Adieu les GPS avertisseurs de radars et place aux avertisseurs de "zones dangereuses". A l'issue d'une réunion entre l’AFFTAC* (association qui représente les fabricants d’avertisseurs de radar) et Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, un accord a été conclu. Les dispositifs GPS proposés par Coyote, Inforad, Wikango et consorts ne seront pas interdits. Mais, ils seront modifiés pour signaler aux automobilistes les limitations de vitesses en cours, ainsi que les zones à risques et le trafic. Ils ne pourront plus indiquer où se trouvent les radars fixes et mobiles.
Claude Guéant et l'AFFTAC ont convenu d'engager "un travail en commun en vue de développer un ensemble de fonctionnalités contribuant à améliorer la sécurité routière. Le fin mot de l'histoire est que c'est l’Etat qui donnera les informations aux diffuseurs. Les fabricants auront accès à la carte de France des points noirs (qu'il sera intéressant d'analyser), tels qu'ils sont répertoriés par les services de l'équipement. Et au final, les appareils se contenteront d'afficher "les secteurs routiers accidentogènes", sur leur longueur. On ne sait pas encore dans quelle mesure l'aspect communautaire sera préservé.
C'est donc la fin programmée des GPS avertisseurs de radars, tels qu'ils ont été conçus à l'origine.
*Association Française des Fabricants et utilisateurs de Technologies d’Aide à la Conduite
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