L'Etat fédéral américain reste peut être le plus gros actionnaire de GM avec 26% des parts de l'entreprise (après l'avoir sauvé de la disparition pure et simple en 2009) mais ça n'empêche pas le constructeur automobile de déclarer les candidats à la magistrature suprême Obama et Romney "persona non grata" dans ses usines jusqu'au lendemain de l'élection. Deux raisons sont avancées pour justifier cette position :
- La première est que la clientèle est composée de démocrates, de républicains et d'indépendants. Fâcher les uns pour faire plaisir aux autres n'est pas forcément très opportun, d'autant que tous ont contribué au renflouement de l'entreprise en 2009.
- La deuxième est que General Motors ne veut pas devenir un sujet central de la campagne électorale, il souhaite plutôt que les Américains voient son passé récent comme étant finalement une "success story". Pour résumer, GM veut se débarasser de son surnom de "Government Motors".
Autre signe qui ne trompe pas par rapport à cette volonté du géant de Détroit, un lobbying très discret par rapport à certaines questions fédérales ces derniers mois notet des analystes.
Le choix de Paul Ryan comme colistier de Mitt Romney devrait aider à la chose, celui-ci ayant soutenu le plan de sauvetage de l'industrie automobile américaine.
Le vice-président de GM pour la politique publique au niveau global Bob Ferguson déclare "nous tenons à mettre toute notre énergie dans la vente de nos voitures et trucks" il ajoute "c'est un euphémisme de dire que nous ne pouvons pas attendre novembre pour le faire".
Via USA Today
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