Le journal "Le Monde" accueillait aujourd'hui dans ses locaux un colloque sur la voiture "servicielle". Organisé avec l'aide du groupe Chronos (spécialiste de la mobilité urbaine), ce rendez-vous avait pour objectif de montrer que l'on passe de l'objet (le véhicule) à un service (auto-partage, co-voiturage, articulation avec les transports en commun). Beaucoup d'acteurs étaient présents, dont PSA pour les constructeurs, mais surtout des opérateurs (Orange pour la téléphonie mobile, la SNCF qui s'intéresse à l'autopartage et bien d'autres encore). On change d'époque avec l'arrivée programme d'Autolib et ses véhicules que l'on pourra localiser et garer dans des stations dédiées à cet effet.
Clairement, l'automobile est associée à la liberté individuelle. Elle permet de retrouver à bord une partie de son univers (l'audio avec le lecteur MP3 ou la clé USB et ses contacts grâce au kit mains-libres). Mais, il faut que l'auto change pour devenir plus propre et communicante. Le conducteur pourra recevoir en temps réel de l'information sur le trafic et les places de parking disponibles et - éventuellement, car les infos existent mais ne sont pas partagées par les opérateurs - des données pour pouvoir garer son véhicule et continuer son voyage par un autre mode.
Le débat que j'ai vu sur le thème "passer de la voiture à vivre à la voiture vivable" me conforte dans l'idée que ce ne sont pas les constructeurs qui pourront proposer de tels services. Ils restent trop centrés sur le véhicule.
En revanche, un opérateur (Veolia, RATP, Vinci ?) finira bien un jour par proposer un service qui regroupe toutes les sources de données. Et, pourquoi pas dans le cadre d'une application pour l'iPhone ou tout autre Smartphone (Google pourrait très bien le faire aussi et le proposer sur sa plateforme Android)...
En tout cas, toutes les briques existent pour que l'on puisse voir apparaître la voiture "servicielle".
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