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dimanche 5 février 2012

PSA planche sur le son spatialisé dans l'habitacle

Je suis retourné visiter le labo NeoSound de PSA Peugeot Citroën à Vélizy. Ce laboratoire, qui fait partie du hub de recherche StelLab, travaille sur ce qu'on appelle le design sonore. Entre autres, les chercheurs planchent sur le son spatialisé. Autrement dit, le son qui semble sortir d'un peu partout dans l'habitacle, à la manière de ce que Renault propose par exemple avec le son 3D d'Arkamys, grâce à un traitement numérique et des algorithmes. Mais l'approche de PSA va un peu plus loin. Il ne s'agit pas seulement de restituer un son plus personnalisé, avec le sentiment d'être plongé au coeur d'un orchestre et de pouvoir distinguer tout autour de soi les instruments et les voix.



Le constructeur aimerait aussi pouvoir appliquer la logique du son spatialisé au GPS par exemple. Une instruction comme "tournez à droite" pourrait être envoyée vers le côté droit de l'habitacle pour bien faire comprendre le changement de direction. Autre idée : pouvoir spatialiser le son du kit mains-libres en fonction du destinataire de l'appel (passager à l'avant ou à l'arrière). J'ai pu aussi constater que PSA travaillait au NeoSound sur la directivité du son. Le concept est encore plus intéressant, car il s'agit là d'envoyer une source sonore juste au dessus d'un occupant du véhicule, de façon à ce qu'il puisse écouter son programme (par exemple un match de rugby et avec pourquoi pas un son spatialisé pour qu'il ait le sentiment d'être au bord de la pelouse), sans pour autant déranger les autres passagers.
Autant de concepts que les outils numériques rendent possibles.

PSA mise sur le design sonore (deuxième partie)

Après un premier tour d'horizon du design sonore chez PSA Peugeot Citroën, qui a permis d'évoquer les sons polyphoniques et la personnalisation des ambiances sonores, je vais évoquer aujourd'hui l'aspect moteur. Comme je l'ai déjà écrit sur ce blog, BMW fait appel à des artifices pour enjoliver le son de certains modèles, comme la Z4 ou la Série 6 Coupé diesel. Peugeot a fait la même chose avec le coupé RCZ (puis Citroën sur la DS4) en greffant un système qui permet de réveiller certaines fréquences et de filtrer dans l'habitacle des sonorités plus sensuelles. Le procédé se marie à merveille avec des modèles plutôt sportifs ou à fort caractère. Mais, les outils numériques vont pouvoir élargir ce type de prestations à des véhicules de plus grande diffusion.



Le laboratoire NeoSound, basé à Vélizy (le centre de recherche de PSA), travaille justement sur la couleur sonore des moteurs. Les chercheurs utilisent les termes de bourdonnement et de rugosité pour qualifier les sonorités les plus agréables d'un moteur et jouent sur les fréquences. Le numérique permet en fait d'isoler certains bruits et d'en réhausser d'autres. Le résultat, que nous avons pu apprécier sur un simulateur de conduite (mais qui est testé aussi sur des véhicules d'essai) est assez étonnant. Il faut savoir aussi que PSA a développé avec l'aide du CNRS un logiciel maison qui a pour nom HARTIS (HArmonic Real Time Synthesis) pour "tuner" de façon électronique le son ressenti à bord. L'objectif est d'améliorer l'agrément de conduite et de renvoyer des informations utiles.


Précisément, le design sonore va jouer un rôle essentiel dans les véhicules électriques. Il s'agit de "sonoriser" un véhicule qui, par nature, est silencieux. C'est utile pour le conducteur qui se retrouve parfois désarçonné, face à un moteur qui ne lui "parle" pas et dont l'accélération est linéaire. Cela l'est encore plus pour les piétons, qui peuvent être surpris et pis encore se retrouver en danger. PSA travaille actuellement sur des bruiteurs, typés selon la marque (nous en avons entendu un échantillon) et alertant les usagers vulnérables (piétons, cyclistes) de la présence d'un véhicule électrique entre 0 et 25 km/h. Tous les constructeurs échangent à ce propos, en Europe (où PSA est impliqué dans le cadre du projet eVADER avec Renault, Nissan et Continental Automotive), aux USA et au Japon.
Nous terminerons demain par le son spatialisé.

Kurt Wallander en français en ce moment sur Club RTL!




Tout arrive le célèbre héro d’Henning Mankells, inspecteur chef de la police d’Ystad est doublé en français et diffusé en Belgique ! En ce moment sur Club RTL ! (dimanche soir)

Volvo Vbook : un journal de bord en ligne


Issu de la contraction des mots Volvo et Road Book, le service Vbook offre un large panel de services en ligne. A travers cette démarche, le constructeur suédois souhaite innover dans la relation avec ses clients. Mais aussi fidéliser la clientèle...
Ce service en ligne entièrement dédié aux propriétaires de Volvo, comptant déjà environ 4 000 inscrits, réunit presque tout ce dont le client peut avoir besoin pour entretenir son véhicule.

Sur le plan administratif, il permet de gérer et stocker divers documents (carte grise, assurance, permis de conduire, rapport de contrôle technique, garantie, etc). Le Vbook se décline aussi sur un plan plus technique (vidéos descriptives d'opérations classiques comme le changement d'une ampoule, carnet d'entretien, alertes d'échéances, etc). L'interface invite aussi le propriétaire à gérer son budget automobile en intégrant éventuellement le financement, avec la possibilité d'exporter toutes ces informations dans un fichier Excel.

Enfin, le Volvo Vbook offre aussi la possibilité de consulter en ligne le catalogue des accessoires pour équiper sa voiture, tout en profitant d'offres spéciales proposées par la marque.

Si certains constructeurs proposent déjà ce genre de services, la marque suédoise en compile ici un maximum dans le souci "d'améliorer la qualité relationnelle en ayant un lien permanent avec nos clients", explique le constructeur. Volvo table sur l'inscription de 10 000 clients d'ici la fin de l'année.

Un siège de bureau aux accents de F1



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Légende photo : Mi-siège, mi-F1
Crédit photo / Autodeclics
Le designer Alexander Christoff a dessiné ce siège de bureau d'un style très particulier. Moulé en fibre de verre, il s'inspire clairement des monoplaces Ferrari.
La petite touche chic est apportée par des pieds en acier trempé et un appuie-tête réglable rembourré. Il ne s'agit pour l'heure que d'un simple concept virtuel. Dommage pour les pilotes du dimanche rêvant de vibrer devant la retransmission d'un GP.

Bertone : première esquisse de l'étude de coupé Alfa Romeo


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Légende photo : Concept Bertone Giulia Coupé
Crédit photo / Autodeclics

Pour son centenaire, Alfa Romeo a confié aux trois plus grands studios de design italien la tâche d'imaginer les déclinaisons de la future Giulia, qui remplacera la 159. Après les grandes lignes du spider de Pininfarina, voici le premier teaser du coupé signé Bertone.

Comme toujours, cette première esquisse du coupé dérivé de la future 159 demeure mystérieuse, puisqu'on n'en découvre que la face avant. Cette proue très agressive revisitant la calandre traditionnelle Alfa Romeo n'est pas sans rappeler le concept BMW Vision Efficient Dynamics du dernier salon de Francfort.

Cette trilogie de concepts sera bientôt complétée par la création d'Italdesign Giugiaro, qui dévoilera lui sa vision de la berline Alfa Romeo. Ces trois études seront ensuite exposées au salon de Genève.

    Hacker-Series : des sensations bon marché


    hacker-series-des-sensations-bon-marcheVous êtes passionnés de course automobile et rêvez de vous mettre au volant d'un bolide sur circuit. Malheureusement, vos finances ne vous permettent guère d'envisager prendre part à un saison complète. Eh bien, ce petit bolide rouge est peut-être la solution à vos problèmes.
    Développée dans le cadre des Hacker-Series, un championnat d'endurance regroupant 6 épreuves, la Hacker, c'est son nom, est une voiture de course aussi performante qu'abordable. Au programme, un moteur de moto ultra agressif, des performances de 1er ordre et surtout une formule qui permet de prendre part à une course pour moins de 1 150 euros HT, prêt de la voiture compris. « Ce véhicule est destiné à tous types de course, même en dehors de notre championnat qui s'appelle les Hacker-Series. Il peut participer à des compétitions automobiles telles que rallycross, des courses sur asphalte, de l'endurance ou encore des courses sur glace », nous explique Patrice Nouvel, l'organisateur des Hacker-Series. « Quant à l'aspect financier, nous avons essayé de tirer les prix vers le bas pour être au minimum partout. Etant donné que c'est notre propre championnat et que nous choisissons nous-même les circuits, nous arrivons à manager les coûts plus facilement, en faisant des courses d'endurance par exemple et en multipliant le nombre de pilote par véhicule. Résultat, le coût global de la course est moins important pour chaque pilote. »

    Infiniti FX Limited Edition : une série plus exclusive


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    Légende photo : Infiniti FX Limited Edition
    Crédit photo / Autodeclics

    Infiniti offre une série spéciale à son tout-chemin FX. Limitée à 100 unités en Europe, elle fera le bonheur de seulement dix clients français.

    Basé sur les FX37S et FX50S, le FX Limited Edition s'habille d'une livrée noire anti-rayures Black Obsidian ou blanche Moonlight White perlée (en option à 900 euros). Cette série limitée accueille également des jantes "Turbine" de 21 pouces peintes en Gris Graphite, teinte que l'on retrouve aussi sur la calandre, les prises d'air latérales et les rails de toit.

    A bord, un revêtement en fibre de carbone recouvre le tableau de bord, la console centrale et les panneaux de porte. On note aussi des seuils de portes en aluminium siglés Infiniti et éclairés. Enfin les sièges, le haut des contreportes et le tableau de bord sont garnis d'un cuir graphite souple à surpiqûres contrastées, tandis que le ciel de toit est revêtu d'Alcantara. En supplément, ce FX s'équipe du pack multimédia Infiniti Connectiviti+.

    Les prix s'échelonnent de 72 350 euros pour le FX37S V6 de 320 ch, à 85 150 euros pour le FX50S V8 de 390 ch.

    Seat Ibiza ST : l'Ibiza des petites familles


    Troisième modèle de la gamme Ibiza, la ST offre plus d'espace et d'habilité. Elle s'équipe de motorisations modernes et sobres, dont les nouveaux 1.2 TDi et 1.2 TSI.
    Cette version break de l'Ibiza s'allonge de 18 cm par rapport à la berline. L'idée de base était de proposer un modèle à l'habitabilité plus généreuse, avec une forte capacité de chargement (un coffre de 430 litres, qui peut être agrandi en rabattant le siège arrière) et plus de largeur aux épaules. Mais, n'en déduisez pas pour autant qu'avec ses 4,23 m, la ST est une version utilitaire pour la famille, sans odeur ni saveur. Seat a en effet relevé sa sauce avec un peu de piment. Cela se sent au niveau du design qui reste très expressif, à l'image des dernières productions de la marque espagnole. La ST est typée jeune avec la touche « arrow » qui caractérise la face avant. On note que la ligne de toit a été tirée vers l'arrière et que le porte-à-faux de cadre de châssis arrière est parfaitement intégré à l'ensemble.

    La ST inaugure par ailleurs un nouveau look à l'arrière, avec des groupes de phares à séparation intégrée. A l'intérieur, la finition est soignée. On sent le souci du détail avec des matériaux de qualité et des subtilités, telles que les évents d'aération circulaires ou encore le levier court pour les vitesses. C'est fonctionnel, net et précis. En résumé, Seat a voulu instiller de l'émotion dans cette petite familiale aux accents sportifs. C'est un véhicule qui pourra transporter les enfants en bas âge, charger les meubles chez Ikea et s'aligner au feu rouge pour faire parler la poudre.

    L'Ibiza ST sera proposée en six motorisations, de 70 à 105 ch (trois TDI dont le 1.2 et trois blocs essence dont le nouveau 1.2 TSI). L'efficacité du châssis (hélas au détriment du confort sur la berline) devrait ravir les jeunes pères de famille qui, tout en étant responsables, veulent conserver un minimum de plaisir au volant. Le lancement est prévu cet été.
    PHOTOS

    Volkswagen : la Polo numéro 11 111 111 produite en Inde


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    Légende photo : Volkswagen Polo

    Autodeclics - 05/02/2010

    En présence du président allemand Horst Köhler, les dirigeants Volkswagen ont célébré l'exemplaire numéro 11 111 111 de la Polo.
    Cette unités symbolique, tous modèles et usines confondues, est sortie des chaînes de montage de l'usine de Pune en Inde.

    L'usine de Pune est l'une des plus modernes du groupe Volkswagen. Le site industriel couvre tous les stades du processus de production de magasin, de la carrosserie à l'atelier de peinture jusqu'à l'assemblage final. Cette usine d'une capacité maximale de 110 000 unités par an produit la Skoda Fabia en plus de la Volkswagen Polo.

    Détails...

    Cette photo de Damon Hill et de sa Williams Renault prise pendant les essais libre Samedi matin à Magny cours est à mon gout aussi belle de pret que de loin... Et pourtant, le passage par le scanner ne l'à pas arrangée...

    Le Dakar de retour avec un nouveau look.

    L'ASO, l'organisateur du Rallye Raid Dakar, a annoncé la création d'une nouvelle compétition qu’elle baptiserait "Dakar Series", en quelques sortes un nouveau Rallye Raid Dakar (qui s'est vue annulé au début de l'année : lire ici et ici ) avec un nouveau look. Cette nouvelle compétition est une sorte de championnat en plusieurs manches qui se déroule sur toute l'année. La première se fera sur le territoire hongrois et débutera le 20 Avril prochain.
    D'après l'ASO, la nouvelle formule du rallye n'est pas un projet brouillon pour que la société puisse sauver la face après l'annulation du Rallye Raid en début d'année, mais le résultats de plusieurs années de réflexion et de négociations.
    "Nous étions en contact depuis plusieurs années avec les Hongrois, qui sont candidats au départ du Dakar-2010, et nous avions prévu de lancer nos Dakar Series en 2009. Les évènements nous ont conduits à avancer d'un an ce projet de rallyes satellites qui, à terme, devraient être au nombre de trois par an, en plus du Dakar, le rallye-raid de référence", a expliqué Etienne Lavigne, patron du Dakar.
    Les organisateurs donneront la priorité dans cette première manche au candidats qui ont subit le revers de l'annulation du Dakar 2008. Ils sont invités par l'ASO qui les a remboursés (frais d'inscription et frais de carburants) et n'auront à payer que les frais de dossier. Les principaux teams, comme BMW, Mitsubishi, Volkswagen, Schlesser et KTM, se sont montrés intéressés par ce championnat. Les concurrent auront pas moins de 3000 km à franchir durant cette manche et devront se passer des dunes de sable pour un tout nouveau paysage plus montagneux et plus technique.

    Lancia Delta S4 - 1986




    Avec l'arrivée des groupes B et de la première domination outrancière des Audi Quattro, chaque constructeur en lice fourbit ses armes. La réglementation oblige de produire 200 exemplaires ? Pas grave, les constructeurs n'hésiterons pas à se lancer dans une telle fabrication, rien n'étant trop cher pour concourir à la victoire finale. Peugeot avait donc sa 205 Turbo 16, Ford sa RS 200 et Lancia sa Delta S4...
    Nous sommes alors dans la première moitié des années 80 et le rallye bas son plein. Audi a frappé très fort avec ses Audi Quattro et rafle les victoires sur tous les terrains. Face à ces nouvelles venues dotées d'une technologie évoluée (quatre roues motrices, moteur turbocompressé...), les anciennes gloires du passé ne peuvent que ramasser les miettes. Certes, les Lancia 037 Rallye ou les Renault 5 Turbo ne baissent pas les bras, mais elles ne peuvent rien faire. Alors Peugeot qui compte bien avec sa 205 relancer toute l'entreprise en situation délicate, sera de la partie avec pour la route les 205 GTi, chargées de se mettre en tête du phénomène GTi, et également de courir sur les rallyes avec les 205 Turbo 16. Ces dernières vont rapidement s'installer en tête des rallyes devant les Audi. Ford vient avec une RS 200 qui étonnera les observateurs. Et Lancia ne restera pas inactif. Sous la houlette de Cesare Fiorio (qui sera plus tard directeur de la Scuderia Ferrari en Formule 1 notamment avec Alain Prost comme pilote en 1990), toute l'équipe Lancia va élaborer la future Delta S4, qui s'appelle encore la Lancia 038.

    Une ligne taillée à la serpe !
    Pour ce qui est de l’apparence de la S4, n'allez pas chercher de similitude avec la Delta de série produite depuis 1979 ! A part la calandre et les blocs optiques arrière, tout le reste est 100% spécifique. Et pour cause ! En fait, si la silhouette de la Delta S4 s'apparente à la Delta de "monsieur tout le monde", elle diffère au niveau des proportions puisque la carrosserie habille un châssis tubulaire hérité des Lancia 037. La parenté avec la série est
    donc là, mais les cotes de la voitures diffèrent à l'avantage de la S4 qui est plus large et longue que les Delta de route. De même, la S4 n'est dotée que de deux portes et de deux places. Derrière, c'est le moteur que vous embarquez en passager ! Les immenses prises d'air latérales pour alimenter le moteur en air frais, semblent donner un sac à dos à cette S4. Belle ? Difficile à dire, en revanche elle est bestiale à n'en pas douter et une digne représentante de la période des Groupe B homologuées route.
    Dans les aspects pratiques, on notera les capots avant et arrière qui basculent intégralement afin de découvrir totalement mécanique et train roulant, en prévision des interventions rapides en course. Avec sa calandre Lancia et ses quatre phares, la Delta S4 annonce fièrement la couleur d'autant plus avec sa teinte rouge du plus bel effet. Les jantes de 16’’ en alu offrent un voile presque plein. Les ouvrants semblent avoir été découpés à la règle et à l'équerre et participe un peu au charme de ce physique "à la Frankenstein". A noter que le Cx est de 0,60 soit pire évidemment que la Delta de série. Les observateurs avertis auront remarqué la lame arrière en carbone sur le hayon destiné à créer de la déportance. L'habitacle est étonnant car finalement très bien fini et élégant. Rien à voir avec une Peugeot 205 T16 dont la finition était aussi bâclée que sur une 205 Junior. Ici, le pilote a le droit à une planche de bord complète et d'un dessin classique (identique à celui des Mercedes W124...), et surtout d'une sellerie complète en alcantara (contreforts des portes, bas de la planche de bord, sièges) avec une moquette épaisse.
    Lancia sait recevoir ses acheteurs de voitures exclusives ! A ce niveau de prix (environ 600.000 francs de l'époque, soit 100.000 euros), le client n'était pas volé. L'équipement de série était très complet en adoptant même la climatisation, un accessoire encore peu répandu en 1983. Bon il faut avouer que sans climatisation, avec la boîte de vitesses entre les passagers, la chaleur monte vite dans l'habitacle ! De petites touches d'exclusivités sont éparses ça et là avec notamment un pédalier alu, des logo "Lancia" sur les passages de portes. Sur le volant trois branches, on peut voir le logo "Abarth" rappelant que le coeur de la S4 doit beaucoup à l'officine du sorcier italien.

    Un moteur doté
    d’une double suralimentation
    La Lancia Delta S4 innove avant tout par son mode de suralimentation qui combine un compresseur volumétrique "Volumex" Abarth et un turbocompresseur KKK. Une technique qui présente l'immense intérêt d'avoir de la souplesse et du couple dès les plus bas régimes et de les conserver jusque dans les tours. Si aujourd'hui les turbocompresseurs basse pression ont résolu en partie ce problème à bas régime, au début des années 80 les turbocompresseurs qui offraient beaucoup de puissance étaient brutaux et très creux dans les bas régimes. Le mariage opéré donc sur la S4 sera réédité plus tard pour la (grande) série avec la Volkswagen Golf GT Mk5.
    Le projet du moteur démarre en 1983 sur la base de la Lancia 037. L'ingénieur Giorgio Pianta, motoriste nouvellement recruté chez Abarth, est l'artisan du mariage compresseur volumétrique et turbocompresseurs sur un moteur de 037 hybride. L'ingénieur Claudio Lombardi travaille quant à lui sur la synchronisation de la double suralimentation en avec un système de by-pass. Le comportement de ce moteur-protype en est entièrement transfiguré et autorise une plage d'utilisation de 1200 t/mn à 8400 t/mn ce qui tranchait singulièrement avec la concurrence directe. les ingénieurs ont privilégié un moteur tout alu et de course courte, plus apte à offrir les qualités requises pour la compétition.
    Installé en position central arrière, il est mis longitudinalement. La boîte de vitesses (une Hewland avec pignonnerie ZF remplaçant celle de la version course et des synchroniseurs Borg-Warner) est posée devant ce moteur, débordant donc dans l'habitacle entre les sièges. Le petit 1800 à quatre cylindres, ainsi "boosté" offre donc des performances de choix sur les versions de course. Sur la version route, le conducteur peut compter sur 245 ch à 6.750 tr/mn et 29,7 mkg de couple à 4 500 tr/mn. Des valeurs qui pourraient paraître modestes eut égard des valeurs affichées par des sportives actuelles (une Audi S3 Mk2 affiche 265 ch) mais suffisent cependant à offrir à cette version routière des performances de choix,
    surtout pour 1983 : le 0 à 400 m est franchi en 14,2 secondes et le kilomètre départ arrêté en 25,6 secondes. Les amateurs de statistiques apprécieront cette performance. Ce qui est d'autant plus intéressant dans le cas de la Delta S4 c'est sa souplesse mécanique dont est dépourvue par exemple la 205 Turbo 16. Le mode de fonctionnement de l'ensemble compresseur/turbo mérite d'être détaillé : l'air comprimé dans le turbocompresseur est refroidi dans un premier échangeur air/air. Il est ensuite comprimé une nouvelle fois dans le "Volumex" et refroidi une seconde fois. Lorsque le moteur monte dans les tours, le compresseur s'efface progressivement au profit du turbocompresseur. En véritable voiture de course, la Delta S4 a adopté une lubrification moteur et boîte à carter sec.

    Un vrai châssis de course...
    La Lancia Delta S4 possède un vrai châssis comme ceux des autos de course. Dotée d'un châssis tubulaire en chrome-molybdène, elle reprend en fait l'architecture de la Lancia 037 Rally. Dessus est greffé évidemment la mécanique (il n'est donc pas porteur comme sur les monoplaces) mais aussi ses suspensions à triangles superposés articulés sur rotules. Petite anecdote technique, les suspensions arrière sont dotées de 4 amortisseurs. Pour mémoire, la Ford RS 200 faisait plus encore avec quatre amortisseurs sur chaque essieu ! La Lancia 037 Rally était une "classique" propulsion et marquait ainsi le pas face à la concurrence affûtée. Le constructeur italien est donc passé lui aussi à la transmission intégrale avec une répartition asymétrique du couple entre les essieux avant et arrière (30% et 70% respectivement) complétée de trois différentiels dont le central visco-coupleur de type Fergusson. A noter que pour les versions civiles, le différentiel avant n'était pas autobloquant alors que sur les versions courses les trois différentiels pouvaient être bloqués. Pour ralentir l'auto, Lancia a prévu des disques ventilés de 300 mm de diamètre aux quatre roues pincées par des étriers Brembo. Pas d'ABS au programme.
    La direction était également conçue avec raffinement puisqu'elle était équipée d'une assistance progressive en fonction de l'angle de braquage (à dépression). La liaison au sol était alors assurée par des jantes alu de 16 pouces chaussées de pneumatiques Pirelli P Zero Corsa à bande de roulement pratiquement lisse sur la moitié extérieure et à sculpture sur la partie intérieure. Presque du semi-slick avant l'heure ! avec ses 1200 kilos, la Lancia Delta S4 limitait la casse et avec ses 250 ch son rapport poids/puissance de 4,8 kg/ch la mettait dans la moyenne de ses rivales.

    Acheter une Delta S4...
    Avant d'en acheter une, il faudra déjà la trouver : elle ne traîne sûrement pas sur le parc du vendeur de voiture d'occasion du coin ! Très rares, certaines ont parfois couru, il faudra donc bien chercher pour trouver un exemplaire en parfait état. Quasi inexistante dans notre pays, vous n’aurez d’autre choix que d’aller dénicher une S4 sur les sites internet des marchands étrangers spécialisés dans les grosse sportives de collection. Les anglais et les allemands sont sûrement les mieux pourvus. Quant à établir une cote moyenne, cela tient de la gageure vu le peu de transactions. Disons entre 60 et 80.000 euros selon l'état. Mais il faut rester lucide, acheter une Lancia Delta S4 ne peut s'adresser qu'à des collectionneurs avisés et connaisseurs, disposant d'un solide budget pour l'entretien et la maintenance. Imaginez en effet la tête de votre concessionnaire Fiat-Lancia local qui serait obligé de vous faire une vidange. Une opération pas si aisée sur un moteur à carter sec, à moins de savoir.

    Conclusion...
    Dans la lignée des groupe B, la Lancia Delta S4 apporte avec maestria son interprétation du genre. Une gueule inimitable, des performances toujours actuelles, un palmarès en rallyes reconnu et une histoire captivante lui laissent une place à part dans le coeur des amateurs de rallyes. Mais attention, il faudra acheter une S4 en connaissance de cause, n'est pas collector qui veut, notamment dans son entretien et sa maintenance...

    Ferrari 348 TS - 1991




    Essai piste !
    Une Ferrari reste toujours, quel que soit le modèle considéré, une auto d’exception qui symbolise le sport automobile. Anciennes ou récentes, les Ferrari n’ont eut de cesse de rester au firmament du marché automobile. Une sorte de référence en quelque sorte, que seuls quelques rares constructeurs ont pu venir contester, Porsche et Lamborghini en tête.
    Alors afin de mieux appréhender cette image, nous sommes allés plus loin que les apparences et réputations avec un essai piste d’une Ferrari 348 TB. Verdict !…Enzo Ferrari a quitté la maison et les lendemains sont difficiles, malgré l'hystérie spéculative qui touche tous les modèles de la marque. En interne, "l'Ingenere" manque à tous pour donner l'impulsion passionnelle, source d'une émulsion créative collective. Dehors, les clients boursicoteurs s'échangent les bons de commande Ferrari jusqu'à 5 fois le prix pour une F40 ! Et paradoxalement, alors que le marché des voitures de
    sport connaît une euphorie sans précédent, la crise pointe sont nez. Au
    milieu de ce chaos, arrive la première Ferrari de l'après Enzo. La 348 est née et lâchée dans la nature un peu prématurément... Trait d'union entre passé et présent, la carrosserie de la Ferrari 348 signée une nouvelle fois Pininfarina allie tradition et homogénéité. Si, techniquement, l'apport du groupe Fiat est plus présent que jamais, la 348 ne peut cacher des gènes sportifs caractéristiques des productions de Maranello… Une bonne occasion pour nous d’aller vérifier volant en main sur circuit sur cette 348 TB mérite cette mauvaise réputation d’auto rétive, et si elle est digne du patrimoine génétique de la Scuderia Ferrari.

    Découverte...
    Avant de s’installer à bord, tout passionné va d’abord tourner autour de sa belle. Nous n’échappons pas à cet usage tant la Ferrari 348 TB du jour est en parfait état. En l’observant sous certains angles, l’expression de « mini-Testarossa » prend toute sa signification. Les grilles latérales des arrivées d’air n’y sont pas étrangères. Les logos Ferrari et écussons du Cavallino Rampante sont à leur place et tranchent avec la robe rouge qu’a revêtu cette diva italienne. La ligne est très pure et il semble difficile de lui reprocher quoique ce soit, tant les proportions semblent idéales. Ce n’est pas le tout de flâner, mais il faut monter à bord… ou plutôt descendre ! Très basse, avec ses sièges baquets, on est assis au ras du sol. On tente différents réglages pour trouver sa position de conduite, mais une petite gêne est là. Le volant n’est pas assez droit pour obtenir une position parfaite. Après plusieurs essais, le réglage optimal est trouvé, jambes presque tendues et bras « cassés » avec les mains à « 9h15 ». Le bal va pouvoir commencer ! On vérifie que la boîte est bien sur le point mort (aah cette grille Ferrari ! Toujours aussi séduisante…) et on tourne la clé de contact. Immédiatement le V8 donne de la voix dans votre dos. Les festivités vont devoir commencer…

    Moteur !
    Le temps que la Ferrari 348 TB monte en température (huile et eau), on en profite pour repérer les trajectoires idéales et les points de freinage sur ce tracé du circuit de Dreux dont le bitume a été refait courant 2006 et procurant un grip étonnant, même sous la pluie comme aujourd’hui. Les premières impressions permettent aussi de mettre le pilote en confiance avec son auto. Le V8 sonne bien et semble enclin à monter dans les tours, le comportement sans forcer parait équilibré, malgré la chaussée humide tandis que la direction sans assistance nous fait regretter nos mauvaises habitudes des voitures modernes sur-assistées, et la pédale d’embrayage est assez dure, même si on est loin de la dureté des Ferrari des années 60. Tout est chaud, on va pouvoir hausser le rythme ! Pas de doute, le V8 pousse très fort avec ses 300 ch, mais il ne faut pas hésiter à monter dans les tours pour en tirer à la fois son et performances lors des relances, car le couple maxi de 323 Nm n’est atteint qu’à partir de 4500 tr/mn. La motricité reste très bonne en ligne droite malgré l’adhérence précaire du jour, et la direction toujours communicative. Les deux mains ne sont pas de trop en revanche pour la manier, et elle obligera à gérer le volant comme un pilote pour pouvoir passer vite. Les freins ne posent pas de problèmes et malgré les tours, ils restent toujours endurants. Nul doute qu’un pilote de course professionnel, au bout d’une vingtaine de tours à son rythme, pourrait rencontrer quelques signes d’échauffement et de fatigue, mais pour nous tout va bien ! Le double débrayage est plus que recommandé pour avaler vite les changements de rapports et ne pas dégrader l’assiette de l’auto lors des phases de freinage pour le placement de l’auto. En montant le rythme, sur le tracé de Dreux assez technique et sinueux, on arrive vite sur les freins. Normal avec une GT. Certaines courbes serrées qui se passent à vitesse moyenne, permettent de tester un peu plus le comportement de la 348 TB sans pour autant risquer de l’abîmer en cas de sortie de piste.
    C’est à cet instant précis que nous touchons justement ce qui était reproché à la Ferrari 348 TB… Pour un peu d’avoir toujours le pied légèrement sur le frein, on sent que lors de la phase du transfert de masse, l’auto ne demande qu’à survirer nettement, phénomène plutôt retardé habituellement sur une voiture à moteur central arrière et en général assez progressif. A nos vitesses de passage, il faut cependant rester lucide et humble, l’auto se rattrape tout naturellement et avec aisance. Il faudra alors avoir un sérieux bagage de pilotage pour aller tutoyer les limites sur circuit d’une telle auto et rencontrer ce qui lui colla une si mauvaise réputation, injustifiée à notre sens, ou tout du moins hypertrophiée par rapport à l’étendue de son caractère. C’est Pierre Dieudonné, pilote et journaliste habitué des Ferrari qui expliquait notamment dans l’un de ses essais qu’une fois l’auto sur ses appuis dans des grandes courbes qui s’avalent à vive allure, que d’un seul coup les premières générations de Ferrari 348 TB décrochaient soudainement et avec brutalité. Mais avant d’atteindre ce niveau-là, tout amateur de voitures de sport et d’exception pourra s’exercer en confiance et avec un plaisir non dissimulé au volant d’une 348 TB sur piste.

    Acheter une Ferrari 348...
    Frappé à l'apogée d'une période de folie spéculative sans précédent par le ralentissement mondial de l'économie, la firme de Maranello a sans doute un peu précipité le lancement de la 348. Une erreur qui en revient entièrement à Lucas di Montezemolo, alors responsable du destin de la marque. Aujourd'hui, la Ferrari 348 pâtit d'une mauvaise réputation évidente sur le marché de la voiture sportive d'occasion mais trouve un regain d'intérêt ces derniers temps. C'est aussi la première Ferrari née après la mort d'Enzo ce qui l'aura pénalisée auprès des puristes tout au long de sa carrière commerciale. S'il est vrai que les premiers exemplaires ont été commercialisés dans la précipitation et accusent un comportement très pointu, les derniers exemplaires ne sont pas foncièrement mauvais et le coupé comme le Spider sont même très recommandables. Comptez par exemple 50.000 euros pour un coupé 348 TB ou TS de 1992 avec moins de 50.000 km, un carnet à jour et un historique limpide. N'hésitez pas à passer par un professionnel qui vous garantira l'auto et vous la livrera généralement entièrement révisée. Contrairement à bien des concurrentes, l'accessibilité mécanique est bien étudiée dans la 348 malgré l'implantation centrale arrière du moteur. Le moteur est civilisé et fiable, il n'est pas nécessaire de garder l'oeil sur la température d'eau dans les bouchons, comme dans les anciennes Ferrari... Pour le Spider on regrettera la présence d'un couvre capote en toile qui nécessite des manipulations fastidieuses. En revanche la toile est de bonne qualité et vieillit bien si elle est entretenue un minimum, ce qui est souvent le cas des Ferrari. Mais pour le reste, la 348, comme toute Ferrari, est une drogue dure à accoutumance directe !

    Conclusion...
    La Ferrari 348 TB possède une réputation d’auto rétive au pilotage sur circuit notamment. Pourtant, cet essai piste, à notre niveau qui correspond à celui du conducteur expérimenté moyen pratiquant des sorties
    circuit le dimanche, nous a conforté dans l’exagération du phénomène rencontré. Certes, si on devine que la Ferrari 348 TB peut avoir une nette tendance au survirage, elle ne deviendrait réellement très pointue qu’à des allures que peu de pilotes du dimanche peuvent atteindre. Une bonne nouvelle pour ceux qui veulent profiter du mythe Ferrari dont la cote est du coup un peu écornée par cette réputation. Et puis après tout, une auto trop facile à dompter n’est plus vraiment une sportive… Une Ferrari cela se mérite !

    Scoop : premières photos live du Dacia Duster

    Le très attendu Duster, premier 4x4 du constructeur low cost Dacia, a été photographié lors d'une présentation interne en Roumanie.

    L'occasion de découvrir le tableau de bord qui, politique maison oblige, présente une certaine similarité avec celui du Nissan Qashqai. En revanche, la console centrale avec sa surface plane brillante apparaît plus moderne que celle du crossover compact japonais.

    Le style extérieur fait également référence à certaines productions tout-terrain de Nissan sur le marché américain.

    Rendez-vous au Salon de Genève pour découvrir en chair et en os ce SUV compact qui, à n'en pas douter, devrait ravir les familles à la recherche d'un véhicule bon marché et propice aux escapades.

    Scoop - 1ères photos live du Dacia Duster

    Scoop - 1ères photos live du Dacia Duster
     
    Scoop - 1ères photos live du Dacia Duster

    Scoop - 1ères photos live du Dacia Duster

    Scoop - 1ères photos live du Dacia Duster
     
    Scoop - 1ères photos live du Dacia Duster

    Salon Genève 2010 : Nouvelle Renault Mégane CC

    C'est déjà l'été chez Renault ! Après le coupé-roadster Wind(lire notre Article) dévoilé en début de semaine, c'est au tour de la Mégane 3 d'enlever le haut avec cette nouvelle déclinaison Coupé-Cabriolet.

    Alors que la première génération de Mégane offrait le choix entre deux modèles — un coupé dynamique et un joli cabriolet — Renault fit le choix d'opter pour un modèle tout en un, le fameux Coupé-Cabriolet, sur la Mégane 2.

    Hélas, premier véhicule du genre pour le Losange, c'est peu dire que la Mégane 2 CC n'affichait pas une poupe des plus gracieuses. Un défaut que les designers de Renault ont tâché de résoudre sur cette nouvelle génération particulièrement élégante.

    Pour cela, le manufacturier de Billancourt a eu recours à un artifice stylistique plutôt futé. Faire mordre les optiques sur le capot du coffre !

    Ajoutez à cela un toit rigide escamotable en verre avec des montants noir brillant qui amènent un contraste particulièrement réussi et vous avez la formule magique. Une recette quelque peu similaire à l'élégant pavillon du Peugeot RCZ.

    Ce toit, toujours en deux parties, offre une surface vitrée généreuse de 0,47 m2. Rétractable en 21 secondes, il laisse au coffre un volume de 211 litres une fois replié. Soit 21 litres de plus que sur l'ancien modèle dans la même configuration. En mode quatre places, la capacité passe à 417 dm3.

    Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet
    Pour le confort des passagers, un coupe-vent en verre est proposé de série. Placé entre les deux appuie-tête arrière, il limite les courants d'air jusqu'à 90 km/h. Selon le manufacturier de Billancourt, la rigidité, élément crucial pour la bonne tenue de route d'un cabriolet, a été améliorée.

    Lancée au Printemps prochain, la Mégane Coupé-Cabriolet donnera le choix entre six motorisations : 3 essence — avec les 1.16 16v 110 ch, 1.4 TCe 130 ch, tous deux couplés avec une boîte manuelle six vitesses et le 2.0 16v de 140 ch conjugué à une nouvelle transmission CVT — et 3 Diesel avec les dCi 110, 130 et 160, associé tous trois à un boîte manuelle à six rapports, le premier offrant en plus une transmission à double embrayage à six vitesses.

    Si vous ne pouvez la découvrir sur les bords du Léman en Mars prochain à l'occasion du Salon de Genève, rendez-vous à l'Atelier Atelier Renault sur les Champs Elysées où la nouvelle Mégane CC sera exposée à partir du 5 Mars.Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet

    Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet
     
    Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet

    Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet
     
    Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet

    Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet
     
    Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet

    Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet
     
    Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet

    Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet
     
    Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet

    Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet
     
    Salon Genève 2010 - Renault Mégane 3 Coupé-Cabriolet

    Sexy Saab (edito)

    La 9-4 x n’est évidemment pas la Saab la plus sexy de l’histoire mais elle sera à n’en plus douter une des Saab les plus rare depuis le début de la production en 1947, imaginez, 500 exemplaires seulement auront été produit au total !


    Il est difficile de penser que GM ne va pas rentabiliser ce modèle produit dans une de ses propres usines au Mexique en le rebadgant Chevrolet, Buick, Opel ou Vauxhall selon les marchés !


    La 9-5 NG Estate, un vrai break de charme, sera quant à lui encore bien plus rare, puisque jamais réellement produit (les quelques exemplaires produits devait être démolis aux dernières nouvelles).


    La production de ce dernier étant prévue dans l’usine Saab de Trollhättan,(contrairement à la 9-4x produite directement dans une usine GM) son avenir est beaucoup plus incertain, pour ne pas dire trouble, et ceci même sous un autre badge !


    L’histoire du « break » chez Saab est décidément particulière, cette version étant restée à l’état de prototype sur la 99 et la 900.


    Et l’avenir de Saab me direz-vous ?....Que dire ! Volvo est propriété à 100% d’une firme Chinoise et se porte plutôt bien en produisant toujours en Suède des modèles de plus en plus attractifs. Comment ne pas penser à MG aussi, qui après de tumultueuses années et maintenant reparti en produisant un nouveau modèle aux Royaume-Unis sous une dynamique direction Chinoise…tout est donc possible, mais cela doit se jouer rapidement (dans les six mois à venir) car une fois l’usine de Trollhättan démantelée ou reconditionnée pour produire des toilettes publiques comme l’évoquait un jour notre confrère de saabunited… il sera alors trop tard !


    Il y a quelques mois était évoqué la venue prochaine de Saab en championnat du monde des rallyes WRC et ceci en collaboration avec Bmw/Mini/Prodrive et bien sûr avec le soutien de Vladimir Antonov qui devait être le grand sauveur et qui était aussi à la tête de la société de production qui assurai la promotion du championnat WRC…Mais !! Notre ami Russe a été rattrapé par les ennuis judiciaire et financier, et s’il n’est bien sûr plus question de Saab en WRC ? C’est aussi l’avenir de la promotion et de laproduction tv de ce championnat qui est menacé, tout comme celui du programmeMini Prodrive WRC !


    Vous l’aurez compris l’année 2012 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices pour beaucoup de monde, d’un point de vue personnel je ne pense pas que cela sera une grande année pour moi non plus, mais cela n’intéresse que moi, je ne vais donc pas m’étendre…


    Le 90é salon de l’auto de Bruxelles a été une vraie réussite malgré la morosité économique et la suppression des primes eco-bonus en Belgique (les eco-malus EUX ne sont malheureusement PAS supprimé ! – particulièrement en région Wallonne !!)  Vous pouvez retrouver les images du salon de Bruxelles sur le blog autosport pictures où vous devriez également visualiser les images des legend boucles de Spa 2012 dans 15 jours où j’officierai en photographe et non en « pilote » cette année…





    Il y a bien entendu quelques grandes dates à retenir pour 2012…


    Pour les amateurs de voitures modernes et même futurs : le salon de l’automobile de Genève !


    Pour les amateurs de voitures anciennes et prestigieuses : Le Goodwood revival !


    Pour les amateurs de …Saab : Le « intsaab2012 »à SPA chez nous !!


    Voilà ! Je vous souhaite une excellente semaine à tous (qui sera ponctuée mardi par la sortie d’un nouveau Nikon haut de gamme, un événement en soi pour tout passionné de photographie !) de mon côté je reprendrai la route au volant de « mon » Vivaro de service, pour rendre…service aux personnes qui n’ont pas la chance d’avoir une (ou plusieurs) Saab, ni même une….simple voitures ;)