jeudi 23 avril 2009

Régulateur de vitesse

le régulateur de vitesse est un système équipant les véhicules automobile, destiné à stabiliser la vitesse du véhicule automatiquement ou à fixer une vitesse maximale à ne pas dépasser (on parle alors de limiteur de vitesse). Le conducteur fixe la vitesse à laquelle il veut rouler et l'électronique du système gère le régime de rotation du moteur pour maintenir la vitesse définie.

Inventé en 1945 par l'inventeur et ingénieur mécanicien américain Ralph Teetor, le premier régulateur de vitesse a été installé dans la Chrysler Imperial en 1958. Au XXIe siècle, la plupart des véhicules commercialisés aux É.-U. en sont équipés.Le limiteur de vitesse electronique pour vehicules lourds à été mis au point en 1988 par l'ingénieur Ettayeb Nordine, à la suite de graves accidents d'autocars survenus, ce dispositif à été adapté sur l'ensemble du parc de la compagnie nationale de transports de voyageurs sur instructions du Ministre des transports de l'époque et breveté à l'Inapi (institut de protection de la propriété intelectuelle algerienne) la meme année.

Ce système est idéal sur de longues distances et sur autoroute, il permet aussi généralement un usage optimal de la consommation de carburant. Il permet aussi d'éviter les excès de vitesses.

fonctionnement

Le système est constitué principalement de :

  1. un capteur de la vitesse du véhicule, placé au niveau d'une roue (couplé éventuellement au détecteur de blocage ABS), ou en sortie de la boîte de vitesse ;
  2. un servomécanisme ou actionneur en prenant le relais de la pédale d'accélérateur ;
  3. un calculateur électronique.

Le système effectue seul les corrections du régime moteur en fonction du profil de la route, accélérant dans les montées et ralentissant en faisant frein moteur dans les descentes. Le conducteur dispose d'une ou plusieurs commandes, de préférence au volant sur une seule manette, lui permettant d'activer le régulateur, de choisir sa vitesse de croisière, et de revenir au mode classique.

Différentes fonctions peuvent être ajoutées, comme le retour en mode régulation après un passage en mode classique, le choix du mode limiteur plutôt que régulateur, par exemple.

Les véhicules les plus récents n'ayant plus de câble d'accélérateur, c'est le micromoteur de commande des gaz qui est directement commandé par le calculateur général du véhicule, lequel assure désormais de nombreuses autres fonctions en gérant toute l'électronique.

Sécurités

De nombreuses sécurités sont couplées à ce système, ainsi il est impossible qu'il s'enclenche seul, une action sur : la pédale de freins, l'accélérateur, l'embrayage (pour les boîtes de vitesses manuelles) ou le levier de sélection des vitesses, désactive immédiatement le régulateur et fait repasser le véhicule en mode de conduite traditionnel. Le système ne peut généralement pas être enclenché avant d'avoir atteint une vitesse suffisante (de 30 à 70 km/h).

Il est relativement déconseillé de vous servir du régulateur de vitesse par temps de pluie. L'idée qu'un aquaplanning puisse augmenter la vitesse du véhicule est vraie car le régulateur est contrôlé, grosso modo, par la vitesse des roues. En cas d'aquaplanning, la vitesse des roues va diminuer de 30 à 60%. Le régulateur va donc chercher à rétablir la vitesse initiale du véhicule en réaccélérant.

En revanche, dans le cadre d'un patinage (passage sur une partie de gravier très fin par exemple), les roues vont patiner (accélérer) et le régulateur va alors réduire la vitesse des roues. Attention au choc arrière du véhicule suiveur...

Apprentissage

La conduite sous régulateur de vitesse, bien que ne présentant pas de difficultés particulières (selon les différentes dispositions des commandes qui ne sont pas encore normalisées), nécessite cependant quelques petites adaptations comportementales. La maîtrise du véhicule devant toujours rester au conducteur, son attention ne doit pas se relâcher. Les commandes habituelles du véhicule : frein, embrayage et, généralement, l'accélérateur, doivent garder chez le conducteur leur fonction « réflexe », car en cas de problème, en désactivant le régulateur automatiquement, elles reprendront leur fonctionnement classique.

La principale différence de mode de conduite vient du fait que dans le cas classique, lorsque le conducteur actionne l'accélérateur d'un véhicule, il commande le couple du moteur et que c'est son cerveau qui calcule les corrections à apporter en fonction du profil et de l'état de la route (et de nombreux autres paramètres) ; le régulateur de vitesse, en cherchant à maintenir la vitesse constante, et uniquement ce paramètre, n'allège le conducteur que de cette charge.

Cependant, en libérant le conducteur de la hantise du dépassement des vitesses limites autorisées et, en lui permettant de reporter la partie de son attention autrefois dévolue à cette tâche aux autres aspects de la conduite automobile, et d'adopter une conduite nettement plus détendue, le régulateur de vitesse constitue un grand progrès dans le domaine de la sécurité.

Dans les descentes assez raide le système atteint ses limites, le conducteur doit soit rétrograder sur le rapport inférieur et, le cas échéant, freiner par les moyens classiques. Il n'est pas prudent de maintenir le système en fonction, dès que la circulation se densifie ou sur route sinueuse. Son utilisation est tout à fait exclue en ville.

Cependant, certaines boites automatiques (tiptronic,dsg) équipées d'un régulateur maintiennent la vitesse même sur une forte pente, sauf dysfonctionnement.

Ce système permet d'abaisser, d'une façon sensible la consommation de carburant.

Nouvelles fonctionnalités

Un développement récent permet, avec le couplage à un radar anti-collision, des avancées supplémentaires dans le domaine de la sécurité. Il est désormais possible de fixer une distance limite de sécurité avec le véhicule précédent et d'en interdire le franchissement. De plus, par la mesure du taux de variation de la vitesse du véhicule précédent (décélération) une alarme peut être déclenchée, allant même jusqu'à l'activation des freins du véhicule suiveur.

Le blocage de son régulateur de vitesse

L’avocat s’étonne toutefois que Toyota, constructeur du 4x4 incriminé, n’ait jamais été entendu comme témoin assisté ou mis en examen dans cette affaire. L’expertise commanditée, qui avait écarté tout dysfonctionnement du régulateur de vitesse, avait conclu à une «méconnaissance manifeste» du système par l’automobiliste, âgé de 55 ans.

Le jour des faits, celui-ci partait en vacances au volant de son Rav4 flambant neuf, en compagnie de son épouse. La météo et les conditions de circulation était bonnes sur l’A83 Bordeaux-Nantes, et le dépistage d’alcool et de stupéfiants après l’accident s’était avéré négatif. De même, il avait été prouvé que l’automobiliste n’utilisait pas son téléphone portable au moment du drame.

L’homme, devant le blocage de son régulateur de vitesse, avait préféré s’engouffrer dans une voie libre de la plate-forme de péage, puis percuter une barrière de péage. Il n’avait toutefois pas vue que l’employée des ASF s’apprêtait à traverser la voie.

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