Dans le cadre du congrès Mobilis, qui se tenait à Belfort, j'ai animé une table ronde fort instructive sur le thème de l'intégration du smartphone en voiture. Une conférence qui a porté à la fois sur la sécurité (restriction de certaines fonctions, priorité des informations essentielles pour la conduite), les applications et les réseaux du futur (4 G). Se sont ainsi exprimés Delphi, ESG, Orange et TomTom. Ce que je retiens, c'est qu'il est nécessaire de se coordonner, entre constructeurs, équipementiers et pouvoirs publics - avec évidemment l'implication de l'opérateur télécom et des fabricants de téléphones - afin que l'on donne un cadre à l'utilisation des applications en voiture. L'idéal serait de filtrer les fonctions en fonction de la situation, de telle sorte par exemple que l'on n'aie pas à lire des mails en roulant, et encore moins de mettre à jour son profil Facebook. Techniquement, beaucoup de choses sont possibles. Grâce à la 4 G, on aura encore plus de contenu et de données. La reconnaissance vocale, accessible par le cloud computing, va également beaucoup contribuer à simplifier certaines opérations. Et surtout, l'apport des réseaux permet de porter à la connaissance du conducteur des infos pertinentes et même indispensables (trafic, alertes météo, etc...). Mais, le point clé c'est avant tout la sécurité. Si rien n'est fait, pour éviter à des inconscients d'écrire des SMS au volant et de regarder des vidéos en roulant, alors la réponse des pouvoirs publics sera brutale. Et le smartphone sera définitivement banni en voiture. Ce qui sera une solution satisfaisante pour personne.
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