A l'été 2010, la NHTSA a ouvert une enquête concernant les 1993 à 2004 Jeep Grand Cherokee pour un potentiel problème de réservoir à essence pouvant s'enflammer en cas de collision arrière.
En gros deux ans plus tard, les investigations continuent et sont même élargies. Aux 3 millions de véhicules initialement concernés sont ajoutés les 1993 à 2001 Jeep Cherokee et les 2002 à 2007 Jeep Liberty. Au total, ce sont 5,1 millions de SUVs qui sont concernés.
La NHTSA a enregistré 15 décès et 41 blessures liés à cette histoire. Elle a constaté que le risque d'incendie en cas de choc arrière est supérieur sur les Jeep que sur des autos qui n'appartiennent pas au groupe Chrysler (GM, Ford et Toyota). La place du réservoir, entre le pare choc et l'essieu arrière, et sa matière plastique en seraient les responsables.
Chrysler réfute ces conclusions. Une étude réalisée par ses soins portant sur plus de 21 000 Grand Cherokee 1993-2004 laisse apparaître qu'il n'y aurait pas davantage de risque d'incendie que chez la concurrence et le constructeur n'a pas de raison de penser qu'il pourrait en être autrement pour les autres modèles.
A Auburn Hills, on déclare toutefois collaborer pleinement avec les fédéraux et on souligne qu'il s'agit d'une enquête et pas d'un fait établi.
La NHTSA peut ordonner un rappel ou classer l'affaire sans donner de suite.
Via Detroit News, Chrysler
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