vendredi 19 octobre 2012

Essai transformé pour la Nissan Leaf (première partie)

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Enfin... J'ai pu en avant-première* prendre le volant de la première Nissan électrique au Portugal, à quelques mois de son lancement. La Leaf répond aux attentes et se montre à la fois performante et douce à conduire. Mais pourquoi donc le Portugal ? Parce que c’est le premier pays où la Leaf sera lancée en janvier 2011. C’est aussi une nation où le gouvernement a beaucoup investi sur l’électrique avec 1500 prises, dont 50 en recharge rapide dans le cadre du projet Mobi E. En guise de clin d'oeil, le constructeur japonais a choisi de faire le lancement au musée de l'électricité de Lisbonne. La capitale portugaise a donc été le théâtre de notre essai. Je vais vous en parler en deux fois, avec mes premières impressions aujourd'hui et la stratégie de Nissan en ce qui concerne la voiture électrique demain.

Voir la vidéo de la Leaf à Lisbonne :



Comme sur toute voiture électrique, il ne se passe rien quand on appuie sur le bouton start. Mais, par la suite non plus… Le silence est encore plus religieux qu’à bord d’une Infiniti et c’est à peine si on entend le sifflement du moteur électrique. Le seul bruit qu’on entend, de l’extérieur, est celui d’un petit bruiteur qui s’active à faible allure dans le trafic et en marche arrière.
Vous voulez voir à quoi ressemble l'intérieur ?

Voici la vidéo :



Au volant, la Leaf se montre étonnamment maniable. On se croirait dans une Clio, alors que c’est une auto de 4,45 m, de la taille d’un SUV du type BMW X1. Avec un couple équivalent à un moteur V6 essence (280 Nm), la Leaf a des reprises très franches. Pas de souci pour s’insérer dans le trafic et même pour faire un trajet (court) sur l’autoroute, qu’autorise sa vitesse maxi de 140 km/h. Mais, il vaut mieux l’utiliser en ville et jouer le jeu de l’éco conduite. Plus vous êtes doux sur la pédale d’accélérateur, plus vous faîtes pousser d’arbres sur le tableau de bord. Et ça se voit au niveau de l’autonomie. Un ordinateur recalcule en fonction de la conduite l’état de la charge et le convertit en km et en temps. Le GPS tient compte également de l’autonomie pour proposer des itinéraires et affiche la liste des bornes de recharge. Au Portugal, où on en trouve déjà, nous avons pu voir que cela fonctionne. Le système est mis à jour en temps réel par liaison satellite, grâce à la technologie issue de Carwings (le service télématique de Nissan au Japon).

Voir le diaporama de l'essai :



A ce propos, comment se déroule la recharge ?

Voir la vidéo :



Verdict donc : une Leaf qui tient ses promesses. On peut toujours discuter le design, mais Nissan a soigné l’aérodynamisme et il n’y a rien à redire en ce qui concerne le comportement routier. Alors, que dire côté défauts ? Outre l’autonomie qui sera toujours insuffisante pour certains, le parti pris de l’allègement se traduit par une finition plus « cheap ». Comme toujours, la version de série déçoit toujours un peu par rapport au concept cars et aux salons. Ma co-équipière (Maria, une journaliste autrichienne) a trouvé que le câble de recharge n'était pas évident à utiliser. Il faut le replier après usage dans une petite housse dans le coffre. On verra à l'usage combien auront la patience de le faire.
La suite demain de mes impressions...

*Je suis en effet le premier journaliste français à venir sur les essais internationaux à Lisbonne, une semaine avant les autres. Mais, quelques confrères qui font partie du jury de la Voiture de l'Année (COTY : Car Of The Year) ont pu faire un bout d'essai, dont Le Figaro qui a été agréablement surpris.

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