Dans le dernier numéro de son excellent magazine en ligne "Dialoge", consacré à la technologie, Audi se penche sur la mobilité à l'horizon 2050. C'est un exercice de prospective difficile, évidement. Mais, voici comment Stefen Sielaff, le nouveau patron du design, voit l'avenir. D'ici 40 ans, une majorité de terriens (90 %) vivront en ville et en bonne partie dans des mégalopoles, où le centre sera réservé à des véhicules zéro émission. Le véhicule sera également connecté, grâce à la technologie Car to X, qui le fera dialoguer avec l'infrastructure et les autres véhicules. La conduite sera probablement aussi automatisée. Pour imaginer les véhicules d'après après demain, le designer essaie de s'inspirer de la forme des avions pour concevoir des autos profilées et ultra légères.
La conception des futurs modèles sera radicalement différente par rapport à ce que nous connaissons aujourd'hui. La motorisation électrique va permettre de plus en plus de s'affranchir du format classique : moteur à l'avant, habitacle et coffre à l'arrière. Des fils électriques vont remplacer les liaisons mécaniques, ce qui libérera de l'espace. De même, les sièges du futur n'auront plus besoin de châssis et prendront moins de place. Par ailleurs, de nouveaux matériaux ultra légers (des polymères comme par exemple la cellulose) vont autoriser des formes plus libre, car on pourra obtenir des parois minces et une structure auto porteuse. La silhouette fera plus penser à une oeuvre d'art sur roues. A l'intérieur, le conducteur et les passagers feront plus corps avec le véhicule, avec des interfaces davantage basées sur le sensoriel que sur les boutons et les commandes classiques. Ces formes futuristes sont étudiées en 3D, avec des outils très sophistiqués.
Une chose est sûre : Audi souhaite que la voiture de 2050 soit légère et élégante, avec des formes qui la rendent dynamique même à l'arrêt.
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