Cette année, je n’ai pas pu aller à Genève…et je regrette beaucoup eu égard au nombre de nouveautés, et au parfum si spécifique de ce Salon, empreint de luxe, de sportivité, et d’une réserve toute helvétique. Ferrari y a présenté la remplaçante de la 599 GTB, la F12 Berlinetta. Je vous invite d’ailleurs à aller voir le mini site qui lui est consacré, ça vaut le coup d’oeil.
De prime abord, ce qui surprend avec cette nouvelle Ferrari, c’est son design. Spectaculaire n’est pas un vain mot : cet engin est une pure sculpture. Mais à y regarder de très près, on constate surtout que c’est la soufflerie qui a dessiné la voiture plus que les designers. Le résultat est un impact visuel puissant. Alors que la 599 GTB était superbe, mais finalement peu exubérante, la F12 Berlinetta vous donne littéralement une claque, et lorgne du côté de Lamborghini. Elle est extravertie à outrance. Le diffuseur arrière est somptueux, le bouclier avant ultra agressif, et la vue de 3/4 montre un porte à faux très court. Les feux arrière sont tout simples, mais symbolisent parfaitement la marque, tout comme les 4 sorties d’échappement.
L’intérieur est moins novateur, et reprend les standars des dernières Ferrari, même si on note un effort significatif en terme d’aménagement intérieur. Le volant, les aérateurs, les palettes, les types de sièges sont donc assez proches de ce qu’on trouve d’ordinaire chez Ferrari. Attention, ça fait rêver toutefois .
Mais là ou Ferrari frappe encore une fois très fort, c’est sur la motorisation. V12 bien entendu, de 6.2 l de cylindrée, proposant 740 CV et 690 Nm. La F12 devient donc la Ferrari la plus puissante, et la plus rapide jamais proposée par la marque, avec plus de 340 Kmh, un 0 à 100 Km/h en 3.1, et surtout un comportement dynamique d’exception, qui la rend plus véolce que la très exclusive 458 Italia sur les pistes d’essais Ferrari. Si la 599 avait besoin du kit Fiorano et Handling GTC pour redevenir une pure sportive, il semble que la F12 Berlinetta n’ait pas besoin d’artifices supplémentaires. La boîte est obligatoirement robotisée, et quasi-parfaite comme toujours chez Ferrari.
Affichée à plus de 280 000 €, cette Ferrari vise clairement la Lamborghini Aventador. Cette dernière, ultra peformante et spectaculaire, voit donc arriver une concurrente très sévère. En effet, je constate un rapprochement entre les marques : Ferrari devient plus spectaculaire, tandis que Lamborghini travaille également la pure classe en plus de l’agressivité qui provient de ses gênes. In fine, entre les deux mon coeur balance…
Encore une fois, j’applaudis Ferrari pour sa recherche de performances, sa volonté de transcender ses derniers modèles et de les dépasser à tous points de vue. Quand on connaît déjà le niveau d’aboutissement d’une 599 GTB, on ne peut qu’être bluffé par cette F12 Berlinetta.
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