mercredi 4 janvier 2012

Perspectives 2010 pour l'hydrogène



Juste avant Noël, une information a pu surprendre. On a appris, en effet, que le canadien Ballard avait décidé de se retirer de la joint venture Automotive Fuel Cell Corporation (http://www.afcc-auto.com/Index.php) : une société formée en 2007 et dont Daimler, Ford et NuCellSys sont également partenaires. C'est pourtant l'un des leaders mondiaux de la pile à combustible et un partenaire de longue date de Mercedes, dont il guide depuis plus de dix ans les premiers pas dans l'hydrogène. Un accord vient d'ailleurs d'être conclu pour fournir en piles les autos et les bus de Daimler pour 2010 et 2011.
Officiellement, il s'agit pour Ballard de générer du cash et de revendre sa part du capital de 19,9 % pour un montant de 44,5 millions de $, dont 37 millions tout de suite et le reste d'ici 2013. La société canadienne préfère se concentrer sur le marché des chariots élévateurs. Officieusement, Ballard pense que cela prendra trop de temps et d'argent pour développer des piles à un coût abordable pour l'automobile. Mais, il continuera à fournir sa technologie à AFCC.




Pourtant, un autre acteur a décidé lui d'investir. Il s'agit de Volvo, qui a donné naissance à Powercell Sweden (http://www.powercell.se/index.htm). L'objectif est de produire en interne une pile à combustible qui a pour vocation d'être utilisée dans le secteur du transport routier et de la marine (secteurs où Volvo est un acteur important).



On en saura sans doute plus lors du WHEC (World Hydrogen Energy Conference), qui aura lieu du 16 au 21 mai prochains à Essen, en Allemagne. Les organisateurs pensent que l'hydrogène a toute sa place face à la voiture électrique. La combinaison des batteries lithium-ion et de la pile à combustible (comme l'a fait PSA sur la 307 CC FiSyPac récemment exposée à Lyon par exemple) pourrait être une piste pour remédier aux problèmes d'autonomie.

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