L’Aston Martin DB9 est somptueuse. Elle fait tourner les têtes dans la rue, et s’affiche comme une des GT les plus réussies du constructeur, avec un coup de crayon sublime, un V12 de 470 Cv, et une classe naturelle renversante. Et pourtant, cette auto hautement désirable a déjà…7 ans !
Au bout de 7 années, la très grande majorité des automobiles commencent à vieillir. Le fait qu’Aston soit une marque confidentielle permet effectivement à un dessin de durer plus longtemps, mais en réalité, il faut simplement reconnaître que la ligne de la DB9 est intemporelle, car particulièrement pure. D’ailleurs, le restyling qui frappe le modèle pour 2011 est très, très léger : le bouclier avant est à peine revu, les feux arrières à leds légèrement plus clairs, tandis que les optiques de phares sont assombries. Les jantes passent à 20 « , mais je ne trouve pas le dessin très classieux pour la marque. Dommage.
Pas de nouveauté en revanche dans l’habitacle, qui reste le cocon que l’on connaît. Le moteur n’évolue pas non plus, et seul le système de suspension repris des DBS et Vantage fait son apparition.
In fine, ce n’est pas le restylage qui est intéressant ici, mais de constater la capacité d’un constructeur d’exception à industrialiser des modèles somptueux, qui s’affranchissent complètement des délais habituels de renouvellement de gamme. La DB9 est un must automobile, donc chapeau à Aston, et merci pour conclure de ne pas massacrer la ligne avec des appendices dynamiques douteux, sous prétexte de renouvellement.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire