mercredi 25 janvier 2012

La nouvelle Mercedes SLK III 3 2011


Hormis sa calandre plus agressive, le nouveau SLK choisit le conservatisme. Il se distingue toutefois par son toit vitré électrochrome, inédit à ce niveau de gamme.

On le sait, le SLK de 1996 (type R 170) fut le premier à avoir réintroduit, quelques décennies après la Peugeot 601 Eclipse, le toit rigide escamotable en grande série. Depuis, une catégorie à part entière est née : de la 206 CC jusqu'à la dernière Renault Wind, les "coupés cabriolets" ont presque supplanté les cabriolets à toit souple, désormais cantonnés au haut de gamme. Preuve de l'efficacité d'une formule qui va fêter cette année ses quinze ans, mais oui !

Les années n'ont pas altéré son efficacité et la deuxième génération de SLK (R 171), apparue en 2004, n'a évolué qu'avec prudence. Son remplaçant choisit la même attitude. Certes, sa face avant se montre beaucoup plus agressive. Comme le CLS, le petit roadster intègre la calandre béante du SLS. A l'arrière, les feux grossissent considérablement, au point de déborder massivement sur les ailes. Comme il se doit, des feux de jour à diodes prennent place sur le bouclier.

Difficile d'être enthousiasmé par ces modifications, qui sont loin d'affiner la ligne du modèle. En la matière, le SLK originel a encore quelques leçons à donner à ses descendants. En revanche, son héritier peut se targuer d'être plus aérodynamique : son Cx passe de 0.32 à 0.30.

Le SLK s'inspire également du SLS à l'intérieur, cette fois pour le meilleur. Le dessin de la planche de bord apparait presque identique, jusqu'à reprendre les mêmes aérateurs circulaires chromés. L'ambiance est à la fois sportive et épurée. Selon Mercedes-Benz, la qualité est également au rendez-vous : même les versions de base auront droit à des inserts en véritable aluminium.

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Le SLK III (type R 172) s'offre tout de même une belle innovation sous la forme d'un toit vitré électrochrome baptisé "Magic Sky Control". Grâce à une simple pression sur un bouton, il peut s'obscurcir, façon de se protéger du soleil quand il se fait trop violent.

Il ne s'agit pas d'une première, même au sein du groupe Daimler. La Maybach 62 dispose d'un équipement similaire. Toutefois, la technologie utilisée par la SLK est différente : plutôt que d'employer des cristaux liquides, elle utilise une réaction d'oxydoréduction, à l'instar de la Ferrari Superamerica de 2005. Si le système de déflecteur mobile "Aircap" de la Classe E n'a pas été repris, le roadster Mercedes-Benz s'offre un filet anti-remous d'un nouveau genre. Des parois en plexiglas situées derrière les arceaux pivotent pour former un filet efficace et esthétique.

Difficile de savoir à ce jour si le nouveau SLK reprend les trains roulants de son prédecesseur. Tout au plus Mercedes consent-il à révéler qu'il pourra bénéficier d'un châssis sport et en option d'une suspension active. Par ailleurs, Mercedes-Benz a veillé à limiter l'inflation pondérale : le capot et les ailes sont désormais en aluminium. Toutefois le constructeur n'a pas encore communiqué la masse de son roadster.

Du côté mécanique, pas de surprise : chez Mercedes-Benz, l'actualité des moteurs est depuis longtemps déconnectée de celle des modèles. En entrée de gamme les 4 cylindres turbo de la Classe C remplacent les anciens blocs à compresseurs. On retrouve donc le 1.8 en version 184 ch (SLK 200 BlueEfficiency) et 204 ch (SLK 250 BlueEfficiency). Le SLK 350 hérite quant à lui du V6 3.5 qui passe à 305 ch. A noter que tous les moteurs seront équipé d'un système d'arrêt redémarrage automatique. Enfin, des rumeurs évoquent l'arrivée prochaine d'un Diesel. Mercedes-Benz osera-t-il un tel sacrilège ?

Les Allemands peuvent passer commande dès la semaine prochaine. Outre Rhin, les tarifs démarrent à 38.675 euros pour le SLK 200. Le SLK 250 et le SLK 350 sont facturés quant à eux respectivement 44.256 euros et 52.300 euros.

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