A l'occasion d'une grande conférence, qu'il organise tous les ans ou les deux ans, à Boxberg en Allemagne, l'équipementier Bosch fait le point sur ses recherches pour la voiture du futur. Les thèmes tournent en général autour de l'ESP et des motorisations. Cette année, il a été question de la voiture hybride et électrique, mais, le plus intéressant selon moi, est l'utilisation de la navigation GPS comme "capteur" afin d'optimiser les équipements de sécurité.
L'idée n'est pas nouvelle, mais il faut rappeler que Bosch a été le premier à présenter un système de navigation, avec le Travel Pilot, dès 1989, et qu'il a commencé à équiper la Mercedes Classe S avec l'APS en 1998.
Le souhait de Bosch, donc, est de lier les données en provenance des capteurs (ESP, radars, vidéo, direction, boîte de vitesses) avec celles fournies par le système de navigation. Il serait donc possible d'être prévenu à l'avance que le prochain virage est dangereux et qu'il conviendrait de ralentir. Les freins seraient prêts à intervenir, de même que les ceintures de sécurité, au cas où... Dès 2012, il sera possible également d'optimiser le fonctionnement des phares tournants, en liaison avec la carte numérique.
De la même façon, les données transmises par le moteur pourraient inciter le système de navigation à calculer une route sollicitant moins la mécanique et faisant moins consommer de carburant. Ce sera surtout utile pour les véhicules hybrides et électriques.
A terme, le GPS sera donc non plus seulement un équipement de confort, mais aussi un équipement de sécurité. Il pourra par exemple prendre en compte la proximité d'une école ou d'un hôpital pour recommander une vitesse et alerter en cas de perturbation liée au trafic. Grâce à l'horizon électronique (le système sait comment se profile une route que le conducteur ne voit pas encore), la conduite n'en sera que plus efficace.
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