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lundi 4 juin 2012

Plus que un dodo!

Quand on prévoi un événement qui doit arriver plus tard, pour expliquer à mes enfants dans combien de temps il reste à attendre, je leur dit "plus que ... dodo avant ...".

Dans le cas de notre course de kart, plus que un dodo... Le sommeil risque d'être dur à trouver ce soir...

Les nouveautés multimédia de la nouvelle BMW Série 7 (première partie)

Nous allons consacrer une série à la nouvelle Série 7 de BMW, qui fait comme d'habitude le plein d'innovations.
On débute par le système de navigation Professional, dont l’interface utilisateur a été entièrement revue sur le plan graphique. La structure des différents menus prend désormais la forme d’espaces virtuels en trois dimensions. Un processeur de 1,3 GHz et une carte graphique 3D permettent des animations haut de gamme et des transitions dynamiques. De nouvelles fonctions ont également été ajoutées. Ainsi, des barres de fonctions supplémentaires permettent de personnaliser la représentation cartographique de manière simple et rapide, sans sortir de la carte. On peut par exemple incruster des infos route en temps réel (RTTI) ou des informations météorologiques, afficher des points d’intérêt particuliers ou passer rapidement de la vue en plan à une représentation en perspective.



La représentation cartographique interactive offre désormais aussi la possibilité de sélectionner des fonctions spéciales directement depuis la carte : en cliquant sur un point de la carte interactive avec le controller iDrive, le conducteur ouvre le menu circulaire. Ce menu prend la forme d’un camembert et offre de multiples options auxquelles le conducteur accède de manière rapide et simple. Selon les informations mémorisées, ce menu lui permet d'afficher des points d’intérêt dans les alentours, d’en visualiser les détails si disponibles, de lancer le guidage à destination de ce site, de passer à un autre mode de représentation cartographique et d’afficher la position ou la destination actuelles. Si la mémoire contient des informations additionnelles sur le point d’intérêt en question, telles que le numéro de téléphone, l’adresse du site internet ou l’adresse e-mail, le conducteur peut y accéder directement, passer un appel, visiter le site web ou rédiger un e-mail.
Autre nouveauté : l'écran partagé avec vues de guidage détaillées. Pour faciliter l’orientation lors de la saisie d’une destination et de la sélection du pays, de la ville et de la rue, l’écran partagé affiche aussi le lieu choisi dans une représentation cartographique. Si besoin est, le conducteur peut aussi modifier l’extrait de carte à l’aide de la fonction zoom pour vérifier que la destination affichée est bien la bonne.
Pour le guidage à destination, la fonction High Guiding s’ajoute désormais à la fonction Low Guiding classique par flèches sur l’écran partagé. La nouvelle fonction est activée automatiquement lorsque la voiture pénètre dans un périmètre défini, en amont de la prochaine instruction délivrée par le système de navigation. À partir d’une certaine distance, qui varie selon la catégorie de la route, l’affichage à flèches se transforme en une représentation schématique en perspective des environs, ce qui facilite l’orientation grâce à une représentation optimisée et à des instructions précises sur la file à emprunter (Lane Guiding). Pour avoir une vue d’ensemble idéale, l’affichage passe progressivement d’une représentation en perspective à une vue en plan du carrefour au fur et à mesure que la voiture s’en approche. Un indicateur dynamique du véhicule montre la position actuelle de la voiture.
Les modèles urbains en trois dimensions constituent une autre variante d’affichage pour les POI. Dans la mesure où la mémoire du système de navigation contient un modèle de la ville en question, celui-ci facilite l’orientation par une représentation nette et réaliste des rues et autres bâtiments environnants.
Demain, nous parlerons des fonctions de bureau mobile.

Non, le diesel n'est pas encore mort

Avec le sens de la mesure qui les caractérise, mes confrères ont titré il y a quelques mois sur la disparition du moteur diesel. Ils pronostiquent la fin du bloc mazout, sous les coups de boutoir des normes Euro 6 et des zones à faible émission (Low Emission Zones ou ZAPA pour la France) en centre ville, sans parler des projets de taxation pour réduire l'écart avec l'essence. L'affaire est entendue et le diesel va céder la place à l'essence et à l'hybride. Le problème, c'est que ce n'est pas tout à fait l'avis des constructeurs européens et de leurs fournisseurs. Ils vont d'ailleurs s'employer à démontrer le contraire dans le cadre du congrès diesel, organisé par la SIA* à Rouen, à partir d'aujourd'hui et jusqu'à demain. Pour l'anecdote, on pourra y voir la DS5 Hybrid4 (pas la version présidentielle bien sûr), un clin d'oeil à la voiture officielle du nouveau pensionnaire de l'Elysée, qui se trouve être natif de la région.



Mais, si le congrès se déroule à Rouen, c'est pour une toute autre raison. La région est très impliquée dans le secteur automobile (avec une présence forte de Renault) et abrite par exemple le pôle du Madrillet, très centré sur les développements moteurs, notamment dans le diesel. Par ailleurs, ce coin de Normandie est aussi la patrie du pôle de compétitivité Mov'éo. Pendant ces deux jours, les meilleurs experts vont passer en revue les nouveautés en matière d'injection (types d'injecteurs, pressions plus élevées, injections multiples), de combustion et de post traitement. Le futur du diesel va rimer avec la catalyse SCR, un mode de post traitement qui permet d'éliminer les oxydes d'azote, grâce à un additif (urée). Le procédé va certes augmenter le coût des moteurs diesel (500 € environ et sûrement pas 2000 € comme on a pu le lire), ce qui risque de rendre les moteurs diesel moins compétitifs sur les petits véhicules . Mais, personne ne pronostique pour autant d'effondrement des parts de marché.


Dans le cadre d'une table ronde, qui réunit ce soir des dirigeants de PSA Peugeot Citroën, Renault, Ford, Bosch, Continental et Delphi - et que j'ai l'honneur d'animer - les représentants de l'industrie auront justement à coeur de défendre le diesel. Ils pensent que ce type de motorisation a encore du potentiel pour les 10 à 15 ans à venir. Il est encore possible de gagner en rendement et sur les émissions polluantes, tout en réduisant le bruit et les vibrations. Le diesel devrait toutefois s'électrifier de plus en plus, avec des systèmes comme le Stop & Start (ou d'autres comme le volant d'inertie), voire le full hybrid. C'est une bonne nouvelle pour PSA, qui a déjà vendu en France 2000 voitures équipées de sa technologie Hybrid4, et sans doute un passage obligé pour Renault qui reconnaît ne pas négliger cette option pour le futur.

*SIA : Société des Ingénieurs de l'Automobile

Qui à le meilleur palmarès en Formule 1?

Comme annoncé, et comme déjà fait, nous allons comparer l’incomparable…

Depuis 1950, 6 barèmes d’attribution de points différents ont été appliqués en Formule 1. De plus, pour l’attribution du titre, certaines années, on ne prenait en compte que les meilleurs résultats, ce qui porte alors à 18 le nombre de barèmes différents…

Enfin, si la saison en cours compte 19 (20 ?) courses, la première en comptait seulement 7…

Difficile donc de prendre en compte certains records qui ne veulent plus rien dire (surtout le nombre de points marqués)… Par exemple, Juan Manuel Fangio à totalisé 277.64 points, et est à la 26eme place de ce classement... 25eme, Ricardo Patrese le devance de 3.33 points.
Si l'on prends en compte que l'italien à disputé 256 courses contre... 51 pour l'Argentin, et en plus la différence entre les barèmes... Alors on se rends compte que Fangio mérite d'être classé devant Patrese...

J’ai donc repris les résultats de tous les grands prix depuis 1950, en appliquant différent barème d'attribution des points. Afin « d’égaliser » un peu plus, j’ai divisé le nombre de points obtenus par pilotes par le nombre de courses auxquelles il à pris part… Afin de pouvoir, une fois encore, comparer l’incomparable…
Et bien que chaque pilote et écuries aient toujours géré sa saison en tenant compte du barème en vigueur, il peut être intéressant de voir ce que cela donnerait avec un autre barème…

Pour rappel, les différents barèmes d’attribution des points appliqués en Formule 1:

De 1950 à 1959: 1er: 8 pts - 2e: 6 pts - 3e: 4 pts - 4e: 3 pts - 5e: 2 pts - Meilleur tour: 1 pt

De 1960 à 1966: 1er: 8 pts - 2e: 6 pts - 3e: 4 pts - 4e: 3 pts - 5e: 2 pts - 6e: 1 pt

De 1967 à 1990: 1er: 9 pts - 2e: 6 pts - 3e: 4 pts - 4e: 3 pts - 5e: 2 pts - 6e: 1 pt

De 1991 à 2002: 1er: 10 pts - 2e: 6 pts - 3e: 4 pts - 4e: 3 pts - 5e: 2 pts - 6e: 1 pt

De 2003 à 2009: 1er: 10 pts - 2e: 8 pts - 3e: 6 pts - 4e: 5 pts - 5e: 4 pts - 6e: 3 pts - 7e: 2 pts - 8e: 1 pt

Depuis 2010: 1er: 25 pts - 2e: 18 pts - 3e: 15 pts - 4e: 12 pts - 5e: 10 pts - 6e: 8 pts - 7e: 6 pts - 8e: 4 pts - 9e: 2 pts - 10e: 1 pt

A suivre…

Jaguar XF-R à Sion


Site SAAB: mise à jour

Le site SAAB vient d'être mis à jour pour la présentation de la nouvelle 9-5. Des petites animations, de nouvelles photos et surtout un configurateur complet et enfin disponible.


Porsche fête 60 années d'existence : Le rêve d'un homme qui est devenue un empire.

Durant cette année, le constructeur automobile Porsche soufflera sa soixantième bougie. Cette petite entreprise familiale est devenue après plus d'un demi siècle l'une des plus grands nom du monde automobile et l'entreprise la plus rentable au monde.
Au commencement c'était la concrétisation du rêve de son fondateur, Ferdinand Anton Ernst Porsche connue sous le nom de Ferry Porsche : "Je n'arrivais pas à trouver la voiture de mes rêves parmi tous les modèles existants, alors j'ai décidé de la fabriquer moi-même", c'est ce qu'il a dit lorsqu'il fabriqué la première voiture libellé Porsche. Maintenant, Porsche est devenue le rêve de presque tout le monde. Le nom de Porsche a brillé aussi dans les hautes sphères du sport automobile et dans presque toutes les catégories : rallye raid, endurance...
Pour fêter un tel évènement, le constructeur sera présent cette année au Mans Classique qui se déroulera au mois de juillet.

La décision des administrateurs sera rendue mi-Juin

                        The receivers won't take any decision before mid-June

C'est ce qu'affirme cet après-midi la radio suèdoise P4 Ouest.
La raison serait entre autres que NEVS n'ait pas inclus dans son offre le rachat de Saab Parts au contraire de Youngman.

VW Touareg W12 à Crans-Montana




Mercedes a créé la voiture pour l'Homme invisible


Mercedes,Classe B,pile à combustible,voiture propre
L'Homme invisible, le personnage du roman de H.G. Wells, aurait certainement adoré conduire la voiture que Mercedes met en scène dans un spot pour promouvoir la technologie de la pile à combustible de sa Classe B F-Cell, un procédé qui transforme par réaction chimique l'oxygène et l'hydrogène en électricité, pour faire tourner un moteur électrique.
Le constructeur allemand est en effet parvenu à rendre son monospace fonctionnant à l'hydrogène invisible ou presque. Comment ? D'un côté du véhicule, un appareil photo Canon EOS 5D Mark II prend les clichés qui sont transmis en continu et instantanément de l'autre côté de la voiture sur des LED. Le résultat donne l'impression que la voiture est translucide, voire presque invisible.
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Cette publicité veut démontrer que l'impact de cette voiture zéro émission sur l'environnement est totalement invisible . Si trois Classe B F-Cell ont effectué un tour du monde en 2011 et parcouru 30 000 km, les véhicules à pile à combustible ne sont pas prêts à envahir les routes, bien que de nombreux constructeurs planchent dessus. D'une part, leurs tarifs demeurent, pour le moment, extrêmement élevés et d'autre part, l’infrastructure d’approvisionnement en hydrogène reste à construire. En somme la voiture à pile à combustible, c'est comme la Mercedes Classe B F-Cell du spot : on ne la voit pas, ou presque.


Lotus 414E HYBRID La Fascination

Il est 10 heures lorsque Baptiste monte dans sa 414e Hybrid. La fascination le gagne à chaque fois qu'il prend le volant de son coupé. Passionné de Lotus, l'homme se rend dans le sud de la France pour participer à un rassemblement d’automobiles haut de gamme.


En conduisant son bolide, le pilote ressent toujours la même émotion. Une émotion intense provoquée par une sensation de conduite inédite, qu'il n'a jusqu’alors jamais ressenti. Baptiste s'engage sur une bretelle d'autoroute et se permet une franche accélération. A chaque appui sur la pédale, la puissance dégagée par les deux moteurs électriques de 207 chevaux chacun, le surprend.
Ce qui émerveille Baptiste lorsqu'il prend le volant de sa 414e Hybrid, ce sont les sonorités de cette dernière. Son véhicule dégage selon ses envies quatre mélodies différentes, toutes plus incroyables les unes que les autres.



Aujourd’hui, d’humeur plutôt sportive, il opte pour le chant d'un moteur V12, qui est pour lui la meilleure représentation de la sportivité de sa Lotus. A quelques pas de l’événement, il sort de l'autoroute et s'engage sur une allée qui doit le mener au rassemblement.



A son arrivée, tous les yeux sont fixés sur les lignes épurées et raffinées de sa Lotus. La douce brise caresse sa plastique, le soleil s’amuse avec les reflets de sa magnifique robe de couleur bronze. Son bouclier avant, aussi agressif soit-il, avance délicatement dans l'herbe tel un félin chassant une proie.



Baptiste arrête le véhicule et en descend. Il ouvre les deux portes et l'arrière, laissant ainsi la possibilité aux autres participants d'admirer l’intérieur en cuir orné de noir et de bronze. En ouvrant le coffre, il révèle au grand jour le cœur de son joyau, les deux moteurs électriques, le bloc thermique mais également les autres éléments qui font de son bijou, un coupé à part entière.

Site web Lotus cars, crédits photos : Lotus
Le 31 mai 2012 par Franck Demaury



SAAB 900 1982: Une vidéo très vintage

Après toutes ces infos sur les nouveautés SAAB, un peu de vintage, ça vous dit ?

Avec la vidéo que je vous met en lien, vous allez être servit. 15 min à bord d'une Saab 900 Turbo CD. C'est très vintage, je vous aurais prévenu !!
Alors, dans la 900, on peut téléphoner au volant, elle peut concurrencer les Rolls Royce comme voiture Taxi, les passagers des limousines aiment la 900, elles consomme moins que les autres voitures...
Sinon, si vous voulez voir une 900 police, une 99Turbo  noire et doré, la 900 de golfhunter...C'est la vidéo qu'il vous faut.

Ah oui j'oubliais, il y a même une "course" entre la 900 et un Scania tuné   ^^

La vidéo ci-dessous
http://www.megavideo.com/?v=KCG22TS6


Porsche 918 Spyder, le superlatif alternatif arrive

La future Porsche 918 Spyder. Cette supercar commence à se dévoiler sur ces nouvelles photos, à peine camouflée. On y découvre un physique presque conforme au premier prototype, avec à peine deux ou trois modifications mineures comme les rétroviseurs, mais l’esprit est là.


L’engin se veut moderne, musculeux, très ramassé, mais toutefois très fluide. Cette Porsche sera exceptionnelle à tous points de vue. D’abord, elle est motorisée par un V8 accouplé à 2 ou 3 moteurs électriques, dont les puissances cumulées atteindront au moins 750 Cv, et un couple pas encore connu mais probablement camionesque grâce aux moteurs électriques. D’où un 0 à 100 Kmh qu’on estime à 3S, et une vitesse de pointe d’au moins 320 Km/h atteinte grâce à un poids qui reste contenu et à une aérodynamique très étudiée.
Ensuite, si elle respecte les annonces, cette Porsche n’émettrait que 70 g de CO2 en moyenne au 100 km (je me demande comment on respecte ça avec un  V8 ;-) ), et surtout ne consommerait que 3 L au 100 en moyenne, à vitesse très stabilisée dans les limites légales évidemment.
Enfin, cette Porsche sera limitée à 918 exemplaires, facturé 775 000€ pièces, hors options. Les premières livraisons devraient débuter dans à peine 15 mois, vers Octobre 2013. Une prouesse de la part de Porsche qui va faire de cette voiture une vitrine technologique, comme la Carrera GT en son temps.
Cette Spyder 918 est plus que prometteuse, elle représente l’avenir de la voiture de sport, car elle offre tout : la consommation maîtrisée, les émissions de CO2 raisonnables, le son d’un V8, les performances atomiques, et probablement un plaisir de conduire démentiel. Si l’engin remplit son cahier des charges, il sera élevé au rang de graal de l’automobile sportive.

BMW 135I, l’ombre du M

La Série 1 vient de sortir, n’a pas encore dévoilé toutes ses motorisations, mais personnellement, c’est celle-ci que j’attendais le plus. Sur la précédente génération, je louchais fortement sur un coupé 135I, j’étais même parti l’essayer, mais finalement j’ai eu un diesel de fonction. Une série 1 aussi, mais c’était pas pareil  .


Bref, me souvenant de la pêche de ce 6 cylindres, et de sa mélodie par la présence artificielle de la suralimentation, j’attendais avec impatience la nouvelle 135I. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne déçoit pas : 320 Cv, 450 Nm, une vitesse de pointe autolimitée à 250Km/h et un 0 à 100 Km/h abattu en moins de 5 s. Alléchant, surtout avec une consommation annoncée à 7,5 l au 100 en moyenne ! Encore une fois, BMW va nous montrer qu’on peut faire des moteurs sublimes, mais frugaux à vitesse normale (celle à laquelle on roule le plus souvent d’ailleurs !).
Côté look, pas de surprise : un pack performance avec un bouclier avant très aéré,  des jantes exclusives que je trouve peu réussies personnellement, alors que d’ordinaire j’apprécie les dessins BMW, et un poupe avec la double sortie d’échappement habituelle. Bref, pas beaucoup de surprises, et le pack performance reste relativement sobre et souligne plus qu’il ne bodybuilde la voiture. Plutôt mieux que la version coupé 1M, légèrement gavée de stéroïdes stylistiques…
Après, comme d’habitude, on risque de pester s’il n’y a pas d’autobloquant, ou si les freins ne tiennent pas la cadence, mais ça fait limite partie de la dotation des voitures M. A voir lors des futurs essais.
Proposée à plus de 40K€, cette série 1 n’est pas donnée. Mais c’est finalement la seule à disposer d’un 6 cylindres, ses performances sont impressionnantes, sa qualité de fabrication est maintenant à la hauteur des catégories supérieures, et le son quasi religieux du 6 en ligne est toujours là. Donc perso, je vote Oui, et tous les amateurs de sport M seront de mon avis.

Citroen DS4 Racing, une belle surprise

Citroen va bientôt commercialiser une version sport de sa DS4, baptisée Racing. D’ordinaire, quand on voit ce genre de sigle, on se méfie, car il ya peu finalement de voiture vraiment « racing » dans la rue . Et si effectivement cette DS4 n’est pas à proprement parler une voiture de course, elle propose un parti pris très clairement orienté vers le sport, ce qu’on apprécie beaucoup à blog4auto.


D’abord, on retrouve avec cette version la philosophie des premières S3, avec leurs ailes très élargies. La DS4 racing est en effet sensiblement plus large que la version de base : 55mm à l’avant et carrément 75 mm à l’arrière, ce qui conjugué à un abaissement de 35mm lui confère une stature trapue et ramassée. Pas mal pour une voiture plutôt haute sur jantes au départ.
La peinture est mate, et pour changer du sempiternel aluminium ou du black piano, cette DS4 Racing propose des placages extérieur en carbone, notamment sur la calandre et le logo DS. De toute beauté, l’association carbone et peinture mate étant une vraie réussite.
On ne sait pas encore exactement à quoi ressemblera l’intérieur, mais probablement à celui de la DS4 agrémenté ici ou là de touches en carbone également. Peu importe, l’essentiel est ailleurs. Le 1.6 THP développe ici 254 cv, soit une puissance spécifique de 160 cv/l. Belle cavalerie, même si elle reste inférieure aux standards de la catégorie que sont les Golf et Scirocco R, les Audi S3 et même la Megane RS sont plus puissantes. Ainsi armée, la DS4 devrait toutefois taper le 0 à 100 Km/h en 6.2 s environ selon mes estimations, et atteindre 250Kmh en vitesse de pointe.
Ayant la chance de conduire régulièrement une DS4, mais en diesel, je peux vous affirmer que la tenue de route devrait être excellente avec son chassis optimisé, ses gros disques de freins, et la capacité de PSA à assurer la motricité et l’efficacité sans trop sacrifier le confort.
Finalement cette DS4 se veut une polyvalente performante, moins orientée circuit que la Megane, moins puissante que la S3, mais elle offre un design novateur, une excellente finition, une vraie nouveauté dans la catégorie. Alors certes, racing est un peu exagéré mais cette DS4 est super séduisante, et à priori performante. De quoi séduire les acheteurs de la catégorie. La Megane RS surtout à du souci à se faire…

Bugatti Veyron Grand Sport Vitesse, pour les amateurs

La Veyron risque d’être la seule et unique Bugatti sous l’ère Volkswagen. Je ne sais pas si le groupe a effectivement compris que cette marque est finalement assez peu connue dans le monde et a décidé de ne plus capitaliser, ou si on aura un jour une nouvelle Bugatti, mais pour l’instant, on a toujours des déclinaisons plus ou moins significatives par rapport à la version de base, déjà ultra spectaculaire.



2012 et le salon de Genève nous ont donc apporté une énième version : la Grand Sport Vitesse. Au programme de cette nouvelle appellation, légèrement pompeuse, on a 1200 CV de puissance, un couple de 150 mkg, et toujours la boite DSG 7 vitesses. Bref, rien de très nouveau. Le niveau de performances est atomique, avec 2,6 s pour taper le 0 à 100 Km/h et 410 Km/h en vitesse de pointe uniquement dans certaines conditions bien sûr. Mais vous ne vous apercevrez pas de différence entre la Grand Sport, la Grand Sport Vitesse ou les précédentes versions.
Alors vous me direz que cette version est un roadster, avec un toit amovible. Mais en dehors de ce point, je ne vois pas vraiment quelle est la stratégie de gamme de Bugatti. Si ce n’est de tirer sur la corde de l’exclusivité, puisqu’il n’y a pas de limite de production annoncée. A 1,69 M€ HT, j’espère qu’elle restera contenue.

Lotus Exige Roadster S, the last one


Ahh, les Lotus. Exclusives, performantes, mais malgré tout raisonnables côté consommations. Un rêve pour tous les amateurs de conduite sportive, et pour tout adepte des circuits. La dernière création de la marque a été une surprise, et une belle : une version roadster de la très exclusive Exige.



Présentée au salon de Genève en Mars 2012, cette version n’est pas avare de paradoxes.
D’abord et avant tout, c’est un roadster, ce qui est un juste retour des choses : l’Exige, un coupé, est en effet né d’une décapotable, l’Elise, et redevient maintenant un roadster avec une capote en toile minimaliste. Pour autant, ce n’est pas du tout une Elise. Ensuite, elle récupère le moteur V6 Toyota de 3.5 qui développe ici 350 Cv grâce à un compresseur, et qui peut être accouplé au choix à une boîte manuelle, ou une boîte robotisée…Là encore, on ne retrouve finalement pas l’esprit superlight propre à Lotus, et à l’Exige initiale.
Et pourtant, le résultat est là : 1100 Kg, un 0 à 100 Km/h en 4s. L’Exige reste radicale, et se permet même d’être plus légère de 80Kg que le coupé ! La perte du pack aérodynamique n’y est pas étranger. On est rassuré !
Côté look, c’est la même réussite : explosive, racée, rablée, l’Exige Roadster S est une merveille d’équilibre. Personnellement fan de l’Exige, et ayant pour préférence claire les coupés versus leurs déclinaisons découvrables, je suis limite de choisir cette version Roadster, c’est dire !
A vous de vous faire un avis, mais un roadster light, de 350 Cv, avec un 6 cylindres, un blason prestigieux, une tenue de route de kart et un look de furie pour environ 67 000 €…c’est une affaire :-) . Disponible à partir de Septembre !

Audi TT RS Plus, une sortie en beauté

L’audi TT va bientôt être remplacée, du moins d’ici une année, et comme Audi le fait pour certains modèles mythiques, une version Plus a été dévoilée à Genève. Cette version « Plus » se base sur la version RS, qui chapeaute la gamme TT.

 

Présentée dans une livrée rouge, avec des jantes bicolores, le moins qu’on puisse dire c’est que cette TT RS Plus est un peu trop maquillée. Elle a conservé exactement les mêmes dimensions et le même poids que la version d’origine, et ne se démarque donc que peu. L’intérieur est à l’avenant : si on retrouve avec plaisir les somptueux sièges bacquets, l’ergonomie au top ainsi que la qualité de finition Audi, on regrette clairement de ne pas avoir une vraie dose d’exclusivité.
Car finalement, peu d’écarts avec la version RS simple, malgré une augmentation tarifaire d’environ 5 000€ en France..
Alors certes, ce RS Plus développe 360 CV et un couple toujours énorme de 465 Nm, donc respectivement 20 cv  et 15 Nm de plus que la normale. Et les performances sont toujours à l’avenant, notamment le 0 à 100 Km/h avalé en 4.1 S, soit le même temps qu’une Audi R8 et avec le V10 s’il vous plaît !
Mais au-delà de la beauté du geste, je trouve que cette version spéciale est trop maquillée, finalement moins jolie qu’un RS simple d’une couleur Monza par exemple, et n’apporte pas grand-chose de plus : dommage, c’est justement ce qu’elle vendait.

Lamborghini Aventador Roadster J, unique

Je suis tombé sous le charme de la Lamborghini Aventador, comme tous les amateurs de voitures sportives et exclusives. Et au Salon de Genève, Lamborghini a dévoilé une version très spéciale de son Aventador. Baptisée J, comme Jota, ce roadster préfigure la future version découvrable de l’Aventador, mais cette version tout carbone restera unique…et elle est déjà vendue !


Lamborghini a en effet trouvé un riche passionné qui a accepté d’acquérir ce super roadster pour 2.2 millions d’euros, plus cher qu’une Veyron. Alors certes, l’engin est hallucinant : tissu intérieur en fibre de carbone tressée (Lamborghini a déposé un brevet sur cette technologie baptisée CarbonSkin…), moteur V12 de 700 Cv, poids très contenu en dessous de 1400 Kg grâce à l’ablation du toit, et à l’utilisation massive de carbone qui permet dans la foulée de maintenir un niveau de rigidité maximal. On ne connaît pas encore les performances, mais stratosphérique est probablement le superlatif qui sera employé quand on connait l’Aventador classique.
A côté une Aventador « normale » paraît sage, c’est dire si ce speedster à la mode italienne dégage un charisme animal. Entre le diffuseur arrière, le rétroviseur central qui sert aussi à l’appui aérodynamique, les jantes à écrou central, cette « J » est une pure bombe.
Maintenant, sachant que l’Aventador sera bientôt déclinée en version roadster à un tarif beaucoup moins prohibitif, est-ce que ça vaut le coup ? Pour l’acheteur, je pense que non. Mais pour nous, la plèbe, ce genre d’exercice continue de nous faire rêver, et de démontrer tout le savoir-faire et les pistes technologiques suivies par Lamborghini.

Peugeot 208 GTI, le sigle mythique

La nouvelle 208 est un évènement. D’abord bien entendu car c’est un enjeu commercial majeur pour le constructeur, ensuite parce qu’elle prend des risques en terme design et d’habitacle surtout. Mais la sortie imminente de la version GTI, trois lettres mythiques enfin aposées sur les petites sportives.


Cette GTI est en fait un concept, qui sera visible à Genève, mais il est très proche de la version finale. La robe réussie de la 208 est ici finalement conservée : pas de gros boucliers, pas de poupe hypertrophiée. On reconnaît cette version surtout à ses roues de 18 pouces, sa face avant plus ouverte, et à quelques détails dont la double sortie d’échappement chère à Peugeot. Un peu faiblard quand on pense à l’agressivité plus affichée de la dernière « GTI », la 205, qui, si elle fait sourire aujourd’hui, a néanmoins fait rêver nombre de personnes de mon âge.
En revanche, question moteur, Peugeot a joué le jeu. La 208 GTI recevra donc le 1.6 THP de 200 CV, comme le RCZ. Une puissance honorable, surtout si on met en perspective le poids qui devrait être contenu, la 208 ayant fait l’objet de toutes les attentions pour être plus légère que la 207 de près de 100Kg en moyenne. Alléchant donc.
Vivement les premiers essais pour vérifier que l’efficacité de la Peugeot est là, et si le moteur se plait dans ce chassis, cette 208 GTI pourrait être une alternative crédible à la reine de la catégorie, la Clio RS.

Ferrari F12 Berlinetta, bella macchina

Cette année, je n’ai pas pu aller à Genève…et je regrette beaucoup eu égard au nombre de nouveautés, et au parfum si spécifique de ce Salon, empreint de luxe, de sportivité, et d’une réserve toute helvétique. Ferrari y a présenté la remplaçante de la 599 GTB, la F12 Berlinetta. Je vous invite d’ailleurs à aller voir le mini site qui lui est consacré, ça vaut le coup d’oeil.

De prime abord, ce qui surprend avec cette nouvelle Ferrari, c’est son design. Spectaculaire n’est pas un vain mot : cet engin est une pure sculpture. Mais à y regarder de très près, on constate surtout que c’est la soufflerie qui a dessiné la voiture plus que les designers. Le résultat est un impact visuel puissant. Alors que la 599 GTB était superbe, mais finalement peu exubérante, la F12 Berlinetta vous donne littéralement une claque, et lorgne du côté de Lamborghini. Elle est extravertie à outrance. Le diffuseur arrière est somptueux, le bouclier avant ultra agressif, et la vue de 3/4 montre un porte à faux très court. Les feux arrière sont tout simples, mais symbolisent parfaitement la marque, tout comme les 4 sorties d’échappement.
L’intérieur est moins novateur, et reprend les standars des dernières Ferrari, même si on note un effort significatif en terme d’aménagement intérieur. Le volant, les aérateurs, les palettes, les types de sièges sont donc assez proches de ce qu’on trouve d’ordinaire chez Ferrari. Attention, ça fait rêver toutefois :-).
Mais là ou Ferrari frappe encore une fois très fort, c’est sur la motorisation. V12 bien entendu, de 6.2 l de cylindrée, proposant 740 CV et 690 Nm. La F12 devient donc la Ferrari la plus puissante, et la plus rapide jamais proposée par la marque, avec plus de 340 Kmh, un 0 à 100 Km/h en 3.1, et surtout un comportement dynamique d’exception, qui la rend plus véolce que la très exclusive 458 Italia sur les pistes d’essais Ferrari. Si la 599 avait besoin du kit Fiorano et Handling GTC pour redevenir une pure sportive, il semble que la F12 Berlinetta n’ait pas besoin d’artifices supplémentaires. La boîte est obligatoirement robotisée, et quasi-parfaite comme toujours chez Ferrari.
Affichée à plus de 280 000 €, cette Ferrari vise clairement la Lamborghini Aventador. Cette dernière, ultra peformante et spectaculaire, voit donc arriver une concurrente très sévère. En effet, je constate un rapprochement entre les marques : Ferrari devient plus spectaculaire, tandis que Lamborghini travaille également la pure classe en plus de l’agressivité qui provient de ses gênes. In fine, entre les deux mon coeur balance…
Encore une fois, j’applaudis Ferrari pour sa recherche de performances, sa volonté de transcender ses derniers modèles et de les dépasser à tous points de vue. Quand on connaît déjà le niveau d’aboutissement d’une 599 GTB, on ne peut qu’être bluffé par cette F12 Berlinetta.

Audi A1 Quattro, il manque le S

Audi a présenté une version survitaminée de son Audi A1, mais ce n’est pas la S1. La plus puissante des A1 restera donc la version de 185 CV, hormis ce collector sobrement nommé Quattro, qui revendique une puissance bien plus intéressante, 256 CV.


Oui, Audi a choisi de commercialiser cette A1 de 256 CV, motorisée par le 4 cylindres turbo bien connu utilisé dans les versions S du TT ou dans la S3 par exemple. La boîte est une boîte manuelle, et pas de double embrayage donc, mais ainsi l’A1 atteindrait 245 Km/h et le 0 à 100 Km/h serait abattu en 5,7 s. Pas mal, mais pas énorme non plus. Bizarre pour une puce..
Une petite voiture certes, mais finalement assez lourde : la transmission quattro, les équipements plus chics que sportifs font que finalement, elle reste positionnée comme une voiture rapide, et non pas comme une voiture sportive nuance.
Reste le look : bouclier ajouté et regard souligné de rouge vif, extracteur arrière et doubles sorties d’échappement, becquet au dessus de la lunette arrière, et jantes au design vintage permettent à l’A1 de se singulariser réellement par rapport au reste de la gamme. Mais pas suffisamment pour justifier un prix astronomique, supérieur à 50 000€ apparemment.
A ce prix, et même si la voiture n’est produite qu’à 333 exemplaires, je préfère largement un TT RS d’occasion : meilleur look, meilleures perfs, et son du 5 cylindres…

Post sponsorisé : Hyundai I40, le constructeur passe la 3ème..

En général, vous ne voyez pas beaucoup d'articles sur Hyundai sur le blog. C'est vrai que la marque ne propose pas de modèles très sportifs (la Génésis mis à part, effectivement..). Pourtant, Hyundai est tout de même dans le top 5 des constructeurs mondiaux.

Et comme je suis "l'expert" automobile pour mon groupe de potes et la famille, et que je planche régulièrement sur les achats de voitures des uns et des autres, j'ai été amené à m'intéresser à la future Hyundai I40. D'abord et avant tout car je regardais les breaks pour un ami, ensuite car je suis toujours de prêt de fortes évolutions sur les maques automobiles. Et cette I40 risque fort de faire un peu de bruit dans le segment des breaks de type Passat ou Mondéo. Avec 4,77 m de long et 1,81 m de lage, elle devrait être plutôt habitable, et la capacité de chargement devrait être proche de celle de la référence, la Passat. Ensuite, elle attaque également les références de type Mondéo ou Insigna avec un niveau d'équipements de très haut niveau : phares adaptatifs, régulateur de vitesse actif, système d'alerte de franchissement de ligne blanche, aide au stationnement automatique, etc…Elle devrait donc proposer tous les équipements up to date, notamment dans des catégories supérieures. Côté moteurs, la commercialisation débute avec 2 essences, 1.6 et 2.0 GDI à injection directe, et un 1.7 diesel. Ces blocs seront proposés en plusieurs déclinaisons de puissance, mais on sait déjà que la version 115 cv du 1.7 CRDI n'émettra que 113 g/km de Co2. Le break le plus propre du marché :-) . In fine, avec un design moderne et épuré, ce break pourrait faire mal avec un rapport prix/équipement très intéressant dans une catégorie où le look n'est pas le critère clé pour les concurrents.

Porsche Boxster S Black Edition, black is beautiful

Porsche est vraiment le roi des séries spéciales. La dernière en date, que vous pourrez admirer au salon de l’auto de Genève début Mars, est une déclinaison full black du Boxster S, baptisé simplement…Black Edition.


Et on a beau être habitué à ce genre de série, on ne peut pas s’empêcher de regarder avec envie ce Boxster S, qui se reconnait immédiatement à sa robe uniformément noire. A noter que Porsche n’est pas tombé dans la mode du mat, et que la couleur est au contraire brillante. Les feux à leds rouges se démarquent très nettement sur la poupe de la voiture, et les sorties d’échappements noires également achèvent l’harmonie de l’ensemble.
Cette version comporte en plus des équipements, plutôt chiches, d’un Boxster S un certain nombre d’accessoires très recherchés : pack infotainment, clim bizone régulée, feux à leds diurnes et xénons, et également les jantes 19 « du Boxster Spyder en 235/35 à l’avant et 265/35 à l’arrière. Affichée à 63K€ environ en Allemagne, et contre toute attente, cette version pourrait être donc considérée comme une version suréquipée du Boxster S à un tarif alléchant.
Si on rajoute que le moteur est ici dans sa configuration la plus puissante avec 320 CV et 370 Nm, et que le Boxster atteint 276 Km/h, on est clairement en présence d’un excellent rapport qualité/prix, surtout pour Porsche.
A mon sens, je ne vois que deux bémols. Le premier est que l’exclusivité n’est pas réelle, car ce modèle sera produit à 987 exemplaires (comme le nom de code du Boxster en interne chez Porsche). Le second est que ce genre de promotion sert aussi à maintenir les ventes de neufs, alors que le remplaçant du Boxster devrait montrer le bout de son nez en 2012, avec peut-être un 4 cylindres turbo en lieu et place du 6 cylindres. La fin d’une ère, assurément !
Mais ne boudons pas non plus notre plaisir, et si comme moi vous avez pour ambition de vous acheter une Porsche dans les 2/3 ans, cet engin est un excellent moyen d’accéder à l’univers Porsche dans les meilleures conditions.

Maserati Gran Turismo Stradale, la S dévergondée

Lorsque Maserati a lancé la Gran Turismo, j’ai été subjuguée par la ligne. En lisant les caractéristiques techniques, fondées sur celles de la Quattroporte, tous les amateurs ont compris que la Gran Turismo n’avait pas le tempérament des anciens coupés, très volcaniques. C’est pourquoi Masérati a lancé la version « S », forte de 440 CV, et présenté au dernier mondial la version Stradale !


Cette Maserati Gran Turismo ne propose pas une augmentation drastique de puissance, puisque le V8 4.7 développe ici 450 CV, soit à peine 10 CV de plus qu’une version S. Parallèlement, le couple gagne 20Nm pour atteindre 510 Nm. A priori, le constat semble sans appel, et on se demande pourquoi cette version ?
En fait, la Stradale est surtout allégée de 100 kg (même si elle pèse encore 1750 Kg…) grâce à l’emploi de carbone, et à l’ablation de certains éléments, comme les sièges arrières ! La boîte de vitesse est également revue pour être plus réactive, et passe maintenant les vitesses en 60 ms, ce qui autorise des performances plus énergiques qu’une version S  : plus de 300 Km/h, et 4,7s pour le 0 à 100 km/h.
Les amateurs peuvent également aller tourner sur circuit avec les formules Maserati, et profiter de ces beaux engins sur circuit. Pour ma part, cette version est surtout remarquable par son look ravageur, avec son bouclier très agressif en carbone, et son diffuseur intégrant les deux sorties d’échappement comme sur une Ferrari Scuderia.
Dans tous les cas, j’ai un problème avec Maserati : comme avec Aston, je trouve que ce sont des autos qui ont un âme, et j’ai du mal à être objectif. Perso, j’adore, c’est aussi simple que ça.

Ferrari FF, le break de chasse supersonique

Dans la gamme Ferrari, il était temps de renouveler la familiale, la 612 Scaglietti, qui commençait à vieillir.


Et quitte à la remplacer, Ferrari a décidé de changer radicalement le concept de son haut de gamme. Si la 612 était un pur coupé à moteur V12 avant, mais doté de 4 places, la FF s’offre le profil d’un pur break de chasse !
Elle rappelle fortement feu le coupé Z3, avec un capot moteur très allongé, un profil très tendu et nerveux, et un arrière abrupt qui s’arrête quasi verticalement. A noter tout de même que Ferrari a réussi la prouesse avec son designer fétiche, Pininfarina bien entendu, de conserver un vrai dynamisme vue de dos. Si on la regarde depuis le coffre, on ne voit quasiment pas qu’il s’agit d’un break ! Le regard est simplement porté par les hanches qui fuient vers le capot. Une vraie réussite.
Cette FF devrait donc voir ses aspects pratiques grimper, notamment en terme de capacité de coffre : ce dernier peut passer de 450 dm3 à 800 en baissant les sièges. Pour autant Ferrari n’en a pas fait une familiale, il s’agit d’un coupé 2 portes :-)
Au-delà du design, Ferrari a également surpris son monde, moi y compris, en proposant pour la première fois un modèle…4 roues motrices ! Et oui, FF signifie Ferrari Four, comme 4 places et 4 roues motrices. La propulsion est donc ici abandonnée au profit d’une transmission intégrale ultra sophistiquée, qui répartit puissance et couple sur chaque roue. Je suis très curieux de voir les premiers tours de roue et les sensations, car malgré une répartition des masses de 47% sur l’avant et 53% sur l’arrière et un poids vraiment modéré (1790 Kg annoncés, soit 50kg de moins qu’une Scaglietti !), ce sera une vraie nouveauté d’avoir une Ferrari qui tracte des 4 roues !
Lamborghini a du souci à se faire, car ce qui faisait une exception entre les deux marques est en train de s’atténuer :-)
Au-delà du comportement qui reste une interrogation, le reste est prometteur : V12 6.3l de 660 CV et 680 Nm, doté d’une injection directe, et accouplée à une boite robotisée à 7 rapports. Avec 2,7 kg par cheval, la FF atteint 335 Km/h, et tord le 0 à 100 km/h en 3,7s. Pas la peine de parler des émissions de CO2, malgré les efforts de Ferrari et les améliorations par rapport à la Scaglietti, la FF sera malusée :-).
Cette FF s’annonce donc comme le nouveau Must. On peut penser qu’elle sera plus chère que la précédente, et que le programme de personnalisation offrira d’autres raisons d’exploser le budget. Prévoyez donc 300K€ environ, et dépêchez-vous de réserver vos billets pour le salon de Genève 2011 où le monstre sera dévoilé officiellement.