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Stockholm accueille depuis le début de la semaine et jusqu'à ce week end un congrès mondial sur les ITS. C'est ce qu'on appelle le transport intelligent (Intelligent Tansport Systems). Quelque 50 000 personnes étaient attendues pour participer à des conférences, visiter les stands d'une expo (170 exposants, dont des compagnies françaises) et participer à des démos "live". Le thème cette année est l'arrivée des ITS dans la vie quotidienne.
Alors, qu'est-ce au juste que le transport intelligent ? C'est par exemple la gestion du trafic avec des consignes de vitesse dynamiques pour inciter les automobilistes à réguler leur vitesse et éviter les bouchons. On parle alors de "green its". C'est aussi l'expérimentation en grandeur nature de systèmes d'aide à la conduite pour améliorer la sécurité. Volvo Trucks fait par exemple la démo de poids lourds avec gestion des distances par radar, détection de sortie de voie et autres systèmes à base d'électronique. L'Europe encourage ces tests, dans le cadre d'un programme qui a pour nom FOT (Field Operational Tests) et qui se déroule dans plusieurs pays sur route ouverte pour mesurer l'efficacité de tous ces systèmes. Une autre application concerne la communication de véhicule à véhicule, entre voitures, mais aussi entre autos et deux roues (Piaggio y participe avec le MP3) par une liaison sans fil du type Wi Fi pour éviter les accidents. Les ITS, ce sont aussi des applications à base de satellite pour suivre des véhicules, faire du "pay as you drive" (tarification au km pour leur usage) et du péage routier. L'accès payant en ville pour les voitures est une tendance en Europe et la Suède a une expérience en la matière. L'objectif est aussi de faciliter l'intermodalité en indiquant aux automobilistes où ils peuvent se garer (parkings disponibles) et prendre les transports en commun.
En Suède, l'usage du téléphone mobile est très répandu (comme dans toute la Scandinavie, où depuis des lustres on paie avec les boissons au distributeur et toutes sortes de choses). Il est donc très facile de consulter les horaires de passage pour les bus. L'autre tendance est la navigation piétonne. Les Smartphones avec GPS peuvent aider à guider dans les rues étroites des villes et donner plein d'infos pratiques pour se déplacer autrement. L'intérêt de ce congrès est de partager une même vision au niveau mondial. L'édition 2009 de ce congrès mondial sert également à discuter des problématiques liées à la mobilité urbaine avec les inévitables véhicules électriques et hybrides. Un domaine dans lequel les européens sont plutôt en pointe.
Voici un nouveau produit chez Sony. Le XNV-L66BT est un autoradio à écran tactile 6 pouces, qui fait office de navigateur. Le logiciel est fourni par Tom Tom qui délivre également ses services Live (HD Traffic, Safety Alerts, recherche locale Google, Mapshare) avec 12 mois offerts. Ce produit propose également le meilleur du multimédia (lecteur CD / DVD / JPEG), une connectivité complète (Walkman®, iPod, iPhone et lecteurs USB), ainsi qu'une fonctionnalité BlueTooth. Son prix estimé est d'environ 1 100 €.
C'est le moment d'en profiter. Si vous recherchez une citadine, à la ligne plutôt sympa, et que vous voulez faire une bonne affaire, sachez que Suzuki offre pour seulement 1 € de plus un GPS et un combiné DVD. Une promo qui s'applique à la Swift, l'Alto et la Splash. L'opération a été réalisée en partenariat avec Takara, spécialiste bien connu de l'infotainment et basé à Nice. Le GPS est un modèle extra slim avec écran 4,3 pouces, carte Europe, capteur jour/nuit intégré, base des radars et lecteur multimédia. La finition est en blanc laqué (contrairement à la photo) pour Suzuki.
Quant au combiné lecteur DVD, c'est un modèle avec deux écrans de 7 pouces et en 16/9, avec deux casques infrarouge, télécommande et prises USB et SD. L'avantage, c'est qu'on peut regarder deux films différents (un sur DVD, l'autre sur carte mémoire). L'avantage client est de 429 €.
A l'approche du Mondial de l'Auto, le fabricant français annonce l'arrivée de trois nouveaux produits sous Android, aux côtés de l'autoradio connecté Asteroid. Chacun d'eux est doté de la reconnaissance vocale et d'un kit mains-libres compatible avec tous les smartphones pouvant gérer 2 téléphones en même temps. Le produit d'entrée de gamme est l'Asteroïd Mini, qui vient en complément de l'autoradio. Le système se compose d'un écran couleur de 3,2 pouces (non tactile) à fixer sur le tableau de bord et d'une télécommande. Une fois relié à Internet, grâce à une clé 3G ou par la fonction de partage de connexion d'un smartphone, il permet d'accéder d'écouter de la musique en ligne et de calculer un itinéraire, à partir des applications* de l'Asteroïd Market. Il sera disponible au mois de novembre au prix de 249 euros. L'Asteroïd Tablet propose un écran plus large (5 pouces) et tactile, censé répliquer l'univers de votre smartphone en voiture. Grâce à une télécommande sans fil, on peut gérer plusieurs fonctions, comme les appels en mains-libres (décrocher, rejeter). En mode Wi-Fi ou 3G, la version Tablet permet de se connecter à l'Asteroid Market pour télécharger des applis. Son prix est de 349 euros. Enfin, l'Asteroid Smart adopte le format double DIN et remplace donc le système audio-GPS d'origine. Il bénéficie d'un écran tactile multipoint de 6,2 pouces et d'une connectivité plus étendue, dont une entrée vidéo composite pour caméra de recul, une entrée pour un lecteur vidéo externe, une sortie pour des écrans aux places arrières et plusieurs sorties audio analogiques pour des amplificateurs. Cette solution plus complète est proposée à 550 euros.
*(iCoyote, Deeze, Orange Live Radio, Pages Jaunes, Best parking, Wikango, iGO Primo, Roadtrip, etc.)
Après l'essai de l'A1 e-tron Dual Mode Hybrid, je vais aborder aujourd'hui les autres nouveautés d'Audi avec le bi-turbo électrique et l'hybride intelligent i-HEV. On va commencer par le turbo du futur. Comme chacun sait, sur tous les moteurs suralimentés, les turbocompresseurs sont entraînés par l’énergie des gaz d’échappement. Audi a choisi de tester une nouvelle combinaison associant un turbocompresseur à gaz d’échappement traditionnel et un compresseur mécanique supplémentaire à entraînement électrique. Au lieu d’avoir une roue de turbine entraînée par les gaz d’échappement, il intègre un étage de suralimentation supplémentaire monté en série avec le turbocompresseur de gaz d’échappement : un petit moteur électrique qui applique très vite des régimes très élevés à la roue de compresseur. Le compresseur à entraînement électrique est placé derrière le turbocompresseur et le refroidisseur d’air de suralimentation. C'est ce qu'on appelle le biturbo électrique. Et ça pousse.
La solution permet de réaliser, indépendamment de l’énergie des gaz d’échappement disponible, une rapide montée de la pression de suralimentation et d’un couple élevé dès les bas régimes. À chaque nouveau départ, le développement du couple se fait beaucoup plus tôt et le conducteur ressent une véritable amélioration des performances. J'ai pu le vérifier à bord d'une A6 3 L TFSI (sachant que la marque proposait également l'essai d'une A8 avec V6 3 L TDI), qui se transforme alors en vrai dragster.
Voir la vidéo :
L’énergie nécessaire à l’entraînement du compresseur électrique est en grande partie celle récupérée dans les phases de décélération.
Nous avons également pu prendre le volant d'une A7 équipée du système i-HEV. Ce système fait appel à un puissant moteur électrique de 48 volts entraîné par courroie, qui sert à redémarrer le moteur après les phases en roue libre*. Quand le moteur est éteint, l’alimentation en énergie est assurée par une batterie lithium-ion de 48 volts à cycles élevés de charge et décharge. L'architecture adoptée permet d'économiser 5 % de carburant.
Mais, on peut monter à 10, voire 12 % quand le même système est couplé avec ce qu'Audi appelle le PEA (assistant à l’éco-conduite par anticipation). Le principe est d’exploiter les informations du système de navigation (limitations de vitesse, indications sur les dénivelés) pour calculer quand on peut décélérer et couper le moteur.
Voir la vidéo :
Cette information peut être donnée sous forme d’un message s’affichant à l’écran du système d’information du conducteur, ou sous forme d’un signal tactile comme des pulsations sur la pédale de l’accélérateur. Cela peut se faire aussi de façon automatique, avec l’adaptive cruise control. Autrement dit, le PEA d'Audi, ça rapporte...
*Dans ce cas, seul le moteur électrique freine légèrement pour recharger la batterie lithium-ion et provoquer le ralentissement habituel.
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