Dans le rapport remis au Président de la République par Alain Juppé et Michel Rocard, qui étaient chargés de définir les axes du grand emprunt, on peut lire que l'accent est mis sur la recherche et l'innovation. Au rayon des nouvelles technologies, c'est l'aéronautique qui est la mieux servie pour développer l'avion du futur (plus économique en carburant), mais l'automobile n'est pas oubliée. Le grand emprunt prévoit 1 milliard pour les véhicules du futur et 2,5 milliards pour les villes durables. On peut lire ci-contre les chiffres (source : Les Echos).
S'agissant de la mobilité du futur, il faut espérer que ces fonds ne vont pas servir à optimiser les moteurs thermiques des véhicules des constructeurs français, mais bel et bien à financer des solutions de rupture. Le monde change et la propulsion électrique (à batterie, en mode hybride ou à pile à combustible) est à développer au plus vite. Les pôles de compétitivité, qui ont plein de projets et des idées plus novatrices, peuvent accompagner ce changement. Il faut aussi préparer l'infrastructure avec des bornes de recharge facilement accessibles.
L'autre grande idée est de développer ce qu'on appelle les villes durables. Cela passe par une réorganisation du transport (auto partage, transports en commun plus efficaces et bien connectés), la création d'éco quartiers et le développement du numérique. Avec des infrastructures digitales (des réseaux intelligents et à haut débit), on a moins besoin de se déplacer pour certaines tâches et tout cela bénéficie in fine à l'environnement. On devrait assister à un foisonnement de services (infos en temps réel sur les différents modes de transport, géolocalisation) pour se déplacer et vivre mieux.
Bref, si tout cela est appliqué, la France pourrait se projeter dans le XXIème siècle et proposer de nouvelles formes de mobilité.
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