J'ai eu la chance hier de piloter une formule Renault sur le circuit du Laquais.
Avec une météo... Pas vraiment idéale, je me faisait un peu de souci en arrivant sur le circuit.
Mais une fois passé le seuil de la piste, on oublie tout! Tout d'abord, l'équipe nous fait un tour de l'auto, nous expliquant son fonctionnement.
Ensuite, les stagiaires (quatre par série) sont emmenés à bord d'un minibus pour faire trois tours de piste.
Le premier tour, à allure très réduite permet de nous donner les rudiments de pilotages nécessaire, essentiellement sur les trajectoires, la façon de gérer la répartition des masse.
Dans le pilotage d'une monoplace de ce type, la gestion de la répartition des masse est très importante: il faut rentrer dans le virage "sur les freins" afin de mettre du poids sur l'avant de la voiture, et de pouvoir braquer sans sous virage.
Lors d'un bon freinage, les rapports de boite de vitesse sont descendus sur la fin pour éviter de bloquer les roues arrière, et de ne pas partir en tête à queue
. Au moment de l'accélération, le poids se réparti plus vers l'arrière, donnant de l’adhérence sur les roues motrices.
Les deuxième et troisième tours servent à consolider les repères sur la piste...
Le minibus s’arrête, et nous prenons possessions de nos casques, puis de nos autos.
Après avoir déjà fait pas mal de Karting, et assisté à beaucoup de courses, c'est la première fois que je m'installe dans une monoplace.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est spartiate.
Les jambes totalement allongées, adossé contre le baquet plus qu'assis dans la voiture, on comprends alors vraiment que le harnais quatre point n'est pas qu'un élément de sécurité passive, c'est aussi lui qui nous permet de rester en place dans la voiture.
Casqué et sanglé dans l'auto, je met en route la voiture en appuyant sur "on"... Je descend l’interrupteur général... La pompe à carburant se met en route... J’appuie enfin sur le démarreur... Le moteur se lance.
Et à cet instant, on oublie tout, à commencer par les consignes pourtant si brillamment partagées par les gens du circuit...
La première surprise, c'est que la voiture vibre beaucoup. Je tire vers moi le sélecteur de vitesse pour passer la première, puis, sous les ordres du staff, je lâche doucement l'embrayage.
L'embrayage est étonnamment doux, et la voiture s'élance sans broncher. Je m’extrait de la zone balisée, au pas, accélère légèrement, passe la seconde, puis enfonce l'accélérateur franchement. Et là, c'est le choc! ça n’a beau être qu'un petit 1600Cm2 de 115ch, la voiture fait 440Kg... Alors ça pousse, et surtout, ça vibre! Les vibration sont telles, qu'avec la pluie, je suis obligé de soulager en bout de ligne droite pour pouvoir voir la piste... Avec en plus l'air et la pluie qui s'engouffrent dans le casque... c'est réellement très impressionnant.
Même pour un néophyte comme moi, c'est alors du pur plaisir, la voiture réagi à la moindre sollicitation, mais on sent bien qu'il ne faut pas trop non plus la provoquer (d’ailleurs, l'un de mes camarades de stage finira dans le gravier!).
Le frein moteur est puissant, de même que le freinage à proprement parlé de la voiture.
Au sujet du freinage, le point qui différencie le plus cet auto de ce que j'ai pu conduire jusqu'à présent est l'absence d'assistance. Il faut donc appuyer fort sur la pédale pour que la voiture délivre son freinage précis et puissant.
Bilan... Ben comme tout moment ou l'on vit sa passion... C'est trop court... Je n'ai commencé a prendre la mesure de la voiture (sic!) seulement sur les tout derniers tours... de roue!
J'ai seulement appuyé suffisamment sur deux freinage pour ressentir les transferts de masse qui nous avaient été pourtant si brillamment expliqués lors du briefing...
Mais ce qui m'a le plus marqué, ce sont les vibrations, et la sensation de vitesse qui sont juste incroyable. Je ne vérrais plus jamais un grands prix comme avant!
Pour finir, je voudrais remercier mon père qui m'a offert ce stage, et le staff du circuit, qui c'est montré aussi accueillant que patient et sympathique.