Toyota France et SNAM ont signé un accord portant sur le recyclage des batteries des véhicules hybrides des marques Toyota et Lexus sur le territoire français. Il s’agit du premier accord signé entre le constructeur et l’entreprise de recyclage en Europe. Dans sa démarche 360 , le constructeur japonais, pionnier et leader de la technologie hybride avec la commercialisation en Europe et en France dès 2000 de la première Toyota Prius, entend poursuivre la réduction de son impact sur l’environnement en optimisant le recyclage des batteries nickel-hydrure métallique (Ni-MH) de ses véhicules hybrides en fin de vie.
Dans le cadre d’un projet de collecte et de recyclage au niveau européen, Toyota et SNAM ont mis en place un schéma visant à assurer la traçabilité et le recyclage des batteries en fin de vie. Chaque batterie en fin de vie sera collectée puis traitée dans les installations SNAM de Saint- Quentin-Fallavier (Isère). Le réseau de concessionnaires du constructeur contactera la société SNAM pour toute prise en charge de ses batteries Ni-MH dans le plus grand respect des normes environnementales. Par ailleurs, SNAM met à disposition ses capacités logistiques auprès de toute autre entité susceptible de détenir une batterie nickel-hydrure métallique (Ni-MH).
Dans le domaine des batteries lithium-ion, c'est différent. Les métaux à récupérer (manganèse, nickel, fer, cuivre, aluminium) sont de moindre valeur. La rentabilité de la filière est donc encore difficile à trouver. Pour préserver les ressources en matières premières comme pour faire baisser le coût de fabrication des batteries, le développement du recyclage des batteries au lithium apparaît aujourd’hui un enjeu majeur pour le développement des véhicules électriques qui a dès à présent été pris en compte dans les stratégies nationales pour encourager la mobilité électrique. Par exemple, le Grenelle de l’Environnement prévoit d’allouer une enveloppe de 250 millions d’euros à l’action « tri et valorisation des déchets, dépollution, éco conception de produits » dont pourrait bénéficier la recherche autour de la fin de vie des batteries.
(Source : EDF/Avere)
L’Alliance Renault-Nissan travaille sur des processus et filières de recyclage adaptés aux batteries automobiles. Elle rappelle que les batteries lithium-ion – composées d’éléments non toxiques (du lithium, de l’oxyde de manganèse ou du phosphate de fer, et du graphite) – ne présentent aucun danger pour l’environnement, à l’inverse des anciennes batteries nickel cadmium. A ce jour, seul Nissan a pris un accord formel au Japon avec Sumitomo pour la seconde vie des batteries.