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mercredi 23 septembre 2009

AUDI RS6 AVANT



L'Audi RS6 affiche les mêmes traits de caractère que les Audi actuelles, si bien qu'elle ne se distingue que de peu des versions classiques. La calandre Single Frame, symbole de la marque aux quatre anneaux, est présente dans une version nid d'abeille noire laquée ainsi que le chapelet de 10 LED (diode électroluminescente) associée à des projecteurs bi-xénon, nouvelle signature d'Audi. Certains traits rappellent les Audi d'antan comme les ailes renflées à la forme caractéristique Audi Quattro des années 80.
La RS6 présente par ailleurs de larges prises d'air sur la proue, maximisées pour mieux faire respirer le V10, un becquet de pavillon et d'un diffuseur aérodynamique. Les deux sorties d'échappement ovales témoignent quant à eux du caractère sportif de ce break, tout comme les jantes de 19" voire 20" en option. Les passages de roue ont été également élargis, tout comme ses ailes élargies à l'arrière.
La présentation est luxueuse et la finition soignée, typiques de la marque Audi, avec en plus les quelques touches de sportivité qui distingue les A. des RS. : les excellents sièges baquets griffés RS6, le volant à base aplati et les plaquages d'aluminium contrastant avec le noir de la sellerie en sont autant d'éléments. L’intérieur fait la part belle au carbone, à l’aluminium, au cuir et à l’alcantara.

Performances 

Équipée d'un moteur V10 TFSI développant 580 ch à 6 250 tr/min et octroyant 650 Nmdès 1 500 tr/min, l'Audi RS6 dépasse une Ferrari F430 Scuderia en puissance. Le moteur d'une cylindrée totale de 4 991 cm3 de la RS6 est dérivé du V10 de la marque Lamborghini et du moteur de la Lamborghini Gallardo dont Audi est le propriétaire depuis1998, mais a été remanié en profondeur pour fournir un niveau de puissance supérieur par l'adaptation de l'injection à essence direct TFSI et deux turbos compresseur à géométrie variable. Cette technologie permet entre autres de minimiser la consommation de carburant et améliore l'efficacité de la combustion . Il se révèle par ailleurs plus silencieux . En comparaison, la précédente génération d'Audi RS6 ne développait que 450 ch. Le biturbo garantit une poussée impressionnante (une pression de 0,7 bar génère2 200 m3 d'air par heure soit le volume d'une piscine) et régulière sur l’intégralité de la gamme de régimes : le couple maximum est disponible sur toute la plage allant de 1 500 à 6 250 tr/min, la puissance maximum entre 6 250 et6 700 tr/min.
Ce moteur confère à l’Audi RS6 Avant les performances d’une supercar ... dans un break. Il ne met que 4,6 secondes pour accélérer de 0 à100 km/h et atteint la vitesse de 200 km/h en seulement 14,9 secondes. La nouvelle cartographie de l'accélérateur ouvrant les papillons en grand dès la moindre pression sur l'accélérateur n'est pas étrangère à ces performances. Un total de sept radiateurs, et quatre ventilateurs de refroidissement électriques sont nécessaires pour refroidir le moteur et les composants sous le capot de la RS6.
Le limiteur électronique n’intervient qu’à partir de 250 km/h, voire 280 km/h en option. Une lubrification par carter sec lui souscrit la possibilité de supporter des accélérations transversales prolongées supérieures à 1,2 G. Le rapport poids/puissance accuse quelque peu la surcharge de la RS6 : pour un poids total de 2 025 kilogrammes à vide, largement réparti sur l'avant, avec la transmission intégrale Quattro qui privilégie le caractère propulsion (60% du couple à l'arrière et 40% à l'avant en marche normale, tout comme l'Audi S5), qui équipe déjà l'ensemble de la gamme Audi, dynamique et très sûre selon la plupart des spécialistes, il ne s’élève en effet qu’à 3,5 kg/ch.

La boîte automatique Tiptronic (convertisseur de couple) à 6 rapports se révèle aussi rapide qu'une boîteDSG développée par Volkswagen. L'ESP est évidemment de série comme sur bon nombre de voiture de sport, mais dans une version totalement redéfinie pour intervenir le plus tard possible et reprend le contrôle dès les prémices de dérapage en faisant varier individuellement la puissance fourni par le moteur aux différentes roues. Le conducteur peut cependant désactiver totalement l'ESP s'il le désire.
L'Audi RS6 s'équipe d'un amortissement piloté : un système antiroulis actif dynamic ride control (DRC), emprunté à l'Audi RS4. Purement mécanique, il permet de réduire le roulis en courbe en couplant hydrauliquement les amortisseurs en diagonale grâce à deux circuits hydraulique et une vanne centrale, jugulant ainsi les mouvement de roulis et de tangage. En marche normale, la vanne demeure ouverte, mais en mode sport ou dès lors que le roulis ou le tangage se font sentir, elle se ferme augmentant ainsi la pression dans les circuits hydrauliques ce qui comprime les amortisseurs et maintient la caisse droite.
En option, l'Audi RS6 s'équipe du système associé à l'amortissement Sport Plus qui octroie au conducteur la possibilité de choisir son type d'amortissement entre 3 modes : DynamicSport et Comfort. La RS6 est, en mode S, couplé à un échappement by-pass qui permet au V10 biturbo d'exprimer une sonorité plus sportive. Toutefois, le propriétaire pourra opter pour un échappement Sport plus exclusif.

Habitabilité - Confort 

Le système DRC de connexion des amortisseurs en diagonale autorise tout à la fois des mouvements assez amples de pompage et un bon maintien de caisse en roulis, plongée ou cabrage. D'un point de vue sécurité, l'Audi RS6 est équipée de série de l'ABS avec amplificateur et répartiteur de freinage tout comme sur l'Audi R8, ainsi que de l'antipatinage et de l'ESP.
A l'intérieur, le confort est principalement lié au sièges : ici, le maintien renforcé des sièges avant, certes utile au confort, limite légèrement l'accès. Le coffre propose 565 L, standard pour la gamme des break familiale. L'Audi RS6 profite par ailleurs d'un système d'arrimage des objets dans le coffre, probablement utile pour ce genre de supercar.
Cependant, de nombreux équipement demeurent en option, à l'image du volant à réglage électrique, du hayon à fermeture électrique, des mémoires sur les sièges électriques avantainsi que la clé mains libres ou encore le ciel de pavillon en microfibre.





FERRARI SUPERAMERICA



La Ferrari Superamerica est un coupé-cabriolet original et produit en série limitée — 559 exemplaires —, basé sur la Ferrari 575M Maranello. Elle est l'héritière de la Ferrari 550 Barchetta qui fut réalisée en l’an 2000 à 448 exemplaires. Cette version se caractérise par un inédit toit en verre électrochrome, dont l'ouverture s'effectue par rotation selon un axe pivotant à 180°.
Dernière née de la famille des Ferrari Maranello, dont la production s'est arrêtée, elle en est donc le baroud d’honneur. Elle a aussi été créée pour ressusciter l’esprit desSuperamerica : modèles spécifiques à forte cylindrée, impertinence et originalité.
La finition GTC comprend : le châssis surbaissé, les grosses barres antiroulis et les freins en carbone-céramique.

Carrosserie 

Cette nouvelle Ferrari, bénéficie d'un nouveau et ingénieux système de toit, breveté parLeonardo Fioravanti. Il s'agit d'un toit en verre escamotable qui après avoir été déverrouillé manuellement, pivote sur lui-même entre les montants de la custode et vient se poser sur le couvercle du coffre où il est arrimé à deux vérins. Le problème de ce toit est que s'il pleut, lorsqu'on referme le toit, tout ce qui est dessus retombera dans l'habitacle. À noter que cette version est également moins rigide que la version fermée pour des raisons que l'on connaît.
Développé par Saint-Gobain, le verre escamotable a des caractéristiquesélectrochromiques qui permettent de faire varier la luminosité selon cinq degrés, commandé à partir du tableau de bord.
La lunette arrière fait office de système antiremous, comme sur le BMW série 6 Cabriolet.

Historique 

La Ferrari 575 M Superamerica est une version convertible innovatrice de Ferrari 575M Maranello. Le faible nombre d'exemplaires, 559 seulement, en fait ainsi une des voitures les plus exclusives jamais construites. Ce nombre suit la philosophie d'Enzo Ferrari pour qui le nombre idéal de voitures, c'est une de moins qu'il n'y a de clients. La cinématique du toit est très particulière, puisque contrairement à la 550 barchetta (cabriolet sur base de 550 maranello) qui dispose d'une capote en toile classique, la 575 superamerica dispose d'un toit qui « bascule ». En version décapotée, le toit va alors se poser sur la partie arrière de la voiture sans aucune opération de pliage. Qui plus est, ce toit est électrochrome, c'est à dire qu'il dispose d'un mécanisme permettant au choix de l'obscurcir ou de le rendre transparent en l'espace de quelques dizaines de secondes, comme sur la Maybach. Sous le capot, on retrouve la même pièce d’orfèvre que sur la Maranello, à savoir le majestueux V12 de 5,75 litres. Reprenant la même configuration que sur la 612 Scaglietti, il affiche une puissance en hausse de 25 ch (515 à 540 ch). Ainsi armée, la Superamerica s’affiche comme le cabriolet le plus rapide du monde avec une vitesse de pointe de 320 km/h. A ne tenter cependant que sur les lignes droites de circuits homologués. Comme sa génitrice, la Superamerica utilise une boîte manuelle six vitesses. La boîte F1 à commande robotisée n’étant quant à elle qu’une sublime et onéreuse option, au même titre que le pack "Handling GTC" qui offre les dernières nouveautés technologiques du Cavallino Rampante, notamment des freins céramique et une suspension raffermie. Produite en série limitée comme la 550 Barchetta avant elle, la Ferrari 575 M Superamerica n'a été diffusé qu'à 500 exeplaires.




Moteur 

  • Type: 12 cylindres en V à 65°, 48 soupapes, 2×2 arbre à cames en tête
  • Position longitudinale AV
  • Injection électronique séquentielle indirecte Bosch Motronic ME 7.1.1.
  • Cylindrée : 5 748 cm3
  • Alésage x course : 89 x 77
  • Puissance ch DIN à tr/mn: 540 à 7 250
  • Puissance au litre en ch: 93,94
  • Couple maxi en Nm à tr/mn: 589 à 5 250






FERRARI ENZO


La Ferrari Enzo est le fleuron du constructeur automobile italien Ferrari. Pourvue d'un moteur V12 de 660 chevaux, inspirée de l'univers de la Formule 1 et construite à 400 exemplaires en 2002, la Enzo est capable d'atteindre une vitesse de 363 km/h.

Historique 

Cette Ferrari, nommée en hommage au fondateur du célèbre constructeur de voiture de sport : Enzo Ferrari disparu le 14 août 1988, a été présentée au Mondial de l'automobile de Paris en octobre 2002. Ce modèle a été construit à 400 exemplaires, dont le dernier a été vendu aux enchères au profit des victimes du tsunami de 2004 en Asie.
La production prévue à 349 exemplaires a été augmentée à 400 sans doute pour des raisons plus politiques que financières. Il s'agit pour le constructeur d'entretenir la rareté de ce modèle, pour lui conférer une exclusivité appréciée à ce niveau de gamme et lui conserver une demande élevée en occasion. Par exemple le prix de ce véhicule sur le marché de l'occasion varie de 750 000 € à 1 000 000 €.
Ferrari propose régulièrement aux amateurs fortunés des voitures qui rassemblent en un seul modèle toutes les dernières connaissances techniques et technologiques de la marque. La Enzo, dessinée par Pininfarina, plus précisément par le japonais Ken Okuyama, est une synthèse entre la technologie et le design directement déclinés desF1 de la Scuderia Ferrari.
MOTEUR: La Enzo est une voiture à moteur central arrière avec une répartition du poids avant/arrière de 43,9/56,1 (en %). Son moteur est celui de la Ferrari F140, un V 12 à 65° doté de 4 soupapes par cylindre (48 en tout), un double arbre à cames en tête et d'une distribution variable. Elle utilise le circuit d'injectionBosch Motronic ME7 avec une aspiration naturelle. La capacité du moteur est de 5998 cm³ pour une puissance maximale de 485 kW soit 660 chevaux à 7800 tour/min et 657 Nm à 5500 tour/min. La ligne rouge du compteur se situe quant à elle à 8200 tour/min.

Chassis 

La Enzo a une transmission semi-automatique, aussi connue comme étant du même type que celles utilisées en Formule 1. On la contrôle à l'aide de manettes de chaque coté du volant qui déclenche un système d'embrayage robotisé. On trouve aussi une série de LED sur le tableau de bord indiquant au conducteur le moment approprié au changement de vitesse. Le temps nécessaire au changement de vitesse est d'uniquement 150 millisecondes. La transmission était d'une première génération "clutchless", c'est à dire sans embrayage avant qu'il n'y ait des plaintes sur ce trop brusque changement. D'autre part la voiture est une propulsion, dispose d'un différentiel auto-bloquant et d'un anti-patinage déconnectable.
La Enzo est portée par 4 suspensions indépendantes à pistons, à l'avant en triangle et à l'arrière en trapèzes superposés. L'amortissement peut être ajusté depuis la cabine et se complète par des barres anti-roulis à l'avant comme à l'arrière.
Par ailleurs ses roues sont de 483 millimètres soit 19 pouces. Le système de freinage est quant à lui assuré par des freins à disque carbone-céramique Brembo de 381 millimètres soit 15 pouces sécurisé par une ABS.

Performances 

La Enzo peut accélérer de 0 à 100 km/h en 3,65 secondes et atteindre une vitesse maximale de 363 km/h. Sa consommation urbaine est de 36 l/100 km en cycle urbain, 15,2 en cycle extra-urbain et 22,8 en cycle mixte. Son réservoir atteint quant à lui 110 litres.
Malgré ces performances exceptionnelles, la dernière Ferrari F430 Scuderia, une version plus sportive de la F430) s'est révélée capable d'atteindre les mêmes temps sur le circuit-test de Ferrari que la Enzo. Récemment le magazine Evo a testé la voiture sur le circuit de Nordschleife et a obtenu un temps de 7:25.21 au second tour.




PORSCHE CARRERA GT



La Carrera GT a été dévoilée lors du Mondial de l'automobile de 2000, et sa présentation a donné lieu à une mise en scène particulière de la part du constructeur : le jour de l'ouverture du salon, la Carrera GT descendit au petit matin les Champs-Élysées et termina sa course devant la pyramide du Louvre, où les agences de presse, invitées par Porsche, attendaient sans savoir quel véhicule allait leur être présenté. Ce fut au Mans que l'idée de produire une voiture de série dérivée de la GT1, fut tentée.

La Porsche Carrera GT n'est pas équipée du traditionnel flat-6 si cher à la marque de Stuttgart. Elle embarque un puissant V10 à 68° développant 612 chevaux à 8000 tr/min. Le couple quant à lui est de 590 Nm à 5750 tr/min, la zone rouge limitant les envolées lyriques à 8400 tr/min. Ce V10 compte 4 soupapes par cylindre, pour un total de 40, et cube 5733 cm³. La distribution est composée de deux doubles arbres à cames en tête, et est de type variable (Variocam).
La puissance est transmise aux roues arrières par l'intermédiaire d'une boite de vitesses manuelle à six rapports et d'un embrayage céramique.

Pour assurer un maximum de contact avec la route, Porsche a opté pour des pneumatiques généreux, 265/35 ZR19 à l'avant et 335/30 ZR20 à l'arrière. Le système de freinage est composé de disques carbone-céramique de 380mm sur les quatre roues.
Affichant un rapport poids/puissance de 2,255 kg/ch, la Porsche Carrera GT est capable de franchir le 0 à 100 km/h en seulement 3.9 secondes, et le 0 à 200 km/h en à peine 9.9 secondes. Le 0 à 300 km/h est expédié en 19 secondes. La vitesse de pointe annoncée est de 332 km/h.

Production totale: 1 300 exemplaires
Prix: 460 000 euros



bugatti veyron w16





La Bugatti 16.4 Veyron est actuellement la troisième voiture de série la plus puissante et la plus rapide au monde. Elle est assemblée en Alsace à Molsheim. C'est le seul modèle actuellement en production du constructeur automobile Bugatti Automobiles SAS. Elle a été dévoilée, pour l'essentiel, lors du Mondial de l'automobile de Paris en l'an 2000. Les premières Veyron sont sorties d'usine en octobre 2005.
La Veyron est fabriquée en petite série (300 exemplaires sont prévus, au rythme d'environ 75 par an1) dans l'Atelier Bugatti situé à Molsheim, berceau de la marque et site historique de Bugatti. Elle a été conçue entièrement en Allemagne par VAG-(Groupe Volkswagen) et toutes les pièces sont fabriqués par VAG-(Groupe Volkswagen) en Europe et assemblées par une petite équipe hautement qualifiées. Cinq personnes et trois semaines de travail sont nécessaires pour l'assemblage d'une Bugatti Veyron. Toutes les réparations relatives au moteur et à la carrosserie se font elles aussi à Molsheim. Chaque voiture porte une plaque avec son numéro de châssis.
Il n'était pas prévu au départ que la fabrication de la Veyron 16.4 fasse de Bugatti Automobiles S.A.S une société rentable (dans le sens de générer des bénéfices), mais plutôt d'offrir à Volkswagen, son propriétaire, une voiture de prestige.

Essais et tests avant la production définitive 

Avant que la version de production n'ait été lancée, onze prototypes ont été testés dans les mêmes conditions sur route ordinaires comme tous les véhicules, dans diverses conditions de conduite et de climat ; plusieurs de ces prototypes ont parcouru plus de 50 000 km à vérifier la fiabilité et les performance du véhicule.



Performances 

Sur le terrain d’essais Volkswagen de Ehra-Lessien, la Veyron 16.4 a dépassé les 400 km/h, atteignant la vitesse maximale moyenne de 408,45 km/h, performance vérifiée par le Service de contrôle technique de l’Allemagne du Sud, le « TÜV Süddeutschland ». Cette vitesse en a fait la voiture de série la plus rapide au monde En octobre 2005, la Veyron 16.4 a atteint les 415 km/h sur le grand Lac Salé situé dans l'Utah, record aujourd'hui dépassée par la SSC Ultimate Aero TT et la Koenigsegg CCXR.
  • Vitesse maxi  : mesurée par à 407 km/h sur l'anneau de vitesse de Volkswagen à Wolfsbourg.
  • 0 à 100 km/h : 2,5
  • 0 à 200 km/h : 7,3
  • 0 à 300 km/h : 16,7
  • 0 à 400 km/h : 55,6

Aérodynamique 



Version production
Avec de telles performances en vélocité, l’aérodynamique de l’ensemble est un élément essentiel dans la conception de l’auto. D’une part, la carrosserie doit offrir une résistance aérodynamique aussi faible que possible pour permettre des reprises même aux vitesses supérieures à 200 km/h tout en autorisant une vitesse maximale de plus de 400 km/h. D’autre part, la portance négative mesurée aux essieux avant et arrière doit être répartie de manière à ce que la voiture colle à la route. Dernier point : tous les agrégats de haute performance regroupés sous la carrosserie en aluminium doivent être refroidis de manière optimale, quelle que soit la vitesse.
Au cœur du dispositif de régulation se trouve un système hydraulique central géré par ordinateur, qui gère des appendices aérodynamiques et la garde au sol de la Veyron en fonction de sa vitesse. Pour augmenter la portance négative à l’avant, la partie inférieure de la carrosserie possède des clapets diffuseurs, disposés de chaque côté et pouvant se fermer ou s’ouvrir grâce à deux cylindres hydrauliques. Les flux arrières sont gérés par des diffuseurs inférieurs ainsi que par un aileron.
Lors de la conduite de tous les jours, la garde au sol est de 125 mm, aux deux essieux. Dans cette utilisation, les clapets de diffusion restent ouverts, l’aileron arrière et les spoilers sont accolés à la carrosserie.
À partir de 220 km/h, l’ensemble de la caisse de la Veyron s’abaisse automatiquement pour adopter une garde au sol de 80 mm à l’avant, 95 mm à l’arrière. Les clapets de diffusion demeurent ouverts, l’aileron arrière comme les spoilers s’extraient automatiquement. Dans cette position, définie comme celle de « handling », la portance négative augmente, tant à l’avant qu’à l’arrière du véhicule. Lorsque la vitesse retombe au-dessous de 140 km/h, l’aileron réintègre sa position de repos. Libre au conducteur de piloter au-dessous de 220 km/h avec une portance négative accrue : une touche sur la console médiane lui permet de sélectionner manuellement le mode « handling ».
À 375 km/h, la voiture subit une portance négative de 350 kg. La décision d’évoluer au-delà de cette vitesse nécessite une manipulation du pilote, ce qui doit lui permettre de confirmer sa connaissance du danger qu’une telle conduite implique. S’il estime qu’il peut frôler les 400 km/h, il doit donc utiliser une seconde clé, placée dans le cylindre à gauche du siège du conducteur. L’affichage mentionnera alors « Topspeed ». Pour des raisons de sécurité, il doit suivre une liste de contrôles indispensables. Dans cette configuration à grande vitesse, la carrosserie affiche une garde au sol de 65 mm à l’avant, de 70 mm à l’arrière. Les clapets de diffusion demeurent fermés et l’angle d’attaque de l’aileron arrière est réduit au minimum (le Cx baisse de 0,417 à 0,355) : la portance négative s’approche alors de zéro, afin de réduire au maximum la résistance aérodynamique

Le design 

Dessiné par le centre de design Volkswagen, la Veyron possède une carrosserie de forme ramassée, peu aérodynamique, d'une longueur de 4,4 mètres, d'une largeur de 2 mètres et d'une hauteur de 1,2 mètre. La face avant intègre la calandre en fer à cheval en hommage aux Bugatti historiques. La voiture est bicolore, les teintes pouvant être choisies par le client. La poupe est large, des feux ronds avec une sortie d'échappement centrale carrée, et de grosses écopes d'air latérales pour le moteur, dont les culasses ressortent de la carrosserie.
L'habitacle est tendu de cuir précieux, et la planche de bord est rehaussée par des touches d'aluminium poli ou bouchonné selon les endroits.

Le moteur 



Le moteur W16
Le moteur prévu par Ferdinand Piëch, n'existait pas dans le groupe VAG, et a du être entièrement conçu par Volkswagen pour la Veyron.
Le moteur est un moteur avec cylindres en W à 16 cylindres 64 soupapes composé de deuxV8 assemblés à 90°, de 64 cm de long pour 69 cm de large, et de 7 993 cm³ de cylindrée, alimentés par quatre turbocompresseurs. La puissance est de 1 001 chevaux à 6 000 tr/min, le couple de 1 250 Nm disponible dès 2 200 tr/min. Le passage de 0 à 100 km/h se fait en 2,5 secondes, de 0 à 200 km/h en 7,3 secondes, et de 0 à 300 km/h en 16,7 secondes. La transmission fait appel à une boîte DSG (Volkswagen) à sept rapports disposée longitudinalement devant le moteur central. La boîte DSG-Volkswagen a été améliorée pour offrir des passages de rapport aussi rapides que possible. Celui-ci est implanté devant l’essieu arrière. Tout le groupe est conçu comme un ensemble mécanique à carter sec pour abaisser le centre de gravité.
Lorsque la température des gaz s’échappant du moteur dépasse un seuil critique, l’aileron situé au-dessus s’ouvre automatiquement à un certain angle, dans une position, dite « cool down ».
Le système de refroidissement est complexe, composé de 11 radiateurs en tout, d'une capacité de 55 litres de liquide de refroidissement, et a été optimisé par divers tests dans des conditions de climat extrême.
  • 3 radiateurs pour le système de refroidissement du moteur ;
  • 1 échangeur de chaleur pour l'air-liquide intermédiaires ;
  • 2 pour le système de climatisation ;
  • 1 radiateur d'huile pour la boite de vitesses type DSG ;
  • 2 radiateurs d'huile moteur ;
  • 1 radiateur d'huile hydraulique pour le spoiler ;
  • 1 radiateur d'huile différentiel.

Les freins 

La Veyron 16.4 est équipée d’un système de freinage basé sur des disques en carbone/céramique de 40 cm de diamètre. Le freinage est assisté par l’aileron arrière, appelé « airbrake », dont la mise en action s’effectue avec la pédale des freins, dans la configuration « handling », à des vitesses entre 200 et 375 km/h. L’aileron arrière adopte alors un angle à 113° par rapport au sens de la marche, générant ainsi une résistance supplémentaire. Simultanément, la portance négative exercée sur la poupe s’accroît pour atteindre les 300 kg, en faveur de couples de freinage accrus sur les roues arrières. Cela se traduit par une réduction du transfert des charges vers l’avant du véhicule, conséquence d’une décélération rapide : de quoi stopper de 100 km/h à l’arrêt en 31,4 m, soit 2,3 secondes. À pleine puissance de freinage, il suffit de dix secondes à la Veyron 16.4 pour ralentir de 400 km/h à l’arrêt complet.

Le châssis 

La puissance de la voiture nécessite un très bon châssis, qui atteint la barre des deux tonnes. La structure de la coque est composée de deux éléments en carbone boulonnés (fabriqué chez l'italien ATR), le berceau avant est en aluminium extrudé, l'arrière est en acier inoxydable. Le titane est utilisé pour les moyeux, les étriers de frein, les ressorts et l'échappement.

Les pneus 

Les pneus de la Veyron ont été l'un des points durs de son développement. En effet, il fallait des pneus capables de résister à l'accélération, la vitesse élevée, dont la tenue de route était valable à toute vitesse et qui puissent durer. Ainsi ils ont été conçus par Michelin à partir d’une gomme spécifique, ils ont un profil adapté et un contrôle sophistiqué de la pression. Ils peuvent atteindre 445 km/h.







audi r8 v10


avec sa rigueur allemande, sa robe... à l'italienne et les 420 ch de son V8, l'Audi R8 a été la première GT à chasser directement sur les terres des Porsche 911 Carrera. Aujourd'hui, son V10 5.2 de 525 ch vient directement menacer la version Turbo. Voilà Stuttgart désormais prévenu !

Audi s'est pris le temps de la réflexion avant de débarquer dans le sérail des GT. Mais avec l'arrivée début 2007 de la R8, berlinette à moteur central aussi envoûtante à conduire qu'à regarder, la firme aux Anneaux a réalisé une attaque chirurgicale sur un segment un brin nombriliste. Ce pavé dans la mare a déjà trouvé près de 360 preneurs en France depuis sa commercialisation. Un joli score pour une auto si exclusive.

Mais sa version V8 4.2 de 420 ch n'était qu'une mise en bouche. La voilà aujourd'hui qui débarque armée d'un nouveau bloc : un V10 5.2 de 525 ch bien décidé à mettre à mal les Grands de ce monde : Porsche 911 Turbo, Ferrari F430 et Lamborghini Gallardo LP 560-4 en tête.






Parure haute couture

Audi R8 V10 5.2 FSI 525 ch
De prime abord, cette version V10 ressemble comme deux gouttes d'eau à sa petite sœur V8. La R8 reste la première Audi à être capable d'attirer autant les regards. Et si elle reprend le dessin impeccable et un rien BCBG que l'on attend d'une production de la firme aux anneaux, elle y ajoute une touche de magnétisme qui en font un objet à part, surtout une fois équipée de ses side blade en carbone optionnelles situées derrière les portes.

Cette version haut de gamme ajoute aussi quelques signes extérieurs de vitesse plus discrets, comme des jantes de 19" spécifiques, des entrées d'air latérales plus proéminentes, des baguettes de calandre chromées, des sorties d'échappement désormais ovoïdes, un extracteur et un diffuseur d'air laqués noir brillant ou encore des phares à LED. Mais irrémédiablement, notre regard vient se porter sur la vitre laissant deviner le moteur, et notamment ses collecteurs d'admission et une partie de ses couvre-culasses.






V10 italo-allemand

Audi R8 V10 5.2 FSI 525 ch
L'Audi R8 partage ce bloc avec sa cousine Lamborghini Gallardo LP 560-4, dans une version à peine assagie. Revue sauce Ingolstadt, ce V10 5.2 converti à l'injection directe entend offrir un caractère un peu plus civilisé qu'à bord de la volcanique Italienne et voit ainsi sa puissance ramenée de 560 à 525 ch. Pas de quoi toutefois aseptiser son caractère !

Le plaisir auditif débute au premier coup de démarreur : avant que le régime ne se stabilise, l'aboiement rauque vous renseigne immédiatement sur son pedigree sportif.

Un petit coup de première avec un tintement bien connu des "Ferraristes" grâce à la grille de sélection en aluminium et la R8 V10 s'élance en souplesse. Hormis une largeur imposante en ville, cette GT se caractérise par une étonnante douceur de conduite : embrayage doux à la course un peu longue, direction légère à basse vitesse et suspension étonnement conciliante. Certaines familiales sont moins confortables... 


Audi R8 V10 5.2 FSI 525 ch


A bas régimes, le V10 martèle un peu à la manière d'un V8, mais surtout il grogne comme le dernières générations de 
Flat Six Porsche. Une sonorité atypique sans doute due à l'injection directe. Souple et disponible à bas régimes, ce bloc reprend de manière plus tonique que le V8, mais son coffre —impressionnant dans l'absolu— pourrait presque décevoir de la part d'une telle mécanique. Une franche pression sur l'accélérateur suffit toutefois pour se rassurer sur le potentiel de la bête.








Bête fauve

Le V10 s'éclaircit alors la voix en émettant un cri rauque caractéristique, puis donne un premier coup de collier vers 3.500 tr/min. L'ascension du compte-tours se poursuit avec une poussée vigoureuse jusqu'à 6.000 tr/min. Au dessus de ce régime, il en rajoute une couche : les dix pistons deviennent alors hystériques, se déchaînent dans un concerto bien plus aigu et vous plaquent littéralement contre les sièges cuir Nappa de série. Avec un seul but en tête : aller chercher la coupure d'injection fixée à 8.700 tr/min !



Audi R8 V10 5.2 FSI 525 ch
A ce niveau, tout s'enchaîne très vite : pas le temps de s'attarder sur une aiguille de tachymètre qui semble prise de spasmes ni sur le paysage qui défile en accéléré, il faut déjà enclencher le rapport supérieur avec le petit claquement caractéristique de la grille en aluminium poli. Une manœuvre qui ne manque pas de charme, mais qui demande une certaine accoutumance en décomposant bien son geste.

Difficile, voire impossible alors de passer les vitesses à la volée, d'autant que le levier de vitesse en aluminium ne facilite pas la tache. Mais finalement peu importe tant le plaisir ressenti au volant est immense.






n châssis toujours exceptionnel

Plus encore que les montées en régime tonitruantes du V10, ce sont en effet ses qualités routières exceptionnelles qui font de la R8 une GT à part. Doté d'une stabilité et d'une tenue de cap impériales et bien aidée par une direction qui se durcit avec la vitesse, elle avale les grandes courbes d'autoroute avec une facilité déconcertante à des allures irréelles. Autant de qualités prévisibles sur un tel bolide.



Audi R8 V10 5.2 FSI 525 ch
En revanche, le fait qu'elle soit également capable d'avaler une petite départementale bosselée avec l'aisance d'une GTI l'est beaucoup moins ! Agile et précise grâce à un train avant ultra-mordant, l'Audi R8 V10 transforme le moindre tracé sinueux en spéciale de rallye, oubliant au passage ses dimensions imposantes (1.600 kg sur la balance pour 1,90 m de large). Un vrai vélo ! Le tout sans jamais maltraiter vos vertèbres grâce à un amortissement piloté Magnetic Ride absolument exceptionnel.

Capable d'encaisser de gros appuis sans mouvements de caisse parasites (comme toute bonne GT qui se respecte), la R8 V10 oublie également les trous et les bosses sur des routes défoncées en offrant un compromis confort / efficacité absolument bluffant. Attention toutefois de ne pas se laisser griser tant les vitesses atteintes sur route relèvent de la balistique. Terminons cette litanie de louange par un freinage absolument parfait et indestructible, surtout avec l'option disques en céramiques.







Une GT à tout faire

Au final, si cette R8 nous envoûte avec son V10 enchanteur, c'est avant tout son homogénéité qui impressionne. Sous une facilité de conduite apparente, elle cache en son sein une efficacité irréelle et même le grand frisson sportif tant attendu sur ce type de véhicule ultime.



Audi R8 V10 5.2 FSI 525 ch
Alors bien évidemment, à 146.800 € l'unité (soit 36.600 € de plus que la version V8), elle ne courra sûrement pas les rues. Mais pour ce prix, elle a au moins le mérite d'ajouter pour 18.360 € d'équipements supplémentaires, comprenant la sellerie cuir Nappa, les phares à LED, la suspension Audi Magnetic Ride, les rétroviseurs extérieurs escamotables, le GPS Plus, le changeur 6 CD, les sièges électriques, la sono Bang&Olufsen©, le Pack éclairage et l'Audi Hold Assist.

Les jusqu'au boutistes opteront quant à eux pour le mode "
full options" avec la boîte robotisée R Tronic (7.450 €), les freins céramique (9.850 €), ou encore quelques détails esthétiques parfaitement irrésistibles comme les side blade en carbone (2.260 €), le ciel de pavillon en Alcantara© (1.600 €) ou le compartiment moteur avec applications en carbone (3.500 €). Le nec plus ultra pour profiter de l'une des GT les plus abouties du marché.




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GT5 - 458 Italia


Vous l'avez compris, cette fin d'année sera riche en sortie majeure pour le monde de la simulation automobile sur console. Dans ce domaine, j'ai toujours l'impression ( n'en déplaise à certains... ) que Sony à un poil d'avance, notamment sur le plan graphique. Il est exact que Gran Turismo Prologue est une merde et que certains comportements sont inacceptables. Je ne m'avancerais donc pas encore sur le réalisme de conduite de ce nouvel opus. N'empêche, regardez cette vidéo de la toute nouvelle 458 Italia, c'est juste la plus belle vidéo de jeu ( c'est un trailer et non des images du jeu ) que j'ai jamais vu.
En parallèle, sachez que GT5 pourrait bien être doté d'une fonctionnalité dont je suis pour l'instant en attente d'être convaincu mais qui sur le papier est vraiment bluffante :
En association avec l'eye toy ( la caméra de la PS3 ) le jeu pourrait permettre au pilote d'avoir une image qui suit ses mouvements de tête ! on pourrait ainsi regarder à gauche et à droite ( pratique lors des dérapages par ex. ) ou pencher la tête dans les virages ( allez on le fait tous ! ;-). Le truc c'est que les démos sont toutes faites avec 3 écrans... et avec un simple écran je crains fort qu'on ne quitte rapidement la télé des yeux, ce qui n'aurait aucun intérêt... Alors à voir, mais ce que j'en retiens est que Sony continue de bosser pour essayer de re-passer devant son grand rival ( pourtant arrivé bien après ) de la XBox 360.