Voici une nouvelle application qui va intéresser les automobilistes qui utilisent un iPhone. En tirant parti de la localisation par GPS, Shoot and Proof permet de prendre des photos géolocalisées en cas de pépin (exemple : l'accident).
L'intérêt de cette application, développée par Codasystem, est de pouvoir non seulement indiquer où la photo a été prise, mais également de la certifier (par qui et quand), comme pour une signature électronique. L'image est cryptée et traitée par un serveur. Pratique pour pouvoir se défendre lors d'un constat. Les photos prises avec ce système sont recevables en justice.
Vous pouvez voir ici la chaîne de traitement de l'image. D'abord développée pour les pros (assurances entre autres), Shoot and Proof concerne aujourd'hui le grand public. L'appli est en vente sur l'App Store pour 1,59 € (+ le coût des photos sous forme de pack).
Lancia profitera du prochain Mondial de l'Auto pour présenter sa Lancia Ypsilon Versus. Il s'agit d'un show car développé en partenariat avec le grand couturier italien Versace. A l'extérieur comme à l'intérieur c'est la couleur bronze qui prédomine, donnant une image encore un peu plus luxueuse à la petite citadine déjà très chic.
Les japonais sont très calés en robotique et les constructeurs automobiles ne sont pas les derniers dans cet exercice, en particulier Honda et Toyota. Leur expérience, acquise en développant des robots (Asimo chez Honda, qui marche, monte des escaliers et serre des mains, ou encore ceux qui jouent de la trompette chez Toyota), a servi à produire des moyens de transport très originaux. C'est ainsi que Honda présente U3X : un outil de mobilité personnelle qui permet de se déplacer sur une roue et dans tous les sens.
L'engin tient dans la main et ressemble, à s'y méprendre, à une paire d'enceintes portables.
Mais en fait, il se déplie, et commence alors à ressembler à un vélo d'appartement. Admirez au passage les petites soucoupes qui viennent soutenir les fesses. Reprenant la philosophie du Segway, mais sur une seule roue, le U3X permet d'avancer vers l'avant, en arrière, sur les côtés et de tourner à 360 . On se déplace en silence, en penchant le buste. La technologie a pour nom HOT (Honda Omni Traction) Drive system. A priori, cet engin se destine au bureau plutôt qu'à la circulation sur le trottoir. Je vous en reparlerai quand j'irai au salon de Tokyo, le mois prochain.
Pour Valeo, la clé de demain sera communicante. Présentée au salon de Francfort, la Key Bridge est une clé qui permet de connecter le véhicule à un smartphone. Ainsi, lorsque le conducteur quitte son véhicule, il peut à tout moment consulter les informations du véhicule répliquées sur la clé en ouvrant une application préalablement téléchargée sur son téléphone ou une tablette. Le conducteur pourra obtenir toute fonction prédéfinie par le constructeur telle que la position GPS du véhicule, le kilométrage, le niveau de carburant. A l’inverse, le téléphone permet d’activer des commandes à distance, comme la pré-ventilation de l’habitacle ou le verrouillage du véhicule. En outre, lorsque le véhicule se trouve à portée de la télécommande, il est possible d’actualiser les données stockées sur la clé afin d’obtenir certaines informations en temps réel comme la température de l’habitacle ou le niveau de charge d’un véhicule électrique. L’objectif de Valeo consiste à relier de manière sécurisée et évolutive le véhicule à son propriétaire. Le lien se fait par la technologie Bluetooth entre la clé et le mobile. Voir la vidéo :
Le système de clé compatible smartphone utilise Bluetooth en mode basse énergie afin de réduire la consommation de la clé. Par ailleurs, la technologie RF (Radio Fréquence) entre la clé et le véhicule ne requiert pas davantage d’installation particulière. La conception modulaire du système permet aux constructeurs de configurer différents niveaux de fonctionnalités selon leur choix.
Si l'électrique et l'hybride ont dominé les débats, le salon de Francfort a été marqué aussi par l'apparition de motorisations à petite cylindrée, performants et très sobres. Ainsi, Ford a par exemple élargi sa gamme de moteurs EcoBoost avec un nouveau 1,0 litre à trois cylindres, qui sera disponible sur la Focus, le C-Max et le B-Max dès l’année prochaine. Début 2012, la Focus le proposera en deux niveaux de puissance : 100 ch avec boîte de vitesse manuelle à cinq rapports, 120 ch avec six rapports. Avec sa cylindrée de seulement 1,0 litre, ce moteur EcoBoost à trois cylindres sera le plus petit actuellement produit par Ford. Malgré ses dimensions modestes, sa puissance et ses performances sont dignes d’un bloc à essence de 1,6 litre, mais avec moins de 120 g/km de CO2 sur la Focus.
Voir la vidéo :
Ford a par ailleurs montré deux nouveaux modèles à bas CO2.
La nouvelle Focus ECOnetic Technology – dotée de la technologie d'adsorption des oxydes d'azote pour la première fois sur un diesel Ford (le 1,6 litre Duratorq TDCi) – affiche des émissions de CO2 de 89 g/km seulement. Avec une consommation de 3,4 litres de carburant, moteur diesel, elle devient ainsi la plus sobre des familiales non hybrides en Europe. Son lancement est prévu début 2012. Quant à la nouvelle Fiesta ECOnetic Technology, qui est la première Fiesta équipée du système Auto-Start-Stop, elle n'émet que 87g/km et consomme seulement 3,3 l/100 km.
Chez Volvo, on va abandonner les 5 et 6 cylindres au profit de nouveaux 4-cylindres qui permettront aux futurs modèles de la marque de gagner jusqu'à 90 kg. Un gain de poids qui se répercutera également sur la consommation de carburant, de 35 % inférieure à celle des voitures de la gamme actuelle. Cette vision s'est concrétisée sur le concept car You. Les nouveaux moteurs essence et diesel satisferont à toutes les normes sur les émissions à travers le monde jusqu’en 2017.. La marque suédoise a aussi prévu de tester le KERS, dérivé de la Formule 1, en veu d'une application en série. Ce système de récupération de l'énergie cinétique au freinage fera diminuer les consommations de carburant et gagner jusqu'à 80 chevaux de puissance.
Vu aussi à Francfort : le 1,4 L TSI de Volkswagen avec sa désactivation des cylindres. Dès le début de 2012, la marque va en effet utiliser une technologie bien connue, mais qui était jusqu'ici réservée à des modèles plutôt haut de gamme et de grosse cylindrée. La désactivation des cylindres sera donc appliquée sur des moteurs produits à très gros volume. L'astuce consiste à couper 2 des 4 cylindres quand la pleine puissance n'est pas nécessaire. Le gain est ainsi de 0,4 L/100 km selon le cycle européen NEDC. On peut même gagner jusqu'à 0,6 L, quand le système Stop/Start est intégré. Selon VW, les bénéfices de cette technologie sont enregistrés à vitesse constante et modérée. En roulant par exemple à 50 km/h, en 3ème ou en 4ème, on pourrait économiser 1 litre de carburant. Cette technologie permettra au constructeur allemand de se conformer sans souci avec la future norme Euro 6 de 2014. La marque précise qu'en mode désactivation, le gain en consommation n'aura pas d'effets indésirables. Même avec deux cylindres en moins, l'équilibre du moteur 1,4 L TSI arrive à réduire le bruit et n'engendre que peu de vibrations.
Voir la vidéo :
Renault a fait aussi très fort sur le salon de Francfort avec son TCe 115, dont l'autonomie est comparable à celle d'un moteur diesel.
Malgré une cylindrée abaissée à 1,2 L, ce 4 cylindres avec turbo et injection directe offrira 5 ch de plus et un couple de 190 Nm. Mais surtout, la consommation de carburant sera réduite de 25 %, soit un gain d’1,5 L/100 km par rapport au moteur précédent, le 1.6 L 16v 110 ch. Pour arriver à un tel résultat, Renault n'a pas hésité à faire appel aux ingénieurs de la marque en F1. Spécialistes du downsizing, ils ont réussi à obtenir 100 ch par litre, ce qui est exceptionnel pour un 1,2 L. Précisons que ce bloc moteur a été réalisé entièrement en aluminium et qu'il intègre donc certaines technologies utilisées en Formule 1, comme l'architecture carrée, la réduction des frottements, une pompe à huile à cylindrée variable, une chaîne de distribution à bas frottements, un traitement de surface sur les poussoirs d'arbres à came et des jupes de piston graphitées. La distribution variable et un Stop & Start viennent compléter le dispositif. Ce tout nouveau moteur arrivera à partir du 1er semestre 2012 sur la famille Mégane et Scénic. Renault pense même le décliner prochainement en une version TCe de 90 ch avec un 3 cylindres de 900 cm3.
Une sportive qui passe sous la barre du litre, c'est possible chez le groupe Fiat, qui a élargi à Alfa Romeo sa motorisation TwinAir. La MiTo disposera désormais du moteur bicylindre 0.9 L dans sa déclinaison 85ch, un bloc qui jouera ainsi les intermédiaires entre les blocs essence 1.4 MPI (70 et 78ch) et le MultiAir de 105ch. Doté d'un turbo, ce moteur développe un couple de 145Nm pour des émissions de 98g de CO2 par km. Un résultat qu'Alfa Romeo attribue au système DNA qui permet d'adapter le comportement de la voiture à la carte.
Située en région parisienne, dans un territoire qu’on appelle Seine Aval, la vile des Mureaux accueille aujourd’hui un colloque sur l’intelligence du déplacement. Cet événement, qui en appelle d’autres, a l’intention de capitaliser sur le projet SAVE* d’expérimentation de véhicules électriques Renault et Nissan dans les Yvelines, en partenariat avec EDF et Schneider Electric. Le test impacte la ville, tout comme d’autres sites de cette vallée. On ne pourra malheureusement pas voir de Renault Fluence et de Kangoo ZE pour cause de Mondial de l'Auto. Mais, PSA, lui même exposant, a pourtant amené sur place la Peugeot Ion et la Citroën DS3 micro-hybride. Les visiteurs pourront aussi apercevoir une F-City de FAM Automobile.
Voir le diaporama :
Il sera question aussi de l’automobile du futur – à travers une table ronde sur l’électrique et une autre plus prospective sur l’avenir du moteur à explosion à l’horizon 2030**. *Seine Aval Véhicules Electriques **On va y parler des moteurs à combustion interne, de l’hybride, de l’électrique, de l’hydrogène et même du moteur à air comprimé, les organisateurs ayant convié Guy Nègre le fondateur de MDI. Mais, le propos est plus global. La ville des Mureaux s’intéresse en fait à tous les modes de déplacement. On parlera aujourd’hui de modes doux (vélo, Segway), de l’avenir en 2030 des transports collectifs, de l'intelligence embarquée, du transport par câble (un sujet qui passionne le maire François Garay et qui fait l’objet de développements en site urbain, pas qu’en montagne) et de navettes fluviales. Dans la perspective du Grand Paris, tous les modes sont à explorer pour améliorer les déplacements et gagner en efficacité. Le colloque a même prévu de parler de vol suborbital, en raison de la présence aux Mureaux d’EADS Astrium, un des fournisseurs de la fusée Ariane. Mais, c’est plus anecdotique. En vérité, la volonté est de faire de la ville une vitrine des pratiques urbaines, avec une zone test qui permettrait à des industriels et des opérateurs d’expérimenter des solutions de déplacement, aussi bien pour l’automobile que pour les modes doux et les transports en commun. Voilà une initiative qui va de l’avant. En attendant, si l’horizon de 2030 vous fait rêver, je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager ce film d’anticipation. Il s’agit du clip réalisé par GM et son partenaire SAIC à propos de leurs navettes électriques automatisées. Je sais, j’en ai déjà parlé à maintes reprises, mais c’est pour moi l’occasion d’évoquer l’implication de Segway dans ce concept. La firme américaine avait d’ailleurs collaboré avec GM sur le concept PUMA auparavant. Et puis, qui sait ?, c’est peut être ça finalement l’avenir…
On ne la verra pas au Mondial de l'Automobile, mais la e-Performance est une sacrée voiture. Il s'agit en fait d'une R8 qui a été électrifiée dans le cadre d'un projet de recherche en Allemagne. Nous avons pu la voir lors d'une visite chez le constructeur près de Munich.
Au-delà de son électrification, la e-Performance embarque un iPad qui permet de piloter la charge du véhicule. Il affiche également des applications liées à la marque et permet de présenter de façon plus ludique et plus animée les modes de conduite (éco, confort et sport).
La tablette d'Apple fait aussi office de système de navigation avec des itinéraires calculés en fonction de l'autonomie du véhicule.
Voici pour l'anecdote le support assez ingénieux qui permet d'intégrer l'iPad dans la planche de bord et de l'enlever quand on quitte le véhicule. Une idée à reprendre à condition qu'Apple ne change pas la taille de sa tablette...
Au Salon de Hanovre, Nissan lance à destination des clients et du NV200 et utilisateurs d'iPhone une application aussi innovante que ludique. Appelée Find my VAN, cette application permet d'introduire la localisation précise du véhicule garé en faisant appel à la fonction GPS intégrée au téléphone et au logiciel Google Maps. Pour ensuite retrouver le véhicule, le conducteur n'aura plus qu'à faire appel à son application Find my VAN, toucher la boussole affichée à l'écran et suivre les directions indiquées sur la carte qui le mèneront jusqu'à son véhicule. Développée pour Nissan par la firme britannique FS Apps et disponible via iTunes, cette application peut également offrir des fonctions plus sophistiquées, conçues pour aider les gestionnaires de flottes à gérer celles-ci aussi efficacement que possible. L'un des scénarios possibles pourrait être le suivant : un NV200 est garé par un premier conducteur qui a terminé son service. Ce véhicule doit ensuite être pris en charge par un deuxième conducteur. Le premier gare le véhicule, prend en photo avec son téléphone l'endroit où il se trouve et envoie cette image par e-mail au deuxième conducteur avec les coordonnées GPS du lieu et, s'il le souhaite, une note explicative. Le deuxième conducteur, muni de la seconde clef du NV200, utilisera sa propre version de Find My VAN sur son iPhone® pour retrouver rapidement son véhicule et commencer son propre service.
Après la présentation du projet de carburants synthétiques et de production d'énergies alternatives porté par Audi, je vous propose de revenir sur le produit avec les dernières évolutions technologiques. J'ai eu l'occasion avec mes confrères de tester la dernière mouture de l'A1 e-tron avec prolongateur d'autonomie, un bi-turbo électrique et un système qui rend l'hybridation intelligente. Autant de concepts présentés sur des véhicules à la finition impeccables et qui semblent pouvoir être produits demain en série. Un joli pied de nez aux rumeurs qui prêtaient à la marque l'intention de baisser les bras dans l'électrique.
On commence donc avec l'évolution de l'A1 e-tron. Audi a amélioré la technologie, qu'il a baptisée Dual-Mode Hybrid. La marque conserve le principe du prolongateur d'autonomie, mais elle abandonne le moteur rotatif au profit d'un trois cylindres TFSI d’une cylindrée d’1,5 litre (dérivé en fait du quatre cylindres de 2 L) et développant 95 kW (130 ch) pour un couple de 200 Nm.
Le moteur thermique est relié à un moteur électrique de 50 kW (68 ch), qui office de démarreur et de générateur. La propulsion électrique est prise en charge par second moteur électrique, d'une puissance maximale de 85 kW (116 ch) pour un couple maximum de 250 Nm.
L'autre astuce est la présence d'une boîte à une seule vitesse qui offre la possibilité d’accoupler (et de désaccoupler) le moteur thermique et le générateur au restant de la transmission. Il y a cependant une position sport dont on reparlera plus tard.
Le concept Dual-Mode Hybrid propose plusieurs modes de fonctionnement. En ville, jusqu'à une vitesse de 55 km/h, l'A1 e-tron est uniquement entraînée par le moteur électrique, l’énergie provenant de la batterie de traction. Mais, l'auto peut aussi fonctionner comme un hybride série, avec le moteur thermique et le générateur qui produisent de l’énergie électrique pour aider la batterie, ou la remplacer au cas où elle serait vide.
Précisons au passage que la conduite en mode électrique est possible jusqu'à 130 km/h maximum en bloquant la position EV. La batterie de 17,4 kWh qui est pour une grande part installée sous la banquette arrière offre une autonomie d’environ 90 km.
Au-delà de 55 km/h, le système d’entraînement permet d’accoupler le moteur thermique et le générateur directement à la transmission. L'A1 e-tron fonctionne alors en mode hybride parallèle, ce qui permet de choisir une conduite optimisée en termes de rendement ou au contraire tournée vers la performance. Au-delà de 130 km/h, l’entraînement est pris en charge par le moteur thermique. Si cela est nécessaire, le moteur électrique vient épauler le trois cylindres TFSI (par exemple baisser la consommation de carburant ou pour apporter un surcroît de puissance quand on opte pour le programme Sport). Ce qui est incroyable, c'est que le conducteur ne perçoit aucun changement de rapport et (presque) pas le démarrage du moteur.
Une astuce proposée par Audi : il est possible de programmer la batterie pour que la voiture roule en mode zéro émission dans une zone urbaine (exemple : sur 40 km), ou pour qu'elle puisse soulager ponctuellement le moteur thermique tout au long d'un parcours de 200 km et se vider entièrement, tout en contribuant à la baisse de la consommation.
Avec le moteur 3 cylindres TFSI et les deux machines électriques, l'A1 e-tron Dual-Mode Hybrid cumule une puissance qui peut atteindre 130 kW (177 ch). De quoi permettre une accélération de 0 à 100 km/h en moins de 9 secondes. Selon le cycle européen NEDC, la consommation est en moyenne d’environ 1,0 litre aux 100 km (23 grammes de CO2 /km). Demain, je reviendrai sur les apports de l'électrification sur le moteur thermique.
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