C’est la première fois qu’un pays arabe s’engage dans un projet d’une telle ampleur relatif à la mobilité propre et durable. L’objectif du gouvernement jordanien est de construire un véritable réseau de transports non polluants, composé à la fois de véhicules électriques, d’usines de recharge de batteries mais également de stations de charge solaire haute performance. Le pays, voisin d'Israël, souhaite dupliquer ce que va faire Better Place à partir de l'année prochaine. Et pour cela, il a fait appel à un consortium composé de Matra M&S, AllCell Technologies et DBT.
Le ministre de l’environnement jordanien, Hazem Malhas, a souligné que les véhicules électriques importés seraient exemptés de taxes douanières et que le gouvernement mettrait en place des incitations pour en accélérer la diffusion. Les véhicules concernés (vélos, scooters et voitures légères GEM) seront adaptés aux courtes distances et mis en exploitation dans des sites pilotes en milieu urbain et en zones touristiques. L'infrastructure de recharge sera assurée par DBT, le leader mondial de l’ingénierie dans ce secteur. Originaire de Douai, l'entreprise est largement implantée dans les pays du Golfe grâce à ses filiales en Syrie, au Qatar et à Abou Dhabi. Le patron de la société, Hervé Bogholtz, a d'ailleurs signé un accord avec le gouvernement jordanien visant à mettre en place un programme "pilote" équipé de stations de charge solaire pour les voitures et les bicyclettes à propulsion électrique ainsi que des chargeurs pouvant être utilisés à domicile. Ce programme axé sur les destinations touristiques d’Aqaba, de Petra et d’Amman (capitale de la Jordanie), débutera dans les trois prochains mois.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire