En compagnie de plusieurs blogueurs, j'ai été convié par Renault à un atelier sur l'environnement, qui portait également sur la voiture électrique. C'est grâce à la Netscouade, l'équipe du net qui anime le site mobilité-durable.org lié au constructeur, que j'ai pu assister à des conférences et surtout prendre le volant de la Fluence ZE. C'était surtout l'essai qui m'intéressait. Je dois dire que je reste un peu sur ma faim, car la voiture n'est toujours pas la version définitive. Il s'agit d'une Fluence classique, fabriquée en Turquie, et dont on a retiré le moteur thermique pour l'électrifier. J'ai donc conduit une semi Fluence ZE (qui, pour l'anecdote n'avait pas l'airbag et l'ESP, mais qui seront en série sur le modèle définitif), avec le même intérieur sauf bien sûr le tableau de bord. C'est assez amusant toutefois de tourner la clé et de ne pas entendre le moindre bruit au démarrage.
En compagnie de deux personnes de Renault, j'ai pu conduire la Fluence ZE pendant une dizaine de km autour du siège de la marque, à Boulogne et sur les quais de Seine. Un petit galop d'essai suffisant pour apprécier les performances de la voiture. Tout comme sur la Leaf (que j'avais pu essayer lors du salon Ever Monaco), j'ai retrouvé une certaine sportivité. C'est agréable d'avoir la puissance immédiatement. Au tableau de bord, un potentiomètre permet de visualiser la récupération d'énergie, exprimée en kWh. On se prête vite au jeu qui consiste à lever le pied pour économiser la batterie. J'ai trouvé qu'il n'y avait pas beaucoup de frein moteur sur la Fluence. Sur le plan de l'équipement, nous avions un GPS Carminat Tom Tom. Ce sera a priori le même sur la Fluence ZE définitive, avec en prime la liste des bornes de recharge. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne solution d'avoir choisi une voiture aussi grande, car l'électrique est plutôt adapté à l'utilisation urbaine.
Voir le diaporama Fluence ZE :
La Kangoo ZE était également présente, de façon statique. Elle était exposée sur le parvis avec une borne de recharge développée par Schneider Electric et adaptée à la voirie publique. Renault va proposer une "Wall Box" au moment de l'achat de ses véhicules. Il s'agit d'une installation murale qui permet de recharger plus rapidement. La marque au losange n'a pas indiqué le prix de cet équipement. Elle n'a pas non plus précisé le montant du forfait de la batterie, mais on sait qu'il faudra payer une centaine d'euros par mois, dont 20 euros de courant électrique (ce qui correspond à 1000 km d'autonomie).
Je n'ai pas pu m'empêcher de prendre en photo le concept car ZOE ZE. Je sais bien que ce modèle aux lignes futuristes ne verra jamais le jour tel quel... Mais bon, c'est de loin l'auto électrique la plus aboutie de Renault. Apparemment, le modèle de série sera tout de même assez proche dans l'esprit d'après ce que m'a dit l'un des responsables du programme voiture électrique, Matthieu Tenenbaum (par ailleurs, l'artisan de l'accord en Israël avec Better Place). Le nouveau designer de Renault, Laurens van den Acker, a apparemment un bon coup de crayon.
En tout cas, l'expo sur le thème de la mobilité durable organisé en interne chez Renault est vraiment très bien faite. C'est carrément un mini Mondial de l'Automobile, avec une maquette de Fluence, le concept ZOE et le quadricycle Twizy, plus des animations sur la recharge. Ca donne un avant-goût de ce que pourrait être le stand de la marque au Mondial.
Voir le diaporama de l'expo sur les véhicules électriques :
Pas de doute, côté com', Renault a une longueur d'avance. Mais, un certain flou entoure toujours le modèle économique basé sur une gamme complète de véhicules. A un an du lancement, c'est quand même assez étonnant.
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