La TNT devient un équipement prisé chez les constructeurs. Grâce au système de réception de la télévision breveté de Delphi, qui équipe la nouvelle BMW série 5, la Mercedes-Benz Cabriolet Classe E et le Porsche Cayenne, les passagers arrière pourront bénéficier d’un système de classe mondiale même lorsque le véhicule se déplace à grande vitesse, et ainsi profiter d’une TV couleur d’une qualité équivalente à celle dont ils disposent à leur domicile.
Voici les nouveautés de Genève avec de la technologie Delphi inside :
Alfa Romeo Giulietta – port USB ; Audi A1 – centre d’information ; BMW Série 5 – récepteur TV, antennes, commande vidéo ; Mercedes-Benz Classe E Cabriolet – récepteur TV mobile, diversité d’antennes, tuner audio télécommandé, tuner DAB ; Porsche Cayenne – récepteur TV mobile, diversité d’antennes, ;
Volvo S60 – affichage tête haute d’alertes, système de réception audio comprenant un récepteur de radio numérique par satellite, une antenne sur le toit.
Bonne nouvelle : Heuliez est de retour. La PME des Deux-Sèvres, dont l'avenir est toujours incertain en raison de la valse des repreneurs (BKC, Brightwell...), a souhaité délivrer un message positif en venant exposer au salon de Genève et en présentant à la fois une nouvelle identité visuelle et un nouveau produit. Exit, la Friendly (qu'on appelait aussi la "Ségo Car", car elle avait participé à l'appel d'offres de Ségolène Royal pour développer une voiture électrique à 5000 €), et bonjour la Mia. Il s'agit d'une petite auto compacte et fun pour la ville, dotée d'une autonomie de 100 km et pouvant rouler jusqu'à 110 km/h. Et attention, c'est "Mia by Heuliez".
Depuis l’été 2009, une équipe de passionnés s’est alliée à Heuliez pour lui apporter ce souffle nouveau dont la « Mia by Heuliez » est le porte drapeau. La société a par ailleurs engagé deux grands noms du style et du design : Murat Günak, ex directeur du design de Volkswagen (et passé aussi par Mercedes et Peugeot) et président de Mindset depuis 2008, et David Wilkie, ex-directeur du design de Bertone. Un apport d'air frais dont avait besoin Heuliez pour réussir son pari de l'électrique.
Mia a été pensée pour offrir une habitabilité et un confort optimum. Le choix de la position centrale de conduite permet de proposer des dimensions compactes, ainsi qu'une visibilité périphérique adaptée à la conduite en ville. Sa grande surface vitrée est idéale en environnement urbain. Avec la possibilité d’enlever les sièges arrière pour bénéficier d'un volume de chargement optimal (jusqu'à 1,2 m3), Mia s’adapte à tous les besoins. Et en plus, elle est pratique : l'ouverture du coffre s'effectue grâce à un hayon, le retrait du plancher et du pavillon au niveau des portes latérales coulissantes crée une accessibilité hors du commun permettant de rentrer et sortir à gauche ou à droite dans un espace très restreint. Du côté de la technique, Heuliez a fait le choix de batteries Lithium Phosphate de Fer (LiFePO4). Cette technologie permet d'avoir des batteries ultra sécurisées, sans effet mémoire et capables de parcourir de 100 à 230 km en fonction du pack de batterie choisi (6 à 18 kWh). Afin d’optimiser l’espace de vie les packs batterie sont placés dans le plancher. La recharge se fait en deux heures.
Voir la vidéo :
Le plus intéressant, c'est que ce n'est pas un énième concept qui ne verra le jour que dans deux ou trois ans (comme c'est le cas dans les salons et pour les plus grandes marques). En se connectant sur le site Mia by Heuliez (http://www.heuliez-mia.com/), il est possible de passer commande de la voiture. Remarquez, Heuliez avait déjà fait ça pour la Friendly, attendue à l'origine pour 2012. Là, la PME promet des livraisons à partir d'octobre 2010. La Mia est vendue 12 930 € TTC, en tenant compte du bonus écologique* de 5000 € avec un pack batterie en France. Avec une consommation de 0,01 €/km, un coût d’entretien et d’assurance largement inférieur à celui des voitures traditionnelles, la petite Heuliez est la première voiture électrique abordable à l’achat. Espérons que ça va marcher.
* sous réserve de confirmation par la loi de finance rectificative.
Avec le temps, les constructeurs automobiles ont réussi à rattraper leur retard en matière de communication embarquée. Et, en l’occurrence, ils n’ont pas loupé le train des applications pour smartphone. Renault a profité du salon de Genève pour faire de la com’ sur la fameuse tablette R-Link, qui va équiper en primeur la toute nouvelle Zoé (un modèle électrique). Cette tablette intégrée a en fait été proposée par la branche automobile de TomTom, mais la marque au losange a souhaité garder la maîtrise de l’éco système. Il y aura donc un R-Link Store où on pourra télécharger des applications orientées autour de la conduite. Il y en aura une cinquantaine dès le lancement de la Zoé, en octobre prochain. Renault prévoit d’élargir à d’autres modèles ensuite cette tablette tactile, qui est intégrée au véhicule et dont la plateforme technique repose sur Android.
Comme je l’ai déjà écrit ici, Peugeot va pour sa part proposer sur la nouvelle 208, dès la fin mars, des services connectés grâce à Peugeot Apps. C’est un élargissement du service Connect avec des applications à télécharger et qui se pilotent depuis l’écran tactile embarqué. Une dizaine de services sont prévus dès le démarrage. Il est à prévoir que Citroën va se lancer à son tour, d’ici quelque temps.
L’autre constructeur qui communiquait sur ce thème à Genève était BMW. Avec BMW Live et BMW Apps, la marque bavaroise contribue à faire entrer Facebook et Twitter dans l’auto, ainsi que les services de Google (recherche locale, Panoramio pour les photos liées à la destination sur le GPS) et d’autres services géolocalisés. Mais, c’est aussi le cas de Mercedes dont le système COMAND on line peut s’enrichir de services connectés. Et c’est encore plus vrai sur la nouvelle Classe A, qui débarque sur le marché avec un kit pour Phone qui transforme le mobile du client en un véritable co-pilote électronique. Bien sûr, il ne faut pas oublier non plus Toyota (qui propose déjà en France des services connectés), et encore moins Ford, pour qui l’avenir de l’automobile passe par cette thématique. En vérité, tous les constructeurs vont devoir intégrer cette nouvelle offre.
Même si l'électrique est présent en force au salon de Genève, l'hybride est très bien représenté aussi et on voit même arriver la prochaine étape avec la technologie "plug in". Volvo prévoit ainsi de sortir une version hybride rechargeable de la V60, son break sportif. C'est une hybride diesel, qui embarque un moteur D5 2.4 L de 215 ch, accouplé à une boîte automatique à 6 rapports, ainsi qu’un moteur électrique délivrant 70 ch, monté sur l'essieu arrière. L'énergie électrique provient d’un pack batterie lithium-ion de 12 kWh. La consommation en cycle mixte européen est donnée pour 1,9 l/100 km, et l'autonomie totale atteint 1200 km.
La voiture offrira le choix entre plusieurs modes de conduite, d'une simple pression sur un bouton au tableau de bord. Le bouton « Pure » fait fonctionner la voiture entièrement à l’électricité, avec une autonomie de 50 kilomètres. « Hybrid » permet de conduire un véhicule hybride très efficace avec des émissions de dioxyde de carbone de 49 g/Km en moyenne. En choisissant « Power » le conducteur est aux commandes d'un break performant avec une puissance combinée de 285 ch, capable d'accélérer de 0 à 100 Km/h en 6,9 secondes. Si l’hybride rechargeable sera plus cher à l’achat qu’une V60 équipée d’un moteur thermique conventionnel, Volvo pense que le coût à l'usage sera inférieur. En se basant sur un prix de l'électricité à 0,27 euros pour 10 km, le coût de revient sera de 3,26 euros pour 100 km. Par ailleurs, le producteur d'énergie Vattenfall, partenaire de ce modèle, soumettra aux acheteurs d’hybrides rechargeables un contrat comportant une proportion d’électricité produite à partir de sources renouvelables.
Voir la vidéo :
Land Rover a aussi développé un Range hybride diesel rechargeable. Elaboré sur la base du Range Rover Sport, il est équipé de l’actuel turbodiesel 3.0 litres TDV6 couplé à la transmission automatique ZF à 8 rapports. Le moteur diesel a été associé à une chaîne de traction hybride parallèle, dotée de la fonction "plug in" pour rouler en mode électrique pur.
Le Range e est capable de parcourir ainsi 32 km en mode zéro émission sur la seule batterie. Land Rover annonce par ailleurs une vitesse de pointe de 193 km/h et une autonomie record de 1112 km. Avec des rejets de CO2 de 89 g par km, selon le cycle européen, le Range e fait mieux qu'une Toyota IQ et fait presque jeu égal avec la Lexus CT200h ! Ce concept est là pour rappeler que la technologie hybride est bien prévue chez Land Rover pour réduire les émissions des modèles les plus imposants de la gamme. Ainsi, le premier hybride diesel sera disponible en 2012 et mis en circulation en 2013.
L'hybride rechargeable se greffe aussi sur des motorisations essence. Ainsi, Toyota teste par exemple sa Prius "plug in" dans 18 pays d'Europe, dont la France (à Strasbourg). Les retours d’expérience des clients sont très encourageants : la majorité des utilisateurs indiquent que la Prius hybride rechargeable dépasse déjà leurs espérances, souvent de loin. Sachant que pour la moitié d’entre eux, la plupart des trajets font moins de 20 km et que 82 % des conducteurs atteignent une autonomie électrique effective supérieure à 15 km, les deux tiers des utilisateurs quotidiens se disent totalement satisfaits de cette autonomie. Ils trouvent la voiture facile à utiliser – qu’ils aient ou non une expérience antérieure de la conduite électrique. 84 % d’entre eux rechargent la voiture au moins une fois par jour, plus de 80 % trouvant la procédure de recharge simple et s’affirmant satisfaits de la durée de recharge de 1 h 30. Dans la mesure du possible, les utilisateurs préfèrent effectuer cette recharge dans un local privé. Puisque la Prius hybride rechargeable peut passer en mode hybride une fois sa limite d’autonomie électrique atteinte, les utilisateurs disent ne pas craindre la panne d’électricité. 75 % ont l’impression d’adopter naturellement une conduite plus écologique, 80 % citent le grand confort de conduite et tous apprécient le silence et la détente du mode EV. Rappelons que ce modèle sera lancé au second semestre 2012.
Enfin, Honda présente sa toute nouvelle plate-forme hybride rechargeable. Destinée à un véhicule compact prévu en 2012, elle comprend un moteur thermique 4 cylindres 2 l i-VTEC, un moteur électrique de 120 kW, une batterie lithium-ion de 6 kWh et une transmission variable en continu électrique (E-CVT). Avec ce système, le véhicule peut parcourir de 16 à 24 km en mode 100% électrique, avec une vitesse maxi de 100 km/h. La recharge prend 2 à 2,5 heures. Il peut aussi rouler en mode hybride (moteur thermique et moteur électrique), avec récupération d'énergie au freinage, ou fonctionner uniquement grâce à son moteur essence.
Spécialiste de l’équipement électronique et audio embarqué, Clarion renforce sa position sur le marché de la navigation avec l’arrivée de deux nouveaux modèles : le NZ501E (1 DIN) et le NX501E (2 DIN). Ces stations sont de vraies unités multimédia de pointe qui raviront les passagers pour les longs trajets. Lorsqu’il est en fonctionnement, le NX501E laisse apparaître un écran entièrement tactile de 6,2’. Dans sa version 1 DIN, le NZ501E, dispose quant à lui d’un écran tactile motorisé de 7’ à angle ajustable pour une visibilité optimisée. Leur technologie W-VGA et la résolution de 800x480 en font des écrans haute-définition aux qualités visuelles incontestables. Dotés d’une interface utilisateur nouvelle génération intuitive, ces stations se pilotent d’un simple glissement du doigt sur l’écran tactile. La fonction « Icône Active » offre une interactivité totale. Les icônes du menu prennent vie telle une mosaïque de vignettes, reproduisant en miniature le contenu de la fonction.
Ces deux stations multimédia permettent de naviguer à travers 44 pays européens. C'est une carte microSD de 8Go qui héberge toutes les données cartographiques comme les éventuels ajouts de POI et de carte des radars. Aucun périphérique supplémentaire n’est donc à prévoir. Pour plus de réactivité, le processeur, d’une puissance de 600 MHz, permet de suivre parfaitement les déplacements de la voiture sur la route lorsque le mode Navigation est choisi. Véritables compagnons de route, le NX501E et le NZ501E offrent une cartographie en 3D, affichent en détails les intersections et les voies à emprunter, et mettent automatiquement en surbrillance les panneaux indicatifs à suivre au cours de votre trajet. Plus encore, une « route verte » est systématiquement proposée, en fonction de la consommation en carburant et des contraintes du trajet.
L’innovation se cachait dans les pneus cette année au salon de Genève. J’aurai l’occasion d’y revenir dans les prochains jours, mais je voulais d’abord vous parler d’une technologie présentée par Bridgestone et qui me paraît tout à fait pertinente. Il s’agit d’un procédé d’impression qui permet de décorer en toute liberté le flanc de ses pneus. Le fait d’introduire de la couleur et de la fantaisie est une approche plutôt festive, dans un secteur qui – en apparence – est plutôt banal (le pneu est noir et sale). Et c’est un outil de communication qui va permettre à la marque japonaise de se distinguer de la concurrence. Regardez plutôt la vidéo. Car, les motifs sont aussi agréables à l’œil quand le pneu tourne.
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Bien sûr, on a déjà vu des pneus de couleur dans le passé… Michelin en a fait aux Etats-Unis et ce procédé a aussi été utilisé pour des présentations de Formule 1, ou encore sur des concepts cars dans les salons. On peut ainsi obtenir un pneu bleu ou vert. Mais, dans ce cas, la couleur est mélangée dans la gomme. On a déjà vu aussi des flancs de couleur blanche par exemple : un procédé courant dans le vélo.
La différence, dans le cas de Brigestone, vient du fait que le pneu a une gomme spéciale et plus souple au niveau du flanc. Le manufacturier a en fait développé en interne un procédé d’impression (dont l’esprit se rapproche des transferts sur les t shirts) qui permet d’apposer une image ou des motifs. C’est un travail fait main et dont le résultat est particulièrement soigné. Ensuite, une couche de protection est apposée pour protéger la décoration du pneu contre la pluie et les agressions de la route.
Pour le moment, il ne s’agit que d’un concept, mais Bridgestone va faire tester ces pneus par des clients sélectionnés dans plusieurs régions du monde au cours de cette année. En fonction des retours, le fabricant de pneus japonais décidera si ce concept doit se concrétiser ou non. Si tel était le cas, le procédé serait alors proposé sur le marché du remplacement, et pourquoi pas alors par le réseau First Stop qui lui appartient. Le client se verrait proposer la personnalisation de ses pneus. Et il n’aurait qu’à sélectionner un modèle sur ordinateur ou fournir les éléments. On peut aussi imaginer de la pub sur des véhicules de société. Ce procédé de décoration a en tout cas séduit les constructeurs, qui imaginent déjà des pneus qu’ils pourraient décorer de motifs à leurs noms, même si a priori la technique n’est pas compatible avec des pneus d’origine.
Fiat vient de dévoiler dans un communiqué un show car un peu spécial et très féminin : la Fiat 500 Barbie. C'est vrai qu'il n'y a aucune chance de voir cette voiture en dehors des stand de la firme italienne mais elle fera tout de même rêver beaucoup de fille qui raffolent de la 500 et de la petite poupée Barbie. Hormis le teinte rose bonbon de sa carrosserie, ce show car regorge de petit accessoires et gadget qui ne se conjugue qu'au féminin. A l'intérieur on y trouve une sellerie Alcantra teinte en rose et crème, un petit miroir muni de LEDs, des tapis de soie, le volant, l’antenne de toit et les montants de portes sont sertit par des inserts brillants simili cristal... Fait à même penser à mettre un tube de rouge à lèvre dans la boite à gants de cette 500 Barbie. Et pour la protéger Fiat lui a confectionner une housse qui représente la Fiat 500 des années 60.
On termine le tour du stand Audi, avec la nouvelle A3 dévoilée hier, le prix de base est de 21.000 euros (tarif Allemand), mais devrait se situé aux alentours de 24.000 euros en France.