Pour résumer, toutes les aides à tous les niveaux pour le développement et la production de la Volt sont additionnés, les 26% de GM détenus par l'administration américaine ne rentrent pas dans le calcul. Hohman y ajoute les sous-traitants qui ont bénéficié de crédits, prêts et autres incitations fiscales.
Des exemples sont cités : 105,9 millions de dollars de subventions du DOE sont partis dans l'usine de Brownstown qui assemble les batteries, 106 millions ont été accordés pour l'usine d'assemblage de Detroit Hamtramck ou encore 100 millions (sous forme de subventions et d'incitations fiscales) à la société Compact Power qui fournit les batteries à Chevrolet.
Après de savants calculs, Hohman arrive à un chiffre de 3 milliards (dont il reconnaît toutefois qu'ils n'iront pas uniquement à la production ce modèle mais il ne prend pas en compte non plus les sociétés ayant concouru pour être fournisseurs de batteries pour la Volt et qui ne le sont finalement pas, par exemple A123 Systems ) et à la conclusion suivante, sachant que la Volt a été vendue à 6000 unités, le contribuable a dépensé pour chaque exemplaire et selon son lieu de résidence entre 50 et 250 k$.
Avec 3 milliards en poche, vous pouvez vous offrir 75222 Volt à un prix catalogue de 39828 dollars.
Un responsable de la communication de GM à Washington Greg Martin fait remarquer que ces aides fédérales font partie d'un investissement flobale de celui-ci dans les batteries, il ajoute que Japonais et Coréens en ont bien profité aussi et même plus que GM. Il critique aussi le mode de calcul simpliste et sélectif d'après lui.
Via CapCon
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