Ce modèle repose sur la plateforme Belvedere de la 1968 Plymouth GTX mais le moteur standard est différent. Exit le gros 7,2 litres Magnum, même si quelques éléments de celui-ci sont repris, la Road Runner accueille un 6,3 litres Mopar avec carburateur quadruple corps.
Il développe 335 chevaux et 576 nm. De série, il est associé à une boite manuelle 4 rapports mais une automatique 3 rapports TorqueFlite est proposée contre supplément.
Pour assurer un bon comportement routier et un bon freinage, la suspension se veut sportive et les 4 freins à tambours sont renforcés. Des disques à l'avant sont en option.
Finalement, c'est dans l'habitacle que le client peut constater à quel endroit Plymouth a réduit les coûts : présentation austère et équipement pauvre sont au programme, il y a que peu d'options pour améliorer l'ordinaire.
Le coup de génie est surtout d'ordre marketing. La marque a payé 50 000 dollars à Warner Bros pour avoir le droit de décorer son modèle avec le fameux Bip Bip qui crée tant de malheurs au Coyote. Ce qui devait être une simple "cerise sur le gâteau" est devenu un véritable succès. 2 500 ventes étaient espérées, ce sont 44 589 personnes qui ont signé un bon de commande pour une Road Runner 68.
Malgré une masse contenue et la vitalité du V8, il faut 15 secondes pour le 1/4 de mile, un chiffre un peu décevant. Qu'à cela ne tienne, un pack avec essieu hautes performances à 88 dollars est au programme.
Toutefois pour descendre à 13,5 secondes à la vitesse de 168 km/h ou faire un joli 5,5 secondes au 0-60 mph, il faut choisir le 7 litres Hemi de 425 chevaux 5000 tr/min et 664 nm à 4000 tr/min, seulement 1019 clients vont le faire. Notons que les freins à disques avant et la direction assistés sont de chères options
Dernière anecdote, le klaxon qui sonne comme le célèbre oiseau qui prête son nom à la voiture, les mauvaises langues disent qu'il sonne surtout comme le klaxon d'un camion de livraison.
Via Auto Editors of Consumer Guide
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