La NHTSA a procédé le 12 mai dernier dans un centre du Wisconcin à un test de collision latérale sur une Chevrolet Volt avant de la laisser sagement garée pendant trois semaines, période à l'issue de laquelle la Chevy a pris feu, un incendie assez sérieux pour endommager les voiture à côté. L'origine de celui-ci pourrait se situer au niveau de la batterie lithium-ion. Si la NHTSA n'a as encore officiellement fait d'annonce (la fuite vient d'un officiel et de trois autres sources), elle a pris contact avec les constructeurs qui commercialisent ou vont commercialiser des voiture équipées de batteries lithium-ion (GM, Ford, Nissan mais pas Toyota qui en utilise d'autres).
Jim Frederico, ingénieur en chef de GM, a réagi en affirmant collaborer pleinement avec la NHTSA mais il se veut dès aujourd'hui rassurant : la Volt est une auto sure, il n'y a pas davantage de risque d'incendie avec elle qu'avec une voiture carburant à l'essence. LG Chem, le fournisseur de la batterie de la Volt, déclare lui aussi collaborer à l'ensquête en cours.
Ne versons pas encore dans la paranoïa, l'Agence Fédérale a crashé de nouveau une Volt au mois de juin et celle-ci ne s'est pas enflammée. Greg Martin, un porte parole de GM, est clair : en cas d'accident, si le protocole en matière de sureté est respecté alors il n'existe aucun risque d'incendie. Il rappelle qu'il en existe également sur les autres autos. La NHTSA et le Département à l'Energie vont toutefois procéder à de nouvelles expériences sur les batteries de la Volt dès la semaine prochaine. Normalement une batterie lithium-ion ne peut pas prendre feu sauf si les cellules sont percées par de l'acier ou un autre métal ferreux, ça n'arrive pas souvent.
Tesla et Nissan ont réagi en ne manquant pas de faire savoir qu'il n'y avait eu aucun incendie chez eux.
Via Bloomberg
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