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mercredi 23 mai 2012

Porsche 911 Carrera Cup




Photo prise lors de la course Porsche lors du Grand Prix de France 2007

GM lance des débats sur la mobilité du futur à Shanghaï



Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire, General Motors est présent à l'Exposition Universelle de Shanghaï avec son partenaire SAIC pour communiquer sur la mobilité en 2030 ("Drive to 2030"). Le groupe américain expose notamment des petits véhicules électriques pour la mobilité personnelle (EN-V). Mais, il ne compte pas s'en tenir à des concepts. GM va en effet organiser des forums sur la mobilité, de fin mai à octobre, avec des experts de renommée mondiale. Le premier rendez-vous est fixé au 26 mai sur le thème du chemin à prendre pour la mobilité durable, avec parmi les invités : Elizabeth Deakin (Directrice du centre de recherche sur les transports à l'Université de Berkeley en Californie), Feng Fei (Directeur Général pour l'Industrie et l'Economie au Centre de Recherche et de Développement de l'Etat Chinois), John Miles (Président d'Arup Group et expert du transport intelligent) et Alan Taub (VP de la R&aD chez GM).
Les autres forums auront lieu aux dates suivantes :
L'Internet mobile et la super autoroute virtuelle (22 juin)
L'électrique branché sur le futur (27 juillet)
Le design pour la route de demain (17 août)
Technologies : une feuille de route pour la ré-invention de l'automobile (13 septembre)
La mobilité urbaine du futur (19 octobre)
A l'issue de ces forums, General Motors publiera une synthèse sous la forme d'un document de référence ("Roadmap to 2030 Blue Paper").
Accéder au lien : http://www.gmexpo2010.com/forum/en

Audi lance Internet à bord de l'A8


Comme il s'y était engagé, Audi va proposer sur la nouvelle A8 un accès à Internet. Grâce à un réseau sans fil local (WLAN), installé en usine, il sera possible de connecter en Wi-Fi jusqu'à 8 appareils (ordinateur portable, iPad) avec un débit de 7 Mbs. La liaison sera cryptée (WPA2) pour sécuriser les échanges de données. Pour en bénéficier, il suffit d'insérer une carte SIM (par exemple celle de votre clé 3 G) dans le téléphone de bord. La liaison se fait ensuite en Bluetooth avec le module UMTS de la voiture, sachant que la connexion est gérée depuis une antenne sur le toit. Il est aussi possible d'utiliser son propre mobile par Bluetooth (si le téléphone gère le profil SIM Access Profile) et de passer par son forfait multimédia. Audi garantit une connexion stable et sécurisée. Les passagers auront le sentiment d'être au bureau, dit encore la marque aux anneaux.

La voiture communicante va-t-elle saturer les réseaux mobiles ?




Avec l'arrivée de la connexion Internet à bord (Audi, BMW, Citroën, Mercedes, Mini, Peugeot, Toyota...), qui s'ajoute aux GPS communicants et aux smartphones utilisés à bord, la conduite devient de plus en plus interactive. On peut accéder à Google Maps, localiser les radars (mais pour combien de temps ?) et les embouteillages. De même, il est possible dès aujourd'hui d'indiquer automatiquement le garage ou le service d'urgence le plus proche en cas de panne.
Seulement, la hausse du trafic de données épuise les capacités existantes.

Même si un pourcentage minime de ces véhicules est connecté au Web à l'heure actuelle, on devrait observer bientôt un nombre croissant de véhicules et d'objets du quotidien communiquer automatiquement entre eux, ainsi qu'avec des serveurs centralisés. L'un des corollaires de cette tendance est que plus les véhicules échangent de données, plus ils pèsent sur les réseaux gérant le trafic.
L'automobile, en tant que terminal supplémentaire envoyant et recevant des données, nécessite une infrastructure optimisée et flexible, capable de fournir la bande passante nécessaire pour gérer le débit accru de données. C'est ici qu'intervient Ciena, un spécialiste des réseaux. Il propose de déployer un réseau Ethernet très automatisé, disponible et fiable. Ce choix technique permettrait aux opérateurs mobiles, déjà confrontés au développement de la 3G, de bénéficier d'un réseau capable d'absorber un grand flux de données.

Le million d'utilisateurs pour Waze

Depuis sa création en 2008, l'application gratuite et communautaire ne compte aujourd’hui pas moins de 17 millions d’utilisateurs dans le monde, dont 1 million sur les routes de France, (où elle a été lancée en 2010). Grâce à cette implication, la totalité du territoire français est couverte par Waze.
Ce service, disponible sur smartphone (iPhone, Android, Blackberry,) permet d'avoir des cartes constamment mises à jour, ainsi que des alertes sur des embouteillages ou des accidents. Les cartes et les informations sur le trafic sont collectées automatiquement lorsque les utilisateurs conduisent avec Waze activé sur leur téléphone. Ceux-ci peuvent jouer un rôle plus actif et signaler aux autres « wazers » des problèmes sur la route comme des accidents, des soucis liés à la météo, des stations essence bon marché, etc.
Autre subtilité : Waze permet à sa communauté d’utilisateurs d’échanger et de discuter via le « tchit-tchat ».

Navigon MobileNavigator compatible avec les tablettes PC sous Android

Dans le cadre d'une mise à jour de MobileNavigator pour Android (3.0 Honeycomb), Navigon en profite pour apporter de nouvelles fonctionnalités et une optimisation pour les tablettes PC. Des bonus que l'on peut apprécier sur des produits tels que le Motorola Xoom, le LG V900 optimus ou encore le HTC Flyer.
La nouvelle fonction "Advanced destination info" permet d'accéder à la météo pour la destination de son choix, avec un aperçu du temps qu’il fera durant les trois jours suivants. La fonction indique aussi aux utilisateurs où se garer et où se restaurer afin de bien préparer leurs déplacements.
La fonction "Planificateur d'itinéraire" permet à l’utilisateur de mémoriser avant le départ jusqu'à 50 lieux différents situés le long de son itinéraire. Les trajets débutant à chacune de ses étapes peuvent, par la suite, être utilisés en fonction des besoins du conducteur.
Navigon a aussi apporté des améliorations qui concernent la fonction "Text-to-Speech", le zoom manuel sur la carte, la fonction "App2SD" (qui permet de sauvegarder près de 50% de la taille de l'application sur une carte SD) et l'option "Car-Off GPS" qui permet enfin de désactiver le signal GPS tout en laissant l’application s’exécuter en arrière-plan pour économiser la batterie. Par ailleurs, il est possible via l’application d’accéder directement à la page FAQ pour trouver des réponses aux questions les plus fréquentes.
La mise à jour 3.6 de Navigon MobileNavigator pour Android est téléchargeable
gratuitement sur l’Android Market. Jusqu'au 30 mai, l'application est proposée à 39,95 euros (version France) et à 59,95 euros (version Europe).

Saab-Société Nationale Suédoise de Véhicules Electriques : la rumeur court plus que jamais

Saab assets to be sold to National Electrical Vehicule Sweden Company ?


Si l'on peut accorder le crédit qu'il mérite au site international que tout saabiste anglophone consulte régulièrement, Saabsunited.com, si l'on pense que TTELA.SE, le journal suédois le plus fan de Saab - et pour cause puisqu'il est basé à Trollhättan, ne peut que souhaiter le meilleur pour la marque historique au griffon, et bien mes amis, il faudrait alors en conclure ce matin que le choix des administrateurs de Saab sur l'identité du repreneur est arrêté.

Ai-je envie de commenter, de m'apitoyer, de tonner d'espérance, de braver l'inconnu? Non, je vais attendre que cette nouvelle, si elle est vraie comme on peut le penser, soit officialisé. En attendant, je vous livre les informations en ma possession.

Je cite TTELA.SE:
Il est désormais clair que la Société Nationale Suédoise de Véhicules Electriques a obtenu l'enregistrement de son nom commercial ce lundi. La société a été créée en avril et déclare comme activité principale "le développement de véhicules électriques et de composants de véhicules et activités connexes." Son président et membre du CA est Karl-Erling Trogen, âgé de 66 ans, (...) ancien PDG de Volvo Trucks.  
Le journal Dagens Industri a déjà noté une corrélation entre le consortium qui est intéressé par Saab et Karl-Erling Trogen, certaines sources de TTELA  l'ont également confirmé. 
TimR de Saabsunited confirme ce soir "ses propres sources" qu'il juge "fiables" mais dans le même temps déclare : "nous ne savons pas si oui ou non c'est vrai" ! Selon les sources de TimR, Mahindra rencontrerait des problèmes d'ordre politique (un rapport avec le rejet du Saab Gripen au prodit du français Rafale?) qui l'empêcheraient de décider maintenant. Mais Mahindra pourrait bien prendre le consortium en marche, si le choix des administrateurs judiciaires de Saab était celui-là...
Karl-Erling TROGEN est déjà engagé depuis longtemps en Suède dans le secteur de l'énergie et de l'environnement. Il dirige National Bioenergy, une filiale suédoise d'une société chinoise du même nom basée à Pékin, détenue par Dragon Power Group. (TTELA)
Dragon Power Group a été créé en 2004. Il est devenu un poids lourd de l'industrie de la biomasse en Chine, avec plus de 60% du jeune marché national. Dans un marché mondial de la biomasse en plein essor, il exploite une vingtaine de centrales d'une trentaine de mégawatts chacune en moyenne et en projette une centaine en 2013. Après avoir déjà acquis des technologies européennes début 2010 (notamment via la Suède qui est très en avance en la matière), Dragon Power a investi plus de 3 milliards d'euros en 2010 dans ce domaine avec l'aide de la Banque d'Etat chinoise.
Les spécificités du consortium sino-suédois [qui souhaite donc racheter les actifs technologiques de Saab] sont la production de biocarburants sous la forme d'éthanol à partir de résidus forestiers (biomasse). Un autre membre du Conseil d'Administration de la Soc. Nat. Suédoise de Véhicules Electriques est Mikael Kubu, 43ans, Président de Ackordscentralen, société suédoise spécialisée dans l'administration des sociétés en difficultés. (TTELA)

"Et alors?!" dit le choeur.
- Et alors on attend que les administrateurs sortent de leurs tannières. Leur silence semble indiquer une confirmation tacite mais je crois qu'il vaut mieux attendre encore un peu concernant Mahindra notamment.

Je pense que le gouvernement suédois sera de la partie. D'ailleurs il a été de la partie en off sans aucun doute vu les quelques centaines de millions d'euros que le destin de Saab lui a coûté (financements des investissements technologiques, assurance chômage). Quand on y pense d'ailleurs, ce prêt de la BEI (220M€ de débloqué) accordé grâce à la caution de l'Etat suédois, condition de conclusion de l'accord GM-SPYKER-SAAB, il ne devait servir qu'aux investissements écologiques (TTiD< à 120 gr, joint-venture e-AAM pour le e-XWD) sont principalement ce qui valorise financièrement Saab, avec la plateforme Phoenix... Y avait-il déjà en 2010 un plan B pour le site de Trollhättan et la succession de Saab dans l'esprit du gouvernement suédois? C'est bien possible.

module e-XWD
issu de Saab et e-AAM

Le temps de l'analyse n'est pas encore venu concernant l'avenir de Saab. Bien entendu, il est de toute façon sûr que, dans le meilleur des cas, Saab Automobile serait reparti de zéro, marché par marché, devant recréer tous les milliers de connexions industrielles, commerciales et financières pour vendre à nouveau une Saab sorti d'usine à un particulier.

Au bas-mot, nous savions, depuis le "non" de GM, que le délai de refondation du constructeur suédois serait de 2 à 3 ans, minimum incompressible, une éternité impensable pour le réseau de distribution! La stratégie de marché de Saab devait être nécessairement et entièrement revue.

Je me souviens d'un entretien de novembre dernier avec Stéphane Huguet, ex-dir. du marketing de Saab France: pour lui, le virage écologique était clairement l'avenir économique et commercial de l'automobile.

Avec ce consortium, si l'information est officialisée bientôt, est-ce à dire qu'on ne verra plus jamais de Saab sortie d'usine? Les cartons de Saab ne sont pas vides et l'identité de la marque elle n'est pas prête à mourir, en témoigne la dernière Saab de l'ancienne ère que les fans ont financé en quelques jours pour l'offrir au Musée de THN. On a encore des choses à vous écrire et les passionnés des Saab à conduire pour quelques années facilement.
On verra ça dans 3-4 ans si c'est vrai!
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L'heure de vérité pour Better Place en Israël

Avec une bonne année de retard, dû à des obstacles bureaucratiques et à des livraisons tardives de la Fluence ZE, que Renault fournit en tant que partenaire, l'entrepreneur Shai Agassi va très prochainement débuter ses activités en Israël, où il va déployer le premier réseau national de voitures électriques. Un projet très ambitieux qui a déjà englouti plus de 400 millions de dollars. Better Place concrétise donc au bout de 4 ans une vision partagée (à l'époque) avec Carlos Ghosn. Une expérience qui intervient à un moment où l'électro-mobilité traverse une phase de doute.



La promesse de Better Place est géniale sur le papier. Elle consiste à remplacer les batteries vides par d'autres pleines en moins de 5 mn, en réinventant le principe des relais postaux. Pour cela, des stations d'échange automatisées ont été développées. L'autonomie devient donc quasi illimitée, avec un dispositif qui est adapté à la taille du pays (pas plus de 500 km pour les distances en Israël). En parallèle, la start up souhaite également développer des bornes de recharge plus conventionnelles. C'est un projet d'intérêt national, qui permet de s'affranchir du pétrole de ses voisins. De plus, Better Place inaugure un nouveau modèle économique en se positionnant comme un opérateur de mobilité, en maîtrisant la distribution des véhicules et le service.


Le véhicule électrique est proposé avec un abonnement rappelant le forfait téléphonique. En fonction du kilométrage, le client verse une mensualité (entre 300 et plus de 500 $ par mois) pour accéder aux stations d'échange et au point de charge. Better Place a conçu par ailleurs un logiciel, baptisé Oscar, qui donne accès via l'écran de bord à un univers de services, dont bien sûr l'emplacement des stations de charge ou d'échange. L'informatique embarquée permet par ailleurs de recueillir des infos sur l'utilisation des véhicules et de faire des mises à jour à distance.


Toutefois, à ce jour, le réseau reste assez limité. On ne dénombre que quatre stations d'échange de batteries dans le pays. Il devrait y en avoir 40 dans la seconde moitié de l'année. Pour les points de charge, des accords ont été signés avec divers partenaires. Le réseau est censé proposer à terme 500 000 points de charge.


En ce qui concerne les volumes, il n' y a pour le moment que 140 voitures en circulation qui servent en fait pour des tests. Better Place affirme avoir reçu 1800 commandes de la part de flottes et quelques centaines de la part de particuliers. Il devrait y avoir 5000 Fluence ZE d'ici un an sur les routes israéliennes. Si pour le moment seul ce modèle est compatible (ce sera aussi le cas de la Zoé) avec les stations d'échange, l'opérateur indique être en contact avec d'autres constructeurs automobiles.


Israël est a priori réceptif à l'électrique (80 000 personnes ont visité à ce jour le show room de Tel Aviv). Mais, jusqu'à présent, aucun pays dans le monde n'a montré d'appétence pour le véhicule électrique, malgré la hausse des prix du carburant. Better Place reste sur un objectif de 100 000 véhicules en 2016 (en Israël et au Danemark). Il espère un tournant en 2017, avec une baisse du prix des batteries qui rendrait les véhicules plus compétitifs. L'opérateur pronostique même 50 % de parts de marché pour le VE à cet horizon. Mais, Shai Agassi a toujours fait preuve jusqu'à présent d'un optimisme à toute épreuve.

Spyshots : Audi R8 Facelift 2013



Dévoilée en 2006 et commercialisée en 2007, la GT du constructeur aux anneaux, la R8 va subir un petit lifting pour ses sept ans l'an prochain.

Voici donc des nouveaux spyshots qui nous permettent de découvrir à quelques détails près à quoi ressemblera la future R8 restylée. On découvre des optiques avant disposant d'une nouvelle signature visuelle grâce à des Leds plus puissantes, une signature jusqu'ici inédite dans la gamme du constructeur. A l'arrière aussi, la R8 disposera d'une nouvelle identité visuelle grâce à des feux retravaillés.


Mais c'est surtout sous le capot que sera présent le gros des nouveautés, notamment avec le 4.2 L V8 FSI qui verra sa puissance portée à 450 ch comme sur les RS5 et RS4 Avant, tandis que le V10 disposera de 540 ch.
Cette R8 devrait être dévoilée soit au Mondial de Paris, ce qui est fort probable, ou à Détroit en 2013 si il y aurait du retard.




Crédits Photographiques : WCF 

Reprise de Saab Automobile : une décision avant la fin de mois de mai (probablement)

Saab liquidation process : a decision (maybe) next week


C'est le journal suédois Dagens Industri qui a fait la une ce matin dans la saabosphère : Youngman quitte la table des négociations. Ou plus exactement - mais on ne peut pas le dire comme ça - Youngman s'est "fait quitter" par la table des négociations...

L'information est sérieuse - même si elle vient de DI - et même si l'intéressé, Youngman, a refusé de commenter, différentes sources semblent confirmer cette information.

Quelles sont les raisons et quelles sont les conséquences pour le dossier de reprise de Saab Automobile?

Ici on ne peut que spéculer comme le fait DI.SE, mais on peut assi bien rappeler un certain nombre de faits qui n'échapperont pas à ceux qui ont suivi comme nous, pas à pas, les derniers mois de tensions entre Youngman, Swedish Automobile et GM. La bureaucratie chinoise pourrait à elle seule expliquer le fait que des administrateurs ne peuvent s'engager, faire homologuer une décision d'attribution de Saab Automobile, à une partie (Youngman) dont ils ne peuvent avoir l'assurance du versement aussi bien en ce qui concerne le prix que les capitaux financiers et humains prévus dans le businessplan de reprise.

Derrière l'arbre du pachidermique National Departement for Reformation in China (NDRC) se cache peut-être aussi une question de confiance, de fiabilité. On ne peut pas ignorer aujourd'hui que si Saab en est là (outre les fautes, erreurs, manquements etc. de ses deux anciens propriétaires, outre le comportement mortifère de GM dans la vraie fausse vente de Saab à Spyker avec son cortège de licences retenues et autres montages financiers ruineux pour la fragile entreprise Saab-Spyker), c'est au-moins par l'omission de Youngman qui n'a pas tenu ses promesses de juillet 2011 avec Spyker.

Enfin, au-delà de la qualité du dossier de reprise présenté par Youngman, au-delà même des intentions du gouvernement chinois sur qui le premier constructeur chinois - General Motors/SAIC - doit avoir quelque influence bien sûr, il y a peut-être de façon plus pragmatique une question de temps qui ne joue pas en faveur de tergiversations de la part des administrateurs de Saab. Certains créanciers commencent à taper du poing et la liquidité parmi les actifs de Saab se fait plus que rare: toute nouvelle dette est interdite. Le propriétaire à hauteur de 30% des murs (Hemfosa) via sa participation dans Saab Automobile Property (cf. transaction de juillet 2011) a récemment réclamé ses loyers... Bref, le temps c'est trop d'argent pour Saab. Et il est très possible que désormais les administrateurs de Saab se dirigent vers une solution qui leur paraisse la plus viable à court terme, la plus fiable et la plus rapide à aboutir.

De là, j'en viens aux conséquences. Naturellement quand un concurrent part, c'est plutôt avantageux pour ceux qui restent, mais pour Saab et le prix de reprise des actifs à négocier, pas évident à moins qu'en fait un accord ne soit déjà trouvé. C'est ce que prétend SVD.SE qui nous dit que dès la semaine prochaine, un accord pourrait être annoncé. Et pour un certain nombre de journaux suédois dont TTELA, il s'agirait du consortium spécialisé dans les voitures électriques (que je croyais écarté du deal...). L'argument des journalistes consiste dans le fait qu'ils ont trouvé l'enregistrement récent (lundi dernier) d'une société suédoise spécialisée dans le véhicule électrique : un peu faible, non?

... Bref, un consortium sino-japonais chinois - Panasonic serait parti, le constructeur Qoros ou bien Mahindra : on verra! Le fait que Youngman soit écarté aujourd'hui est, avec le recul des derniers mois, presque un soulagement si tant est que la suite des affaires laisse de la place à un constructeur de vraies voitures (pardon pour les adeptes de l'électrique).

Mahindra et Mahindra reste en lice. Au fond, pour nous conducteurs de Saab, c'est pour le moment tout ce qui nous importe mais pour les confirmations, il faut attendre...
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Gemballa Avalanche 600 GT2 EVO.

Décidément Gemballa ne cesse pas de nous surprendre de temps en temps par ses nouvelles préparations libellé Avalanche. On se souvient tous de la toute première Avalanche, l'hyper musclée GTR 800 EVO-R avec ses 850 ch et ses 935 Nm (ou bien l'Avalanche GTR 550 Targa et l'Avalanche Roadster Porsche GT).
Cette fois ci, sa nouvelle préparation est un peu soft avec "seulement" 600 ch et 840 Nm. L'Avalanche 600 GT2 EVO est conçue à partir d'une Porsche GT2. A l'origine, la GT2 est équipé du fameux flat-six de 3.6 litres biturbo qui ne développait que 480 ch. Ce gain, en puissance et en couple, permet à la nouvelle monture de faire le 0-100 km/h en 3.5 secondes : performance très respectables pour une cylindré moyenne comparé aux 4 litres et même aux 5 litres.
De nouvelles suspensions sports à hauteur réglables et un nouveau système de freinage (avec des disques à diamètre variables selon le choix : 380/350 ou 405/380) sont greffé sur ce véhicule. Quatre jantes de 20" permettent une meilleur stabilité de la voiture.
Le kit carrosserie est, sans trop de surprise, le fameux kit Avalanche qu'on distingue facilement grâce aux jeux de couleurs, à ses boucliers avant et arrière, à son aile caractéristiques, aux échappement sports... Quant à l'intérieur de la voiture, il est laissé aux choix des futures acquéreurs de la voiture.

Communiqué de presse : PANG DA entre en discussion avec les autorités chinoises...

PANG DA entre en discussion avec les autorités chinoises pour l’obtention des approbations réglementaires concernant son investissement dans Spyker et Saab Automobile


Zeewolde, Pays-Bas, le 23 mai 2011

Spyker Cars NV (Spyker Cars) et Saab Automobile AB (Saab Automobile) confirment que Pang Da Automobiles (Pang Da) a entamé des discussions de procédure avec les autorités chinoises, y compris avec la Commission Nationale du Développement et des Réformes (NDRC ), afin d’obtenir les approbations réglementaires pour l'investissement dans Spyker Cars et Saab Automobile.

Par ailleurs, l'assemblée générale des actionnaires a décidé ainsi que Spyker Cars changera très prochainement de nom pour Swedish Automobile N.V.

Victor Muller, Directeur général de Spyker Cars et Saab Automobile, a déclaré: "Sur la base de nos discussions avec Pang Da nous sommes confiants quant à la possibilité de Pang Da d’obtenir les approbations réglementaires nécessaires pour officialiser la transaction. Je suis très impatient de créer une entreprise solide avec Pang Da, d'abord dans la distribution et par la suite dans la fabrication de véhicules Saab en Chine. Il doit être souligné que le paiement anticipé de Pang Da et les ventes des voitures Saab importés ne sont pas soumis à l'approbation de la NDRC. La première avance de 30 millions d'euros a été reçu par Saab mardi dernier. "

M. PANG Qinghua, PDG de Pang Da, a déclaré: "Les discussions initiales quant à la procédure que nous avons eu avec la NDRC ont été faites dans un bon esprit et les différentes parties ont une bonne compréhension du processus devant se dérouler. Nous demeurons convaincus que nous serons en mesure d'obtenir tous les documents et autorisations nécessaires pour mener à bien les opérations et nous nous réjouissons de notre visite au siège de Saab Automobile à Trollhättan, en Suède, dans le courant de cette semaine. "

Green GT : une voiture électrique pour les 24 H du Mans ?



Il y a des matins comme ça où certaines nouvelles vous touchent plus que d'autres. En me connectant sur Yahoo pour consulter mes mails, j'ai été attiré par le dessin d'un proto de GT. Une belle auto présentée comme une GT électrique et qui doit s'aligner aux 24 H du Mans. Et, en lisant l'article, ô surprise : ce sont des étudiants que j'ai eus en cours qui en sont à l'origine. Si si, il s'agit d'élèves de l'Institut Supérieur de Design de Valenciennes : Baptiste Viry et Thomas Clavet (plus trois autres que je ne connais pas : Julien Sarraméjean, Romuald Lemoine et Mathieu Bouis).





En fait, l'ISD est venu dessiner la prochaine génération d'un projet déjà bien avancé, et d'origine suisse. La société Green GT, basée à Lausanne (où se trouve un fameux Institut Polytechnique), a démarré en 2008 un projet visant à développer une GT électrique pour s'aligner sur les circuits européens. Et le plus beau, c'est que tout est "vert", de l'énergie solaire pour chauffer les pneus jusqu'au compresseur à air électrique pour changer les roues. L'idée est donc d'élaborer une voiture de course 100 % propre, propulsée par deux moteurs électriques de 150 Kw, avec un stockage de l'énergie dans des batteries lithium-ion-polymère. Des panneaux solaires sont prévus pour récupérer un peu d'énergie et fournir du courant afin d'alimenter les équipements de bord. Sur le papier, la Green GT Twenty-4 dépasse les 300 km/h et abat le 0 à 100 km/h en moins de 4 s.



Mais, l'équipe voit un peu plus loin. Elle imagine en fait intégrer carrément à terme une pile à combustible pour alimenter, non plus deux, mais, quatre moteurs électriques.







Belle initiative que celle de Green GT qui souhaite faire rouler la voiture aux 24 Heures du Mans en 2012 ou 2013 et aimerait créer un championnat de voitures de sport électriques.

L'électrification selon Opel : de la batterie à la pile à combustible en passant par le prolongateur d'autonomie

Présent au Challenge Bibendum qui se tenait à Berlin jusqu'à hier, le constructeur allemand a montré les différentes voies pour arriver au véhicule électrique. Actualité oblige, c'est l'Ampera qui était au centre du stand de la marque au blitz. Opel a fait le choix d'une berline compacte qui peut accueillir 4 personnes (pas 5, car le tunnel central abrite les batteries), et qui sert aussi bien dans le trafic urbain que sur route. Tout comme la Chevrolet Volt, avec lequel elle partage des composants, elle dispose d'une batterie lithium-ion. D'une capacité de 16 kwh, celle-ci permet de rouler en mode zéro émission pendant 60 km. Et après ? Une fois la batterie déchargée, c'est un générateur qui prend le relais. Ce dernier est alimenté par un petit moteur à essence qui vient alimenter le moteur électrique de 111 kW et prolonger l'autonomie jusqu'à 500 km. C’est la technologie E-REV (Electric Range Exender Vehicle) de GM - un système dénommé Voltec - qui a été choisie pour équiper l’Opel Ampera. Un réservoir de 30 litres a été prévu pour alimenter ce petit bloc thermique. Quand le moteur prend le relais, l'Ampera n'est plus totalement une voiture électrique. Elle consomme alors 1,6 L/100 km et rejette 40 g de CO2 par km (selon le cycle européen). Mais, c'est le moteur électrique qui continue à propulser le véhicule, et qui va au passage faire bénéficier à la batterie de la récupération d'énergie au freinage.



Avec un couple de 370 Nm et une vitesse maxi de 160 km/h, l'Ampera peut s'engager sur l'autoroute. Et elle peut y rester sur plusieurs centaines de km, contrairement aux autres voitures électriques. Mais, le prolongateur d'autonomie ne règle pas tout. Il faut tout de même recharger la batterie lithium-ion, en 3 h sur du 230 v, ou en 6 h sur du 110 v. Opel proposera d'ailleurs un chargeur à domicile. Une application iPhone est également prévue pour contrôler à distance l'état de la recharge.


L'autre nouveauté était la Meriva électrique. Cette version 100 % électrique s'inscrit dans le cadre du projet MeRegioMobil, qui associe le producteur d'énergie enBW, l'institut Fraunhofer et l'université technique de Karlsruhe. Il s'agit là de tester non pas la voiture, mais la recharge du futur. Dans le cadre de ce projet, la Meriva électrique se recharge via du courant à 230 v à domicile, ou en recharge rapide à 400 volts. Avec ses partenaires, Opel teste en fait la recharge intelligente, avec un système qui permet à la voiture de capter de l'électricité en provenance d'énergies renouvelables (éolien, solaire) et de redistribuer de l'énergie dans le réseau (smart grid) à domicile quand elle ne roule pas, pour peu que la maison soit intelligente. Au centre de ce projet, une application iPhone permet de piloter les échanges pour stocker l'énergie de la façon la plus appropriée.


Toujours dans le domaine de l'électrique pur, Opel a montré aussi son concept de mobilité personnelle EN-V (Electric Networked Vehicle). C'est la version européenne des navettes conçues pour l'Exposition Universelle de Shanghaï, l'an dernier, par GM et son partenaire chinois SAIC. Ce moyen de transport pour deux personnes, qui petu rouler en mode automatisé, nous projette à l'horizon 2030.


Enfin, Opel communiquait aussi sur la pile à combustible avec son concept Hydrogen4. La marque est impliquée dans le consortium CEP (Clean Energy Partnership) à Berlin, qui teste en conditions réelles ce type de véhicule. On retrouve dans ce club les constructeurs les plus avancés* dans le domaine de l'hydrogène. Opel travaille sur un système de nouvelle génération qui abaisse le poids à 130 kg (au lieu de 240), et dont la durée de fonctionnement passe de 1500 à 5500 h. Par ailleurs, la pile à combustible contiendra moins de 30 g de platine (contre 80 à ce jour) et fonctionnera à plus haute température (95 C au lieu de 86). Contrairement à une idée reçue, l'hydrogène n'est pas à l'arrêt. Il y a même une accélération, particulièrement en Allemagne, où les pouvoirs publics privilégient plusieurs formes d'électro mobilité.

Voir le diaporama :



*BMW, Daimler, Ford, Hyundai, Kia, Opel, Toyota, Volkswagen et désormais Honda

Bugatti Veyron




16 cylindres en W, 8.0 litres, 32 soupapes, 4 Turbos, 1 001cv

Prix : 1 196 000€

Lotus Elise

4 cylindres en ligne, 1.8 litres, 16 soupapes, 122cv pour 755 kg

Prix neuf d'époque : 34 150€

Chevrolet Chevelle SS



8 cylindes en V, 7.4 litres, 360cv

Renault Alpine Berlinette A 110



4 cylindres en ligne, 1.3 litres, 8 soupapes, 2 carburateurs Weber double corps, 84cv

Renault 5 Turbo


4 cylindres en ligne, 1.4 litres, 8 soupapes, 1 Turbo, 160cv

La voiture communicante va-t-elle saturer les réseaux mobiles ?

Avec l'arrivée de la connexion Internet à bord (Audi, BMW, Citroën, Mercedes, Mini, Peugeot, Toyota...), qui s'ajoute aux GPS communicants et aux smartphones utilisés à bord, la conduite devient de plus en plus interactive. On peut accéder à Google Maps, localiser les radars (mais pour combien de temps ?) et les embouteillages. De même, il est possible dès aujourd'hui d'indiquer automatiquement le garage ou le service d'urgence le plus proche en cas de panne.
Seulement, la hausse du trafic de données épuise les capacités existantes. Même si un pourcentage minime de ces véhicules est connecté au Web à l'heure actuelle, on devrait observer bientôt un nombre croissant de véhicules et d'objets du quotidien communiquer automatiquement entre eux, ainsi qu'avec des serveurs centralisés. L'un des corollaires de cette tendance est que plus les véhicules échangent de données, plus ils pèsent sur les réseaux gérant le trafic.
L'automobile, en tant que terminal supplémentaire envoyant et recevant des données, nécessite une infrastructure optimisée et flexible, capable de fournir la bande passante nécessaire pour gérer le débit accru de données. C'est ici qu'intervient Ciena, un spécialiste des réseaux. Il propose de déployer un réseau Ethernet très automatisé, disponible et fiable. Ce choix technique permettrait aux opérateurs mobiles, déjà confrontés au développement de la 3G, de bénéficier d'un réseau capable d'absorber un grand flux de données.

Porsche 911 Carerra RS 2.7



6 cylindres à plat, 2.7 litres, 12 soupapes, 210cv