La pluie…
Rien ne vaut le pilotage sous la pluie. Ce n’est pas un hasard si tous les meilleurs pilotes (Comme Ayrton Senna) aimaient les conditions de piste humide et y faisaient la différence plus que sur le sec.
Première constatation, sous la pluie, le comportement du kart n’est pas le même… ça glisse beaucoup plus! Pour éviter ça, la première chose à faire est de modifier votre style de conduite pour aborder les difficultés de façon plus douce et coulées. Ensuite, modifiez aussi vos trajectoires: la gomme déposée sur la trajectoire idéale rend la piste extrêmement glissante, et favorise l’accumulation de flaques. Vous devez donc sortir de la trajectoire habituelle. Il n’y a pas de trajectoire « modèle » pour les temps pluvieux, le mieux, en fonction de l’état de la piste (flaques, différences de grip, …) est de l’élargir au maximum.
Une fois vos trajectoires corrigées, vous devrez faire preuve d’imagination afin d’éviter les pièges du temps. En entrée de virage, freinez plus tôt, et moins brusquement. Sinon, blocage garantis, avec les problèmes de survirage qui suivent. Il faut aussi freiner plus… Sinon, attention au sous virage! Enfin, retardez l’accélération après une courbe, sinon, vous finirez dehors…
Petit schéma:
En 1, vous évitez une flaque d’eau. L’effet des flaques d’eau peut jouer sur plusieurs niveaux : l’aquaplaning, qui vous fait perdre totalement le contrôle de votre véhicule, deuxièmement, les projections… Pas forcément agréable d’être trempé… Enfin, rappelez vous que la mécanique n’aime pas l’eau, ni les chocs thermiques !
En 2, vous prenez large pour éviter les dépôts de gomme et les flaques, beaucoup plus fréquentes à la corde que n’ importe où ailleurs.
Enfin, en 3, évitant une nouvelle flaque d’eau, vous naviguez jusqu’au prochain port… Virage, pardon…
La répartition des masses.
En ordre de marche, un kart de compétition pèse environs 70Kg. On peut monter jusque 110Kg pour une machine de location. Ce qui veut dire que vous faites à peu près le même poids que la machine, ou en tout cas, que votre masse n’est pas négligeable du tout.
Je vous propose ici d’exploiter votre poids afin d’aller plus vite encore!
En karting, lors du freinage, les roues arrière sont les seules à être utilisées. Il faut donc se pencher en arrière le plus possible.
Lors du braquage, pour éviter le sous virage, il faut se pencher sur l’avant.
Dans le virage, laissez vous faire par la force centrifuge, et portez votre poids sur les roues extérieures. Cela vous fera gagner de l’adhérence.
En sortie de courbe, lorsque l’accélération pousse les pneus arrières aux limites de l’adhérence. Il faut donc la encore mettre son poids sur l’arrière.
Enfin, en ligne droite, le poids est un handicape. Il est possible de limiter se handicape en sautillant dans son baquet…
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