e nombre de milliardaires en Chine explose. De quoi donner envie à la marque Ferrari d’organiser des évènements originaux pour les séduire… Au risque de s’aliéner le reste de la population ?Si, pendant longtemps, le patrimoine en Chine a été méprisé par le pouvoir communiste, les mentalités changent : le nationalisme chinois puise dans les vestiges de son Histoire une grande fierté. Et c’est une véritable atteinte à la conscience chinoise qui a été commise par un concessionnaire Ferrari.
Afin de présenter une série spéciale de sa 458, Ferrari a vu les choses en grand. La marque a fait hisser le véhicule sur une muraille chinoise, au-dessus d’une porte vieille de bien des siècles : elle devait trôner au coeur de ce qui s’annonçait comme une réception délicieusement branchée. Mais voilà, un employé a eu envie de faire vrombir le moteur et finalement, s’est laissé allé à quelques dérapages. Mais voilà, la Muraille de Chine n’est pas le circuit de Monza, et la petite démonstration a laissé des traces… indélébiles !
On peut donc comprendre la colère des citoyens chinois, dont un monument exaltant leur puissance militaire passée a été abîmé par une voiture européenne, qui en plus d’en abîmer la chaussée, aurait par ses vibrations ébranlé les structures. La marque s’est excusée, rejetant la faute de cette malencontreuse démonstration sur le concessionnaire local, et a promis qu’elle veillerait qu’un tel incident ne se reproduise plus.
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