On y est pas

Le grand Prix de Grande Bretagne approche à grands pas... mais on y est pas.
Voici qu'arrive la huitième course, mais que la ferveur est un peu retombée...
pourquoi ? plusieurs raisons :

D'abord la domination sans partage de Button. Pour qui s'intéresse de très près à la F1 ( et j'en suis !), ce n'est qu'un détail puisque derrière les forces se sont organisées, la bagarre fait rage et tout peut encore évoluer. Mais pour le spectateur moyen, l'impression est un retour aux heures Ferrari/Shumacher pendant lesquelles le GP servait de prétexte à la bonne, mais si rare, sieste dominicale.

Ensuite parce que mine de rien on est presqu'à mi-saison et que l'excitation de voir comment cette année 2009 allait de présenter est à présent retombée. On est dans le ventre mou du Championnat. Un peu comme une relation amoureuse au bout de quelques années... on a un peu l'impression d'en avoir fait le tour, sauf à posséder une compagne ( un compagnon ) capable de sans cesse renouveler son charme...

Ce qui nous amène au dernier point : la F1 de 2009, loin de renouveler ses charmes, nous sert une tripoté de batailles ridicules, se donne en spectacle sur le terrain de l'argent et du pouvoir, mais pas sur le plan qui la rend si désirable : la piste !!!

Bon Grand Prix quand même...