Comme j'ai déjà eu l'occasion de le souligner, la Banque Européenne d'Investissement fait pression sur Vladimir Antonov pour qu'il rachète son prêt (280M€). C'est pourquoi elle dit "non" à sa venue au capital de Saab en faisant valoir sa clause d'ownership - classique pour ce type de financement - qui de fait est devenue une clause d'"obstruction", si on me permet l'expression, puisque de la sorte elle s'en sert pour sortir définitivement de Saab, sans doute sous la pression d'un gouvernement suédois. Ce dernier n'entend peut-être pas grand chose à la question de l'industrie automobile de son pays mais ce qui est sûr désormais c'est qu'il ne souhaite plus s'immiscer dans une société détenue des fonds étrangers (hollandais en l'occurence depuis le rachat par Swedish Automobile, ex-Spyker).
Or, d'après le blog Life with Saab, Swedish Radio rapporte ce matin que Lars Carlström, officiellement le porte-parole de Vladimir Antonov, a dit qu'il y a désormais des "signaux positifs en provenance de banques commerciales pour racheter le prêt de la BEI :
"We have received new indications now that has changed the picture, and we have a good chance of finding a solution," Carlström tells Swedish Radio.Sur la question de savoir où ils en sont alors sur ces négociations, Carlström se contente de répondre qu' "ils reviennent de loin, qu'il y a désormais des points d'accords". Mais il espère qu'une "solution pourra être trouvée dans un temps raisonnable"...
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