qui sera produite en petite série (plusieurs milliers d’exemplaires) et au prix d’une hybride diesel. Pour sa part, Toyota annonce la sortie en 2015 d’une berline à hydrogène. Plus de détails seront données a priori en décembre, lors du salon de Tokyo. Ces constructeurs maîtrisent la pile à combustible, alors qu’ils sont également présents sur l’hybride et l’électrique, tout en continuant à améliorer leurs moteurs thermiques. Tout est dit. La terre tourne et elle va de plus en plus vite.
A l'occasion des journées presse du Mondial, je suis allé visiter le stand Valeo. J'y ai partagé un déjeuner avec le patron de la recherche, Guillaume Devauchelle, et je m'y trouvais également quand le Président de la République effectuait sa visite. On voit ici François Hollande tenir dans sa main un compresseur électrique. C'est un équipement qui va se développer dans les années à venir pour venir doper les performances des petits moteurs du futur. Plus globalement, l'équipementier français a tout un portefeuille de technologies qui vont rendre le véhicule de demain de plus en plus électrifié.
Voici l'engin de plus près. Suite au rachat du britannique CPT, Valeo est devenu un acteur majeur dans le domaine des compresseurs électriques. Ce produit a l'avantage d'être entraîné par un moteur électrique, qui passe de 0 à 70 000 tours par minute en seulement 350 millisecondes, au lieu d'être actionné par les gaz d'échappement. Il permet de donner un coup de boost immédiat, soit pour les petits moteurs (1 L ou moins), soit pour les plus gros (bi-turbo électrique chez Audi, dont on a déjà parlé ici). Ce système permet d'offrir une hybridation légère, ainsi que du pep's pour la conduite. De plus, s'il est couplé à un système de récupération d'énergie de Valeo, le compresseur de suralimentation électrique permet une économie de carburant pouvant aller jusqu'à 20% sur le cycle normalisé européen.
L'autre grand sujet chez Valeo est l'hybride abordable. J'ai déjà eu l'occasion d'écrire plusieurs fois le bien que j'en pensais. Avec des composants plus "light" et une architecture 12/48 volts, on va pouvoir réduire de 15 % les émissions de CO2. De plus, les automobilistes vont sans doute apprécier les nouvelles fonctions comme par exemple le mode roue libre, qui permet de découpler le moteur en ligne droite stabilisée ou en pente. Autre application possible : le démarrage électrique sur quelques mètres.
Voir la vidéo :
Comme le dit Guillaume Devauchelle, être vert ne veut pas dire forcément être gris et triste.
Valeo travaille aussi sur le véhicule électrique tout court. Il a par exemple développé la pompe à chaleur de la Renault Zoé. Ce système fonctionne comme une climatisation pour rafraîchir l’habitacle. Mais, il s'inverse en mode chauffage et capte alors les calories dans l’air ambiant à l’extérieur du véhicule pour les porter à une température plus élevée grâce au compresseur. Ce système, appliqué pour la première fois sur un véhicule de série, permet à la Zoé de puiser moins d'énergie dans la batterie pour réchauffer l’air intérieur.
L'équipementier français travaille aussi sur le prolongateur d'autonomie. Celui qui équipera en option la future BMW i3 pour être précis. L'équipementier français indique que plusieurs technologies sont en concurrence dans le domaine du véhicule électrique et qu'elles vont cohabiter, jusqu'à ce que le marché converge vers un nombre plus réduit de solutions. Demain, nous poursuivrons ce tour d'horizon en évoquant les aides à la conduite et le véhicule connecté.
Pour cette rentrée 2012 Bentley Continental GT innove avec un nouveau concept plus en avance sur le plan techniquement mais qui s’inspire toujours de l’esprit GT au point de vue stylistique.
Coté design quelques nouveautés comme une nouvelle grille modifiée et des optiques à LED. La Bentley Continental GT gagne aussi quelques centimètres en hauteur et ça se ressent avec plus de confort dans l’habitacle. Sous le capot de la Bentley Continental GT une motorisation V8 offrant l’un des meilleurs rapports puissance-émission de CO2 au monde. Pour le poids la Bentley Continental GT diminue de 65 kg pour une puissance de 575ch avec un 0 à 100 km/h en 4.5 secondes et une vitesse de pointe de 313 km/h. . Dorénavant les doubles rétrogradages sont possible grâce à une nouvelle transmission Quickshift. Au point de vue high-tech la Continental GT se dote d’un système de navigation très avancé ainsi que d’une sonorisation de pointe.
Pour le Prix moyen il est aux alentours de € 170,265
Si vous n'aviez pas tout compris dans cette interview, Mr Victor MULLER himself vous la refait en français! [Edit : vous avez reconnu la voix de l'interviewer? -;) ] Source : le buzzauto
Cela fait bientôt 15 jours que Saab est en processus de réorganisation sous protection de la Justice. Le projet "cost-killer" Cheetah est toujours en cours d'établissement. Il ne sera probablement rien décidé avant le 14 octobre.
Le 31 octobre, Saab va présenter aux fournisseurs créanciers son plan de restructuration qui devra mettre en balance les finances à court et moyen terme, les modalités de règlements, les délais et la viabilité de la continuité de l'exploitation qui devra permettre de dégager le cash nécessaire à la partie des dettes qui sera réglée en différé. Dans cette procédure, aucun abandon de créance ne sera négocié, mais un calendrier. A cette fin, Saab espère pouvoir trouver un accord, spécialement avec les quelques créanciers qui avaient assigné Saab en règlement judiciaire, pour un règlement partiel qui prendra effet à réception des fonds de ses futurs actionnaires chinois, si l'accord est agréé par les autorités et pour un règlement récurrent postérieur au redémarrage de la production.
Selon le calendrier très précis du processus d'approbation du deal Pang Da-Youngman-Swan-Saab par les autorités chinoises, le NDRC rendra sa décision le 14 octobre. Suivront encore quelques étapes dont la validatioon de la décision par le gouvernement chinois. L'excellent blog Life with Saab vous fournit le calendrier détaillé de ce processus : le calendrier est ici (lire l'article de LwS ici)... Vous constaterez avec moi que le processus devrait aboutir à ce que la décision du NDRC - si elle est favorable - soit définitivement validée le 8 novembre 2011.
Enfin, le 11 novembre 2011 aura lieu une très importante Assemblée Générale Extraordinaire pour les membres des conseils de surveillance et d'administration de Swedish Automobile (SWAN). Ces dates sont TREES intéressantes... Vous avez vu le cours de l'action SWAN en ce moment, juste 4 fois moins qu'en juillet au moment du deal de la "troïka" sino-hollando-suédoise. Oups! Ben vi, quelques pitits incidents ont fait .... HORRIBLEMENT chuter le cours qui devait servir de référence pour valider le ratio : nombre de parts/apport en capital. Nul doute que nos futurs (espérons) co-associés de Saab via Swan s'estimeront spoliés s'ils doivent verser le même prix pour une action qui vaut presque 4 fois en Bourse. Les partenaires sont en discussion pour faire baisser le prix selon Bloomberg. Saablog-in rapporte de son côté un article (que je n'ai pu vérifier) qui avance quelque chose de très intéressant :
Une solution possible serait un investissement en deux tranches avec un taux variable . Dans ce cas, on investit d'abord avec un petit intérêt. Si le prix augmente, un ajustement sera alors effectué.
Et bien j'espère que c'est vers cette solution que se dirigeront nos amis. Pourquoi? Parce qu'une fois l'accord des autorités chinoises, le prix de l'action va grimper. Mais en attendant, il faut - pardonnez-moi l''expression - serrer les fesses, car deux menaces pèsent encore : la non- approbation par le NDRC ou l'approbation mais avec un prix par action qui serait dramatiquement trop bas. En admettant que le prix final soit seulement de 2€/action, la mise en capital ne dépasserait pas 120 millions d'euros : les chances de redressement pour Saab seraient alors de l'ordre du petit miracle.
L'heure de vérité arrive sur les intentions des nouveaux actionnaires chinois. Prochaine grande étape donc : 14 octobre. Fin du suspense donc dans 5 semaines exactement. Espérons ce que cera pour le mieux!