Ford est en phase de lancement de son 2013 C-MAX qui est, je le rappelle, disponible en deux versions : une hybride qui consomme 5 l/100 km quel que soit le type de route sur laquelle vous circulez et une version Energi (plug-in hybrid) qui débute à moins de 30 K$ une fois l'aide fédérale défalquée, cette dernière arrive en novembre.
Ce modèle est également historique pour l'ovale bleu, voici pourquoi.
Amy Machesney, la responsable marketing du C-MAX explique qu'il s'agit du premier minivan du segment C en Amérique du Nord, il porte un nouveau nom, c'est la première offre du constructeur en plug-in et c'est le premier véhicule dont la gamme ne propose que des hybrides.
Sur ce dernier point il s'agit d'une rupture, qui a failli ne pas se faire, avec la politique antérieure qui consistait à hybrider des automobiles également disponibles avec de "simples" moteurs thermiques, Escape ou Fusion. Ford n'abandonne toutefois pas ce genre d'offre comme le prouve les nouvelles Fusion et Energi ou encore l'étude d'un F-150 hybride.
A Dearborn, on a toutefois fait les comptes et on s'est aperçu que la famille Toyota Prius pèse 73% du marché des hybrides à elle seule aux USA. Au 31 juillet, elle est partie à 143 297 exemplaires contre seulement 10 666 pour la Chevy Volt ou l'ensemble des Ford électrifiées, ces dernières représentent donc chacune 4% de ce marché. Du coup, souhaiter que les clients associent le nom de C-MAX à hybride comme ils le font avec la Prius prend tout son sens.
Reste à savoir si les amateurs de voitures hybrides penseront à la C-MAX. Ford n'espère pas forcément en vendre énormément et l'usine qui les produit, Wayne dans le Michigan, fabrique également les Focus (y compris électrique) ce qui limite le risque de fermeture si ce devait être un échec commercial.
Son style, ses performances et sa grille tarifaire agressifs devraient l'aider à faire son trou d'après Jim Hall de 2953 Analytics à Birmingham, Michigan.
Via USA Today
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