A quoi ressemblera le GPS du futur ? La réponse se trouve parmi toutes ces illustrations. Qu'il s'agisse d'un système de navigation embarqué, d'un GPS nomade ou d'un Smartphone avec récepteur GPS, il est évident que ce sera un appareil "connecté", capable de recevoir de l'information en temps réel. Garmin a développé avec Asus un "Nüvifone G60" : un téléphone intelligent rival de l'iPhone, conçu avant tout pour aider à trouver un itinéraire. Il permet de trouver son chemin, de consulter des informations locales (météo, commerces, hôtels) et même de mémoriser sous forme de points GPS un site, grâce à son appareil-photo intégré (ce qui permet d'y retourner la fois d'après en cliquant directement sur la photo).
Le GPS portable tend également à devenir connecté. On le voit ici avec ce produit de marque Magneti Marelli qui renseigne sur les horaires d'avion et les places de parking disponibles. Ce point est déjà une réalité, avec les services LIVE de Tom Tom (trafic, météo,radars, prix de l'essence) qui sont réactualisés en permanence, grâce à une puce téléphonique intégrée à l'appareil. Le client doit en revanche payer un abonnement de l'ordre de 10 € par mois pour en bénéficier. Il peut aussi payer à l'acte, ou en mode préparé comme chez Goodkap qui a réussi la synthèse entre le navigateur GPS et les services "on line" à valeur ajoutée (trafic, radars, parkings libres, prix de l'essence, co-voiturage). D'autres se contentent de recherche locale par Google ou les Pages Jaunes, comme chez Mio avec une prise USB depuis chez soi pour transférer une adresse à partir de l'ordinateur, ou par une connexion Bluetooth avec le téléphone mobile qui sert alors de modem. Mais le même Mio imagine demain un GPS relié à Internet, un produit qui existe déjà aux USA sous la marque Clarion (le Mind) et qui, en plus de la météo et du trafic, aide à surfer sur Internet (à l'arrêt) pour aller sur Facebook ou You Tube.
Le GPS de demain sera aussi plus "vert". Il permet déjà de consommer moins, avec un mode de calcul "économique" qui vient en supplément de l'itinéraire le plus court et le plus rapide, évitant par exemple les zones encombrées ou les routes qui sollicitent plus la mécanique. Une fonction logicielle ("Eco route") permet par exemple chez Garmin d'établir un rapport complet pour chaque trajet (conso, CO2) dès lors qu'on a entré ces paramètres (conso moyenne du véhicule, prix du carburant). Il y a même un mode Challenge pour évaluer la conduite en attribuant un éco index (gradué de 1 à 100, 100 étant l'idéal à atteindre), matérialisé par une feuille qui passe du rouge à l'orange puis au vert. Audi a déjà développé un GPS "écolo" qui exploite toute l'électronique embarquée du véhicule et fonctionne de concert avec les équipements destinés à réduire la consommation. Idem pour BMW qui planche sur un système de navigation "intelligent", capable de mémoriser les raccourcis et d'anticiper sur l'itinéraire à prendre en fonction des habitudes et du trafic. Il est aujourd'hui avéré que le GPS aide à réduire sa facture de carburant. Une étude, réalisée pour le compte de Navteq, indique qu'un conducteur équipé va réduire sa conso de 12 % sur un trajet de 100 km, économiser 2500 km inutiles chaque année et éviter ainsi de rejeter près d'une tonne de CO2 dans l'atmosphère.
Le GPS de demain, c'est aussi plus de 3D et une expérience de guidage inédite. On est au coeur de la ville, on voit le paysage sur l'écran avec un degré étonnant de réalisme (relief, altimétrie, nombre de voies, signalisation). Et ce n'est qu'un début, car on pourra y plaquer demain des photos satellites, des commentaires audio, etc... Google et Microsoft travaillent sur des logiciels et des services enrichissant la navigation.
Le GPS de demain sera aussi plus "vert". Il permet déjà de consommer moins, avec un mode de calcul "économique" qui vient en supplément de l'itinéraire le plus court et le plus rapide, évitant par exemple les zones encombrées ou les routes qui sollicitent plus la mécanique. Une fonction logicielle ("Eco route") permet par exemple chez Garmin d'établir un rapport complet pour chaque trajet (conso, CO2) dès lors qu'on a entré ces paramètres (conso moyenne du véhicule, prix du carburant). Il y a même un mode Challenge pour évaluer la conduite en attribuant un éco index (gradué de 1 à 100, 100 étant l'idéal à atteindre), matérialisé par une feuille qui passe du rouge à l'orange puis au vert. Audi a déjà développé un GPS "écolo" qui exploite toute l'électronique embarquée du véhicule et fonctionne de concert avec les équipements destinés à réduire la consommation. Idem pour BMW qui planche sur un système de navigation "intelligent", capable de mémoriser les raccourcis et d'anticiper sur l'itinéraire à prendre en fonction des habitudes et du trafic. Il est aujourd'hui avéré que le GPS aide à réduire sa facture de carburant. Une étude, réalisée pour le compte de Navteq, indique qu'un conducteur équipé va réduire sa conso de 12 % sur un trajet de 100 km, économiser 2500 km inutiles chaque année et éviter ainsi de rejeter près d'une tonne de CO2 dans l'atmosphère.
Le GPS de demain, c'est aussi plus de 3D et une expérience de guidage inédite. On est au coeur de la ville, on voit le paysage sur l'écran avec un degré étonnant de réalisme (relief, altimétrie, nombre de voies, signalisation). Et ce n'est qu'un début, car on pourra y plaquer demain des photos satellites, des commentaires audio, etc... Google et Microsoft travaillent sur des logiciels et des services enrichissant la navigation.
Les systèmes embarqués de demain seront aussi communicants. On voit ici le système "MyComand" de Mercedes, relié à Internet. Tout en roulant, l'automobiliste dispose d'infos utiles pour savoir où se garer, connaît tout du temps qu'il fera à destination et peut même savoir s'il reste des places pour le concert de ce soir. Vision idyllique ? Non, car Internet est déjà là. Chez BMW (connexion avec une carte SIM en EDGE), Maserati (série limitée avec la 3G), Chrysler aux USA (Wi Fi), on propose déjà ces services. La voiture communicante aide à écouter des radios sur Internet, relever ses e-mails et faire de la recherche locale sur Google. Elle peut même envoyer de l'information par SMS ou par des messages codés pour dire si quelque chose ne va pas. Et puis, il y a l'appel d'urgence localisé qui va se généraliser en Europe.
Mais la clé, c'est le trafic. En utilisant les téléphones mobiles comme souce d'information sur le réseau routier (avec Vodafone/SFR chez Tom Tom, demain chez Orange), les GPS pourront mieux informer sur l'état réel de la circulation. Et puis, il y aura plus tard les véhicules traceurs. Chacun d'entre nous à terme, en communiquant de façon anonyme notre vitesse sur un axe donné, nous renseignerons les autres sur la circulation. On pourra ainsi éviter les zones encombrées et avoir des temps de parcours réalistes.
Mais la clé, c'est le trafic. En utilisant les téléphones mobiles comme souce d'information sur le réseau routier (avec Vodafone/SFR chez Tom Tom, demain chez Orange), les GPS pourront mieux informer sur l'état réel de la circulation. Et puis, il y aura plus tard les véhicules traceurs. Chacun d'entre nous à terme, en communiquant de façon anonyme notre vitesse sur un axe donné, nous renseignerons les autres sur la circulation. On pourra ainsi éviter les zones encombrées et avoir des temps de parcours réalistes.
Tout cela existe déjà en partie...
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