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jeudi 16 avril 2009

Géométrie de suspension

La géométrie de suspension désigne l'ensemble des caractéristiques de contact de la roue d'un véhicule avec le sol ainsi que la manière dont la suspension travaille. C'est-à-dire que cela définit aussi les limitations des axes de libertés de la suspension.

Le terme de géométrie a été échangé, à tort, par le terme parallélisme, un raccourci dû au fait que, bien souvent, le parallélisme est le seul réglage modifiable sur une automobile.

La géométrie a une influence non négligeable sur le comportement du véhicule. Tout le travail d'un concepteur de véhicule est d'étudier cette géométrie, de sorte à apporter un comportement optimal en termes de tenue de route, de résistance et de confort pour les véhicules de série.

Le meilleur exemple pour développer la géométrie de suspension est la suspension de type double triangulation. En effet, elle propose le plus grand choix de réglages de la géométrie possible ; on peut aisément transposer les différentes caractéristiques de la géométrie aux autres types de suspension.


Le carrossage

Le carrossage est l'angle entre la roue et le plan perpendiculaire au sol suivant l'axe longitudinale du véhicule. On mesure cette valeur en degrés et MINUTES.

Typiquement, le carrossage est négatif. Cela permet de maintenir le pneu perpendiculaire au sol lorsque l'automobile prend du roulis. Normalement, le carrossage est réglé (et fixé sur les voitures de monsieur tout le monde) de manière à avoir une usure uniforme (cylindrique) du pneu.

Le parallélisme

La plupart du temps, c'est le seul réglage disponible sur la voiture de monsieur tout le monde. Cela a entraîné l'amalgame parallélisme/géométrie de suspension.

Le pincement

On dit qu'il y a pincement quand les lignes suivant l'axe de direction des roues tendent à se croiser devant le train roulant étudié. On peut faire l'analogie avec le ski et son fameux chasse-neige. On mesure cette valeur en degrés et minutes.

En général, le pincement se retrouve sur les roues arrière ; cela stabilise le train arrière et limite le sur-virage.

L'ouverture

On dit qu'il y a ouverture quand les lignes suivant l'axe de direction des roues tendent à se croiser derrière le train roulant étudié. On mesure cette valeur en degrés et minute.

En général, l'ouverture se retrouve sur les roues avant. Il y a deux raisons à cela :

  • la première est que la plupart des voitures actuelles sont des tractions. Le couple appliqué aux roues avant entraîne naturellement un pincement du train, l'ouverture permet de compenser ce fait.
  • La deuxième raison est que le comportement routier est un peu moins incisif, le train avant est moins directif, cela augmente la stabilité (tendance au sous-virage) associé au pincement à l'arrière.

La chasse (ou traînée)

La chasse permet de réaligner les roues directrices selon l'axe de déplacement du véhicule. Il y a souvent un amalgame entre la chasse et l'antiplongée. La chasse se mesure en mètres ou centimètres. Après le parallélisme, c’est le réglage le plus fréquent sur les automobiles courantes.

La chasse

Il existe deux méthodes pour mettre de la chasse. On peut donner un angle au pivot de direction de la roue (angle de chasse). On retrouve généralement cette méthode dans la plupart des véhicules : automobile, motocyclette.

L'autre méthode consiste à décaler le pivot de direction devant l'axe de la roue. On retrouve cela sur les chariots de supermarchés, ou dans l'aviation.

La chasse joue un rôle prépondérant dans le comportement dynamique d'un véhicule.

  • Diminuer la chasse augmente la précision du train directeur (ou la directivité), cela rend une automobile sur-vireuse durant la phase d'accélération, par exemple.
  • Augmenter la chasse rend le véhicule plus stable en ligne droite mais moins vif (ou moins maniable) dans les tronçons sinueux où la directivité est recherchée.

Les erreurs généralement commises

Deux erreurs sont couramment faites, principalement dues à la confusion de la chasse avec l'anti-plongée.

  • La première est due à la combinaison des deux types de chasse décrites. Le pivot de direction possède un angle de chasse et un décalage devant l'axe de la roue. Il en ressort une chasse excessive.
  • La deuxième se retrouve fréquemment en motocyclette : c'est le même cas que précédemment, mais le décalage est derrière l'axe de la roue. Il en résulte une chasse minime, qui, si elle permet l'agilité de la moto, peut rendre cette dernière instable suite à l'achat de divers équipement de tuning.

L'anti-plongée et l'anti-cabrage

Ces deux termes désignent la même spécificité, respectivement pour nommer l'avant et l'arrière. Ce sont les valeurs des angles des axes de pivot des triangles de suspension vis-à-vis du châssis, par rapport au plan parallèle au sol. On mesure ces valeurs en degrés et secondes.

Sur le train avant, on utilise généralement l'antiplongée pour mettre de la chasse, d'où le risque de confusion. L'anti-plongée et l'anti-cabrage comme leur nom l'indique, combattent la plongée au freinage et le cabrage à l'accélération.

  • l'anti-cabrage se traduit par une meilleure tenue de route du train avant lors de l'accélération.
  • l'anti-plongée se traduit par une meilleure tenue de route du train arrière lors du freinage.

Pour des raisons de confort et d'amortissement des aspérités de la route, on trouve toujours de l'anti-plongée et l'anti-cabrage sur les automobiles. Les motos en sont plus rarement équipées.

L'empattement, la voie et le porte à faux

Empattement

C'est la distance entre l'axe des roues du train avant et l'axe des roues du train arrière. Sa valeur est forcément très importante, car elle est liée directement à la longueur roulante du véhicule.

Du fait même de la géométrie des suspensions l'empattement n'est pas constant, les roues se rapprochant souvent en remontant dans la caisse, comme sur les motocyclettes munies d'une suspension classique (fourche télescopique), où cette valeur diminue lorsque la suspension avant s'enfonce, par exemple au freinage. C'est même le cas contraire sur la 2cv avec ses bras oscillants qui permettent des réductions d'entraxe de plusieurs centimètres. De ce fait, le blocage de différentiel sur certains véhicules peut rigidifier la suspension sur des sols trop adhérents.

Parfois, l'empattement est différent à droite et à gauche, comme par exemple sur les Renault 16 et Renault 4L) où les barre en torsion de suspension trop longues pour être mis en vis-à-vis, ont nécessité un montage en tête-bêche imposant alors un décalage des roues arrière.

La voie

C'est la distance, sur un même essieu, entre les axes des zones de contact des roues sur le sol.

Les voie avant et arrière peuvent être différentes comme sur la DS Citroën. ou plus flagrant sur les engins agricoles.

Ces valeurs se mesurent en millimètres...

Porte-à-faux

Le porte-à-faux désigne le positionnement de toutes les pièces débordant de la zone délimitée par les essieux extrêmes (avant et arrière) du véhicule. Il est souvent plus grand vers l'arrière qu'à l'avant, en particulier sur les camions.

remarque sur le schéma : normalement, les voies sont prises entre les axes des roues et non entre les extrémités des roues

Influence de ces paramètres

Ces trois grandeurs ont un rôle prédominant dans le comportement dynamique du véhicule. Ils sont à considérer en fonction de la hauteur du centre d'inertie du véhicule par rapport à l'axe des roues. On notera toutefois, les tendances suivantes :

  • une voie réduite favorise un roulis excessif. De plus, une voie avant élargie (par rapport à la voie arrière d'un même véhicule, ce qui représente 90 % des voitures particulières contemporaines) apporte de la précision et de la directivité dans le train directeur. À l'opposé, une voie arrière élargie (par rapport à la voie avant) apporte de la stabilité au train arrière en accélération en ligne droite !
  • un empattement réduit entraîne de la maniabilité dans un parcours sinueux mais délicat à haut vitesse en courbe rapide. Un empattement long apporte de la stabilité en grande courbe rapide à haute vitesse mais le véhicule est moins maniable dans les parcours sinueux.
  • trop de masse en porte-à-faux déséquilibre les charges aux appuis, et peut même contribuer dans un virage au décrochement des pneumatique d'un essieu. La tendance en compétition est de recentrer toutes les masses en un point pour améliorer l'agilité des véhicules (en diminuant le moment d'inertie), ainsi les portes-à-faux sont banni. En WRC, les porte-à-faux sont artificiellement augmentés par l'ajout de boucliers avant et arrière pour que la voiture réponde aux réglementations techniques. Ces boucliers sont vides et représentent une masse négligeable.

Le déport de roue

Distance entre le point d'intersection de l'axe de pivot de direction et le sol, et l'axe longitudinal qui passe par le centre de la bande de roulement du pneu.

Plus cette distance est petite (voire négative), plus la tenue de route de la voiture sera bonne, mais au prix généralement constaté d'une garde sol limitée (réservé aux voitures de compétition).

Frein de stationnement























Le frein de stationnement, frein de parking, plus communément appelé frein à main et brake à bras au Québec, sert à garantir l'immobilisation d'un véhicule à l'arrêt par l'action d'un levier. Il ne sert pas à freiner au sens de ralentir. Il permet essentiellement de laisser un véhicule en stationnement dans une pente, le moteur éteint.









Frein à main sur une Nissan Cube






Témoin indiquant que le frein à main est enclenché.


Le frein de stationnement, frein de parking, plus communément appelé frein à main et brake à bras au Québec, sert à garantir l'immobilisation





Principe

Le système du frein à main, pour fonctionner, utilise les organes alloués au système de freinage. Que ce soit à disque ou à tambour, le principe est de bloquer une ou plusieurs roues sur un même essieu, afin d'empêcher le mouvement rotatif, et donc le déplacement, du véhicule. Moins sollicité que le dispositif de freinage traditionnel, un simple cable permet d'actionner le dispositif. Dans le cas de frein à disques, des plaquettes viennents pincer les disques les empêchant de tourner, et sur les freins à tambour, les garnitures de frein (ou mâchoires) sont plaquées sur le tambour empêchant aussi leur rotation. Principalement présent sur les roues arrières, le frein à main peut être monté sur les roues avant. En général, il se commande en actionnant une poignée disposée entre les sièges avant d'une voiture, mais des variantes sont apparues des freins à main au pied (on actionne une pédale sur le plancher - chez Mercédes par exemple), au tableau de bord (comme sur les Citroën 2CV ou GS...). On trouve dorénavant des freins à mains automatiques qui sont commandés électriquement par exemple.

En cas de défaillance du système global de freinage, le frein à main peut alors, en tenant compte de son efficacité moindre, servir de frein de secours, pour stopper le véhicule, ou le ralentir.



Forum mondial pour l'harmonisation des réglementations sur les véhicules


Le Forum mondial pour l’harmonisation des réglementations sur les véhicules (World Forum for Harmonization of Vehicle Regulations) est un groupe de travail de la Commission économique des Nations unies pour l'Europe (UNECE). Il est aussi chargé de créer un ensemble uniforme de réglementations pour la conception des véhicules pour aider au commerce global.

Le forum travaille sur les réglementations qui couvrent la sécurité des véhicules, la protection de l'environnement, l'efficacité énergétique et la performance anti-vol.

Accord de 1958

The core of the Forum's work is based around the 1958 Agreement, formally titled "Agreement concerning the adoption of uniform technical prescriptions for wheeled vehicles, equipment and parts which can be fitted and/or be used on wheeled vehicles and the conditions for reciprocal recognition of approvals granted on the basis of these prescriptions". This forms a legal framework whereby participating countries agree a common set of UNECE Regulations for type approval of vehicles and components. When an item is type approved for a regulation by one participating country, then the approval is accepted by all other participating countries.


Originally, the 1958 Agreement allowed participation of UNECE member countries only, but in 1995 the agreement was revised to allow non-UNECE members to participate.


Items approved as meeting an UNECE Regulation are marked with an E and a number, within in a circle. The number indicates which country approved the item, and other surrounding letters and digits indicate the date and precise regulation met.

Liste des pays participants




















La plupart des pays, même s'ils ne participent pas formellement à l'accord de 1958, reconnaissent les règles de l'UNECE et autorisent l'utilisation et l'importation des véhicules approuvés par la Communauté européenne.

List of UNECE Regulations

As of 2007, there are 123 UNECE Regulations. Most regulations cover a single vehicle component or technology. A partial list of current regulations applying to passenger cars follows (different regulations may apply to heavy vehicles, motorcycles etc).

General lighting

  • R37 — filament lamps
  • R48 — installation of lighting and light-signalling devices
  • R3 — retro-reflecting devices
  • R4 — illumination of rear registration plates
  • R6 — direction indicators
  • R7 — front and rear position (side) lamps, stop-lamps and end-outline marker lamps
  • R19 — fog lamps
  • R23 — reversing lights
  • R38 — rear fog lamps
  • R77 — parking lamps
  • R87 — daytime running lamps
  • R91 — side-marker lamps
  • R119 — cornering lamps
  • R123 — AFS lamps

Headlamps

  • R31 — Halogen sealed-beam unit (HSB unit) motor vehicle headlamps emitting an asymmetrical passing beam or a driving beam or both
  • R45 — Headlamp cleaners
  • R98 — Headlamps equipped with gas-discharge light sources
  • R99 — Gas-discharge light sources for use in approved gas-discharge lamp units of power-driven vehicles
  • R112 — Headlamps emitting an asymmetrical passing beam or a driving beam or both and equipped with filament lamps
  • R113 — Headlamps emitting a symmetrical passing beam or a driving beam or both and equipped with filament lamps

Instrumentation/controls

  • R35 — arrangement of foot controls
  • R39 — speedometer equipment
  • R46 — rear-view mirrors
  • R79 — steering equipment

Safety

  • R11 — door latches and door retention components
  • R13-H — braking (passenger cars)
  • R14 — safety-belt anchorages
  • R16 — safety-belts and restraint systems
  • R27 — advance-warning triangles
  • R42 — front and rear protective devices (bumpers, etc.)
  • R43 — safety glazing materials and their installation on vehicles
  • R94 — protection of the occupants in the event of a frontal collision
  • R95 — protection of the occupants in the event of a lateral collision
  • R116 — protection of motor vehicles against unauthorized use

Environmental/performance

  • R10 — electromagnetic compatibility
  • R51 — noise emissions
  • R68 — measurement of the maximum speed
  • R83 — emission of pollutants according to engine fuel requirements
  • R84 — measurement of fuel consumption
  • R85 — internal combustion engines or electric drive trains — measurement of the net power and the maximum 30 minutes power of electric drive trains
  • R101 — measurement of the emission of carbon dioxide and fuel consumption
  • R117 — rolling sound emissions of tyres

UNECE versus FMVSS

The most notable non-signatory to the 1958 Agreement is the United States, which has its own Federal Motor Vehicle Safety Standards and does not recognise UNECE approvals. As such vehicles cannot be imported or exported between the U.S. and most of the rest of the world without appropriate modifications. Canada has its own Canada Motor Vehicle Safety Standards, broadly similar to the FMVSS, but Canada does also accept UNECE-compliant headlamps.

One of the most contentious differences is the design of headlamps; see that article for more information. The Citroën DS article offers a pictorial illustration of US-model vs. UNECE-model headlamps during the 1940-1983 era when US regulations required sealed beam headlamps.

It is not currently possible to produce a single car design that meets both UNECE and FMVSS approvals, but it is growing easier as both sets of regulations evolve. Given the size of the U.S. vehicle market, and differing marketing strategies in North America vs. the rest of the world, many manufacturers produce vehicles in three versions: North American, rest-of-world right-hand drive (RHD) and rest-of-world left-hand-drive (LHD).

Voir aussi

  • Fonctionnement de l'automobile
  • Feux de route
  • Éclairage automobile
  • Sécurité routière
  • National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA)
  • Federal Motor Vehicle Safety Standard 108

Fonctionnement de l'automobile


le fonctionnement général d'une automobile en 2008, ainsi que des différents organes et éléments constitutifs de celle-ci.

Une automobile est constituée des éléments suivants :

  • Les roues qui supportent et permettent la mobilité du véhicule ;
  • Le châssis et la carrosserie constituent un habitacle muni de sièges ;
  • Les suspensions : réalisent la liaison élastique entre le châssis et les roues ;
  • Le système de freinage ou freins assure le ralentissement et l'arrêt du véhicule ;
  • Le moteur à combustion interne et / ou les moteurs électriques propulsent le véhicule ;
  • Les organes de transmission transmettent le couple du moteur aux roues ;
  • Les instruments de contrôle et les commandes (volant, pédales, compteurs, jauge, régulateur de vitesse...) permettent la conduite de l'automobile ;
  • Le réservoir d'énergie : réservoir de carburant et / ou les batteries donnent une certaine autonomie au véhicule ;
  • Les éléments de confort et de sécurité sont des accessoires en nombre toujours croissant.

Fonctionnement

Moteur...

La fonction du moteur est de produire une force capable de mettre en mouvement le véhicule. Voir : Les articles de fond sur les moteurs.

... thermique

  • Le moteur à combustion interne (appelé aussi à tort en langage courant « moteur à explosion ») consomme un carburant qui est mélangé avec de l'air et rejette des gaz résidus de la combustion. Son rendement bien qu'allant en s'améliorant est toujours bien faible - de l'ordre de 15 à 20 %.
  • Il produit également beaucoup de chaleur, qui est évacuée dans l'air extérieur au travers d'échangeur de chaleurs air/eau, air/huile appelés radiateurs.
  • Un pot d'échappement est utilisé pour réduire le niveau sonore du moteur ainsi que les émissions polluantes (gaz et particules) à un niveau conforme aux normes en vigueur.
  • Le carburant liquide est amené du réservoir dans le moteur par une pompe électrique au travers d'une canalisation et d'un filtre. Quand le carburant est du gaz, celui-ci arrive au moteur à travers un détendeur.
  • Le moteur entraîne, entre autres accessoires, un alternateur chargé de la production d'électricité basse tension. Cette électricité alimente tous les accessoires électriques du véhicule et, recharge en parallèle une batterie, qui elle fournit l'énergie électrique lors de l'arrêt du moteur et pour le démarrage de ce dernier.
  • Il génère un mouvement circulaire ou couple sur son arbre de sortie.

...électrique

Le ou les moteurs électriques puisent leur énergie dans une batterie d'accumulateurs spéciale traction.

  • Pendant les phases d'accélération les moteurs transforment l'énergie électrique en travail tandis que pendant les freinages ils transforment la force d'inertie du véhicule en énergie électrique rechargeant la batterie . Un système de régulation bi-directionnel gère les échanges entre les moteurs, générateurs et la batterie.
  • Des variantes en cours de développement utilisent un système de pile à combustible pour fournir l'énergie électrique.

Ces montages permettent en principe un fonctionnement silencieux, moins polluant et très souple pour remplacer à terme les moteurs à explosions.

...mixte ou hybride

Les motorisations hybrides combinent les avantages des moteurs thermiques et ceux des moteurs électriques.

  • Les deux types de moteurs sont montés sur le véhicule, un système informatique embarqué allié à une électronique de puissance gère la complémentarité des moteurs, ainsi que les ressources disponibles en fonction des demandes et des contraintes.
  • Ce type de motorisation tout en étant plus complexe à concevoir et à fabriquer est particulièrement écologique (en théorie) par rapport aux systèmes classique thermique ou électrique. Il permet en particulier un rejet de CO nettement inférieur à celui d'un moteur thermique seul.
  • L'avantage le plus évident est la non pollution par les gaz d'échappement des endroits où ces rejets sont les moins désirables, les villes, puisque le moteur thermique ne fonctionne qu'à partir d'une certaine vitesse, à moins bien sûr que les batteries ne soient déchargées.

Transmission

Boîte de vitesses

La boîte de vitesses est l'organe qui permet de modifier la vitesse d'une voiture même si la vitesse de rotation du moteur est constante et surtout, dans le cas du moteur à explosion, d'adapter le couple moteur disponible aux besoins.

Une boîte de vitesses est un montage de pignons mobiles et fixes sur des axes, enfermés dans un carter étanche et lubrifié par barbotage, ou sous pression. Ce système permet de modifier le rapport de démultiplication indispensable entre les roues et le moteur, les moteurs à explosion n'ayant pas un couple suffisant disponible à tous les régimes de rotation.

Une boite de vitesses est normalement accouplée au moteur à l'aide d'un embrayage, ce dernier permet d'isoler la transmission du moteur.

Le rapport de démultiplication désigne la relation entre la vitesse de rotation du moteur et celle des roues motrices
Cette boîte de vitesse peut être manuelle, robotisée, automatique ou à variation continue :

  • La boîte de vitesses manuelle comporte souvent cinq ou six rapports en marche avant, (la mode est à sept), plus une marche arrière.
  • Certains véhicules tout-terrain disposent d'une boîte de vitesses supplémentaire (boite de transfert), offrant une gamme de rapports plus courts destinée aux évolutions en tout-terrain. Ce type de boîte impose une rupture de la traction au changement en rapports courts et longs.
  • Une boîte robotisée est une boîte manuelle actionnée par des moteurs ou actuateurs : hydrauliques ou électrotechniques. Les changements de rapport sont commandés par le conducteur ou gérés par un automate électronique.
  • Une boîte automatique offre un confort supplémentaire, elle n'impose pas d'interruption de la traction pour changer de rapport. La gestion est confiée à un automate électronique au service de l'hydraulique.
    • Un convertisseur de couple hydraulique placé entre le moteur à la boîte, augmente le couple disponible à bas régime et filtre les à-coups.
    • Le convertisseur, ainsi que la boîte automatique, entraîne une légère surconsommation pour un confort de conduite non négligeable.
Boîte à variation continue



  • Une boîte à variation continue (CVT) est constituée d'une courroie reliant deux poulies : une côté moteur, une côté différentiel, dont les diamètres varient automatiquement adaptant le couple fourni par le moteur à la demande.
    • Elle offre une infinité de rapports sans à-coups, ni rupture de la propulsion et une adaptation constante entre le régime de rotation du moteur et sa charge instantanée.
    • Malgré un rendement mécanique encore légèrement inférieur (mais en progression) à celui d'une boîte à pignons, la consommation moyenne de carburant en usage routier s'approche de celle d'une boîte mécanique avec un confort de conduite incomparable.

Pont, différentiel et cardan

Schéma d'un différentiel

Un pont (souvent dans le même boîtier que la boîte de vitesses sur les tractions avant) permet de transmettre le mouvement aux deux roues d'un même essieu. Le pont est relié aux roues par deux arbres ou demi transmissions munies de cardans.

Un différentiel est intégré au pont, il permet la différence de vitesse de rotation entre la roue gauche et droite dans les courbes. Sans ce dispositif, il serait très difficile de prendre un virage sans rouler au pas. Sur les véhicules destinés au tout terrain un système de blocage du ou des différentiels autorise la traction dans des conditions d'adhérence nulle d'une ou de plusieurs roues.

Traction

Sur une traction, le couple du moteur est transmis aux roues avant.


Propulsion

Sur une propulsion, ce sont les roues arrières qui reçoivent le couple moteur. Si le moteur n'est pas situé à l'arrière, le mouvement est transmis grâce à un arbre de transmission. Le pont est positionné entre les roues arrières.

4x4

Sur un véhicule à transmission intégrale les deux systèmes coexistent, afin d'offrir le maximum de motricité surtout en tout terrain. Sur certaines implémentations, l'arbre reliant les essieux avant et arrière est muni d'un différentiel permettant de répartir dynamiquement le couple entre ces essieux.

Freinage

Ralentissement

Il existe trois manières de ralentir une automobile :

  1. Utilisation du frein moteur, technique consistant à utiliser le moteur pour freiner le véhicule, n'étant plus alimenté en carburant ce dernier offre une résistance certaine, en changeant de rapport sur la boîte de vitesses, ont met le moteur à un régime qui offre plus de résistance.
  2. Un appui sur la pédale de frein déclenche le fonctionnement des freins, qui transforment en chaleur l'énergie cinétique accumulé par le véhicule.
  3. Un véhicule peut être immobilisé à l'aide du frein à main. Un levier ou une pédale actionne par un mécanisme spécifique (un câble) les freins avant ou plus souvent arrière bloquant ces dernières.

Les freins principaux sont la plupart du temps à commande hydraulique, mais commencent à apparaître les commandes électriques (encore très rares à ce jour).



Émetteur de freinage et réservoir de liquide de frein

Fonctionnement des freins hydrauliques
  • La pédale de frein actionne un amplificateur, lequel pousse des pistons coaxiaux dans un cylindre alimenté en huile spéciale grâce un réservoir situé au dessus.
  • L'huile sous pression sort du cylindre dans deux circuits croisés ; l'un commande la roue avant gauche et la roue arrière droite, l'autre commande la roue avant droite et la roue arrière gauche. Ce système permet de préserver un minimum de freinage équilibré en cas de défaillance d'un des deux circuits.
  • Les récepteurs (sorte de vérin) montés sur les roues reçoivent la pression hydraulique, ils poussent des pièces solidaire du véhicule contre une pièce fixée à la roue.
  • Les partie fixes appelées garnitures ou plaquettes sont en matériau spécial s'usant progressivement, résistant à l'élévation de température et assurant un excellent contact mécanique.
  • Les parties mobiles fixées sur les roues sont en acier renforcé, car elles doivent dissiper toute l'énergie thermique résultant de la perte d'énergie cinétique du véhicule.



Frein à disque sport
    • Dans le cas du frein à disque, des plaquettes sont serrées sur les deux faces d'un disque par un ou plusieurs pistons hydrauliques. Le disque est auto-ventilé sur les véhicules sollicitant durement les freins.
    • Dans le frein à tambour, les garnitures sont forcées contre la face intérieure d'un cylindre ou tambour par un piston hydraulique.

Améliorations
  • Le système ABS (AntilockBrakesystem) supprime les blocages de roue lors de freinages violents et en condition de faible adhérence. Il relâche la pression dans le circuit de freinage d'une roue, dès la détection d'une vitesse de rotation plus faible que celle des autres roues. Ce dispositif permet au conducteur de garder le contrôle directionnel de son véhicule, le freinage étant alors légèrement atténué.
  • Le système Aide au freinage d'urgence (AFU) permet de freiner à la puissance maximale dès les premiers instants d'un freinage d'urgence, détecté d'après la vitesse d'enfoncement de la pédale de frein. Il est nécessairement associé à un ABS.
  • Le système ESP permet de corriger sensiblement la trajectoire en ayant une action combinée sur le système de freinage et sur le contrôle de la puissance du moteur.

Contact avec le sol

Les roues sont au nombre de quatre, plus une roue de secours non montée. Cette dernière est parfois remplacée par un kit anti-crevaison ou, par une roue dotées d'un pneu réduit, (galette permettant de rouler à vitesse modérée jusqu'au prochain garage), pour des motifs d'encombrement.

  • Chaque roue est formée de l'assemblage d'un pneumatique monté sur une jante. Cet ensemble forme un espace étanche, qui est gonflé, (emplit sous pression) d'air, parfois d'azote (pour une moindre déperdition).
  • Les pneus jouent un rôle très important, car ils assurent à eux seuls le contact entre le sol et le véhicule, quelles que soient les circonstances. Pour cette raison, il est important de maintenir les pneumatiques en bon état, avec une pression de gonflage adapté. Il est conseillé de vérifier la pression de l'ensemble des roues, roue de secours comprise, environ tous les mois; le gonflage à l'azote permet d'allonger la périodicité de la vérification, mais ne la supprime en aucun cas.

Suspensions

Un système de bras, associés à un ou plusieurs ressorts couplé à un amortisseur hydraulique, constitue une liaison élastique entre chaque roue et le châssis du véhicule.
Ce montage mécanique est de conception très variable en fonction des modèles et des constructeurs. Certains utilisent des systèmes hydro-pneumatiques complexes et assistés électroniquement. Mais le coût d'une telle suspension est tel qu'elle est réservée aux véhicules haut de gamme.

Il existe deux principaux types de suspensions :

  • Indépendantes : chaque roue peut effectuer des mouvements sans influer l'autre roue du même essieu. C'est le type de suspension le plus utilisé pour les véhicules particuliers. Elle offre une bonne tenue de route et un bon confort.
  • Rigides : Les roues d'un même essieux sont liées de manière rigide, les mouvements de l'une influent l'autre. Ce type de suspensions est utilisé pour les poids lourds car il permet de supporter de lourdes charges. Les essieux rigides sont aussi utilisés sur les véhicules tout terrain pour leur robustesse.
    • La cabine de conduite, des véhicules poids lourds récents, est elle-même suspendue par rapport au châssis pour un meilleur confort des occupants de la dite cabine.

Commandes

Direction

Le système qui permet de diriger une automobile est composé de plusieurs parties :

Schéma d'une direction à crémaillère
  • Le dispositif de commande, qui est généralement un volant circulaire, permet aux mains du conducteur d'appliquer un couple sur le système de direction. Le volant, situé face au conducteur, est en général réglable pour s'adapter au mieux à la morphologie et aux habitudes des conducteurs.
  • Quand la voiture va en ligne droite les roues avant sont sur un même axe parallèle à celui des roues arrière mais lors d'un virage les roues avant ne sont plus parallèles car leurs axes et celui des roues arrière doivent être concourants.
  • La transmission du mouvement imprimé par le conducteur se fait sur la colonne de direction fixée au centre du volant de commande ; elle transmet le couple aux biellettes de direction (agissant directement sur les roues) par l'intermédiaire d'un boîtier de direction.
  • Le boîtier est soit un système pignon s'engrenant sur une crémaillère, soit un système à vis avec circulation de billes.
  • L'assistance de la direction permet au conducteur de ne pas à avoir à fournir d'effort important sur le volant. Elle est généralement autoadaptive en amplifiant plus ou moins les forces imprimées au volant aux efforts nécessaires pour diriger le véhicule. Ces effort sont naturellement variables et inversement proportionnels à la vitesse du véhicule.
    • L'assistance est traditionnellement hydraulique. Elle est généralement asservie à la vitesse, afin d'accroître la stabilité à haute vitesse, sans pénaliser la maniabilité à basse vitesse.
    • Elle peut désormais être électrique. L'assistance par moteur électrique est plus économique, vue qu'elle est inactive en ligne droite, alors qu'un système hydraulique doit toujours être sous pression.

Pédales





















De droite à gauche :

  1. la pédale d'accélérateur permet de réguler la puissance demandée au moteur ;
  2. la pédale de frein transmet au système de freinage une force proportionnelle à la pression exercée sur cette pédale ;
  3. la pédale d'embrayage, (présente uniquement sur les véhicules à boîte manuelle), permet le changement de rapport dans la boîte de vitesses en désaccouplant cette dernière du moteur, induisant une rupture de la traction.

Commande électrique

Le conducteur dispose de diverses commandes regroupées autour du volant, lui permettant de ne pas quitter des yeux la route et des mains le volant.

La disposition de ces commandes n'est pas standardisée, mais les constructeurs français ont adoptés la même disposition à peu de chose près :

  • A gauche :
    • On trouve un levier à plusieurs positions pour piloter l'éclairage et la signalisation extérieure (la mise en route de l'éclairage se trouve parfois commandée par un bouton à bascule sur le tableau de bord).
  • A droite :
    • Un levier permet la commande des essuie-glaces avant et arrière.
    • Souvent, en retrait, un boîtier à commandes multiples permet de piloter l'autoradio.
  • L'avertisseur sonore s'actionne en appuyant en bout d'un des leviers ou sur le centre du volant (selon le modèle du véhicule).

Afficheurs



Compteur de vitesse, compte-tour, etc..


Sous une casquette intégrée au tableau de bord (protégeant le pare-brise des réflexions lumineuses), généralement en face du conducteur et, parfois au centre du tableau de bord, mais tourné vers le conducteur

  • Un indicateur de vitesse du véhicule, obligatoire, comporte un compteur ou odomètre, non réinitialisable, totalisant des kilomètres parcourus par le véhicule, ainsi qu'un compteur avec remise à zéro pour un usage journalier.

Jauge de carburant

  • Un indicateur de niveau de carburant.
  • Des témoins lumineux sont disposés, sous la même casquette, rappelant au conducteur certains évènements : allumage des veilleuses, codes, phares, clignotants et éclairage et signalisation annexe.
  • Des voyants d'alerte : défaut de pression d'huile, température excessive d'eau, défaut de charge de la batterie et, indicateur de fonctionnement de divers accessoires, sont regroupés dans le même espace.
  • Un compte-tours indiquant le nombre de rotations du moteur par minute est souvent présent. Il comporte une zone délimitée en rouge indiquant la vitesse de rotation du moteur à ne pas dépasser.
  • Une pendule permet de remplir efficacement un vide dans l'espace du tableau de bord.
  • Différents indicateurs : température d'huile, température d'eau, température d'air, pression d'huile, pression de turbo, voltmètre, ampèremètre peuvent être ajoutés.

Sécurité

Protection des passagers en cas de choc

Zones de déformation et cellule de survie

Zone de déformation avant

Les véhicules modernes sont conçus de façon qu'un choc soit amorti par la déformation des zones périphériques (capot moteur, coffre, flancs), pour préserver l'intégrité de l'habitacle qui lui bénéficie d'une structure renforcée.

Au niveau de la structure, des pièces sont dimensionnées pour se déformer. En cas de choc frontal, les efforts vont passer par les longerons d'une part, les côtés de caisse et le plancher. Pour un choc latéral, les voies d'effort sont le pied milieu, le plancher et le pavillon. Dans tous les cas, on essaie de faire passer le choc par les "trois voies d'efforts".

Coussin de sécurité

des coussins de sécurité latétraux.

coussin dans le volant.

Le coussin gonflable de sécurité se déclenche à partir d'un certain taux de décélération et d'une certaine vitesse initiale, afin de limiter le choc subi par les occupants du véhicule, en le répartissant sur une plus grande période de temps (la puissance du choc étant fonction de la différence de vitesse et du temps nécessaire pour changer de vitesse). Il peut sauver la vie jusqu'à environ 50 km/h au moment de l'impact sur un obstacle fixe.

Ceinture de sécurité

Ceinture de sécurité

La ceinture de sécurité permet de maintenir l'occupant d'un véhicule en mouvement sur son siège lors d'un choc. Elle évite son éjection hors du véhicule ou sa projection contre un partie de l'habitacle (tableau de bord, pare-brise, etc.). Équipée d'un prétensionneur et d'un limiteur d'effort, elle permet comme les coussins gonflables de sécurité de minimiser la puissance du choc, en transférant l'énergie du choc dans les attaches de la ceinture.

Éclairage et signalisation extérieure

  1. Veilleuses ou feux de position aux quatre coins du véhicule, (en Europe : avant : blanc / arrière : rouge)
  2. Feux de croisement et des feux de route (blanc)
  3. Feux stop, positionné à l'arrière, allumés lors d'un appui sur la pédale de frein. (rouge)
  4. Feu(x) de recul, positionné(s) à l'arrière, allumé(s) lors du passage de la marche arrière. (blanc)
  5. Feux clignotants positionné aux quatre coin du véhicule servent à indiquer les changements de direction du véhicule aux autres usagers de la route. (orange)
  6. Feux de détresse servent à signaler un danger, (véhicule arrêté anormalement ou circulant à vitesse anormale). Feux clignotant des deux côtés en même temps. (orange)
  7. Indicateur de gabarit, allumés en permanence, ils rendent plus visible le véhicule dans de nombreux environnements. (orange)
  8. Feux de brouillard avant servent à améliorer la visibilité du conducteur par temps de brouillard. (blanc)
  9. Feu(x) de brouillard arrière améliore(nt) par temps de brouillard la signalisation du véhicule pour les autres usagers arrivant par l'arrière. (rouge)

Avertisseur sonore

Les véhicules automobiles sont obligatoirement pourvus d'un avertisseur sonore, permettant au conducteur de prévenir d'un danger les personnes extérieures au véhicule.
Il est d'un usage réglementé, particulièrement en agglomération.

Rétroviseurs

Les rétroviseurs sont des accessoires indispensables à la conduite d'une automobile. Ils sont constitués d'un miroir orientable permettant au conducteur de voir derrière lui sans se retourner.

Rétroviseur intérieur

Généralement placé en haut du pare-brise et en position médiane face au conducteur, il permet au conducteur de visualiser ce qui se passe derrière son véhicule. Ce rétroviseur comporte deux positions : une pour le jour et, une pour la nuit, là un second miroir placé derrière un miroir sans tain permet de limiter l'éblouissement par les véhicules poursuivants.

Rétroviseurs extérieurs

Les rétroviseurs extérieurs entraînent une surconsommation d'environ 3 % en raison des turbulences aérodynamiques qu'ils engendrent. Leur remplacement par un couple caméra-écran n'est pas autorisé par les normes techniques actuelles.

Essuie-glace

Les essuie-glaces (appelés aussi essuie-vitres) sont des raclettes en caoutchouc, montées sur des bras actionnées par un moteur électrique commandé depuis l'habitacle, les bras plaquent les balais avec certaine pression sur le pare-brise.

Ils sont en nombre variable, suivant la taille du pare-brise et la conception de leurs bras. Ils permettent de nettoyer le pare-brise avant, ainsi que la vitre arrière, sans sortir du véhicule.
Ils sont obligatoirement associés à un système de lave glace : Une pompe électrique puise de l'eau additionné ou non d'un détergent dans un réservoir, le liquide sous pression est acheminé par un tube à des gicleurs qui le projette sur la surface à nettoyer.

Confort automobile

Les principaux éléments de confort sont :

  • Autoradio
  • Chauffage et climatisation manuelle / automatique
  • Toit ouvrant
  • Lève vitre (électrique ou manuel)
  • Allume cigare
  • Régulateur de vitesse
  • Sellerie automobile en cuir, réglable électriquement et chauffante
  • Coffre à bagages
  • parfumerie

Flat six

Le moteur "flat six"-appelé aussi six cylindres à plat- est un V6 où l'angle d'incurvation des cylindres est de 180° (angle plat).Les cylindres ce font face de même que leurs bielles.Ces moteurs se rencontrent sur les Porsches. Il en est de même pour le "flat four" que l'on rencontre sur les coccinelles et les Subaru. (Sur les 2CV ce sont 2 cylindres à plat)








































Les horaires TV de Chine

Petite synthèse des horaires de diffusion du GP de Chine à la télé cette semaine :

Vendredi matin :

4h // Essais libres 1 (direct)
8h // Essais libres 2 (direct)

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Samedi matin :

5h // Essais libres 3 (direct)


7h55 // Essais qualifs (direct)


9h // Essais qualifs (différé)

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Dimanche matin

8h45 // F1 à la Une
9h // Départ


11h15 // Course ( différé )
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Lundi soir :

22h30 // Auto critiques

Filtre à particules


Le filtre à particules (FAP) est un système de filtration utilisé pour éliminer les fines

particules, réputées cancérigènes, contenues dans les gaz d'échappement des moteurs Diesel. Ces particules de suie sont essentiellement composées de carbone et ont typiquement une taille comprise entre 10 nm et un micromètre. L'utilisation du filtre à particule deviendra probablement généralisée à l'horizon 2009 avec l'entrée en vigueur de la norme d'émission Euro 5. Les particules les plus fines (nanoparticules) sont cependant mal retenues par les filtres existants.















































Filtre à particules installé


Géométrie

Sur les véhicules légers à moteurs Diesel, les filtres à particules sont constitués d'un nid d'abeille extrudé en céramique frittée. Les canaux du nid d’abeille sont bouchés alternativement en entrée et en sortie du filtre afin de forcer le passage des gaz à travers les parois poreuses pour collecter les particules. Différentes formes géométriques des canaux sont possibles, couramment de section carrée, mais des canaux de section triangulaire peuvent également être envisagés.


À l'origine, ces filtres étaient réalisés en cordiérite. Les contraintes spécifiques associées au fonctionnement embarqué sur véhicule léger a conduit les différents fabricants de filtres à remplacer la cordiérite par une autre céramique. Le carbure de silicium dispose notamment d’une conductivité thermique plus élevée qui permet de mieux dissiper la chaleur dégagée par la combustion des suies ; celà permet d’obtenir une bien meilleure résistance à la fonte et à la fissuration.


Fonctionnement : Phase 1 - Filtration

La capture des particules dans le filtre est obtenue par filtration. L'accumulation des particules conduit à la formation d'une couche de suie sur les parois qui, dans un premier temps, améliore l'efficacité de la filtration (95 à 99% en masse des particules peuvent être collectées dans le filtre). Cependant, cette couche poreuse augmente fortement la perte de charge imposée dans le pot d'échappement. Ceci a tendance à nuire au bon fonctionnement du moteur en entraînant notamment une perte de puissance. Un nettoyage (ou régénération) du dispositif devient alors indispensable après quelques centaines de kilomètres.


Fonctionnement : Phase 2 - Régénération

Plusieurs méthodes de régénération ont été envisagées, la plus classique est basée sur la combustion des suies par une élévation de la température des gaz d'échappement à l'entrée du filtre. Cette opération nécessite la présence d'une catalyse. Les moteurs Diesel récents (de type common rail par exemple) permettent de contrôler finement la quantité de carburant injectée ainsi que le moment de l'injection : pré-injection, injection principale et post-injection. C'est la post-injection qui aide à la régénération du filtre en envoyant une grande quantité de gazole imbrûlé dans le catalyseur où il va s'enflammer, afin d'élever de façon significative la température des gaz d'échappement pour activer l'oxydation des suies piégées dans le filtre. Certains modèles de filtres, notamment ceux du groupe PSA nécessitent l'ajout d'un composé catalyseur dans le carburant (à base de Cérine) afin d'abaisser la température de combustion des suies contenues dans le filtre pour faciliter la régénération de ce dernier. Le groupe PSA ayant déposé un brevet pour ce procédé de régénération, les autres constructeurs ont dû étudier d'autres procédés d'où l'introduction de matériaux précieux (platine, palladium...) déposés directement dans le pain du filtre. La température de combustion des suies non additivées étant plus élevée, la régénération du filtre est plus difficile surtout lorsque le véhicule ne circule qu'en ville.

Limitations

L'efficacité des filtres à particules diminue avec la taille de celles-ci. Même si seulement 1 à 5% (en masse) des particules échappent aux filtres , leur nombre est très important étant donné que leur taille varie de 0,1 à 1 micromètre. Le problème est que ce sont justement ces particules de moins d'un micromètre qui sont les plus nocives.

Rejets

D'après les chiffres de certains constructeurs, la masse totale des particules rejetées par un moteur Diesel après filtration ne dépasse pas 4 mg par km. Mais bien entendu, cela peut représenter des milliards de particules, tout dépend de leur masse individuelle.

Partant du fait que la masse volumique des particules est de 100 kg/m3, en supposant que le diamètre moyen des particules qui traversent le filtre est de 0.5 micromètre et qu'elles sont sphériques, leur volume est de \textstyle\frac{4 \pi (0,25*10^{-6})^{3}}{3} = \mathrm{ }\scriptstyle 6,545*10^{-20}\mathrm{m^3}, ce qui donne une masse de 6,545×10-18 kg par particule.

En divisant la masse des particules échappant au filtre par la masse d'une particule d'un demi micromètre, on obtient 6×1011, soit plus d'un demi billion de particules par km.

Les filtres à particules sont donc loin d'être efficaces à 100% en nombre de particules filtrées, notamment pour les particules les plus fines comme les benzopyrènes. Ils sont pourtant présentés comme la solution au problème du rejet de particules, en partie à cause de la méthode de mesure des normes Euro basée sur la masse.

Remarque

  • L'évolution des matériaux utilisés, l'optimisation de la géométrie du dispositif et les progrès apportés au fonctionnement des moteurs a permis d'améliorer fortement la durabilité des filtres à particules. À l'origine de 80 000 km sur le 2.2 HDi, premier moteur au monde équipé d'un FAP de série, leur durée de vie a depuis été fortement augmentée, à tel point qu'aujourd'hui certains constructeurs parlent de FAP sans entretien.

  • La difficulté de mise au point de l'intégration de ce système au moteur est avant tout la préservation d'un comportement neutre du moteur pour le conducteur, car dégrader le fonctionnement ne se fait pas sans désagrément.

  • Le filtre à particules produit, par l'oxydation des particules diesel, des gaz à effet de serre , contribuant ainsi au réchauffement climatique. Son impact à long terme est ainsi loin d'être négligeable et la question de son intérêt réel doit donc être soulevée (ceci sans compter les dépenses énergétiques nécessaires à sa production)

  • La réglementation européenne tend en 2007 à moins suivre les avis scientifiques (A titre d'exemple, Denis Zmirou-Navier estime que les études disponibles en 2007 laissent penser que les particules issues des pots d'échappement causent 350.000 morts prématurées par an et dans l’UE, ainsi que de milliers de cancers bronchiques et d’infarctus du myocarde. Pour les particules fines, la France, dans le cadre du Grenelle de l'Environnement, s'est cependant donné un objectif plus ambitieux (limite de 15 µg/m³) que celui de l'UE (20 à 25 µg/m³).

  • Depuis le 1er janvier 2008, les centres-villes de Berlin, Cologne et Hanovre sont interdits aux voitures diesel dépourvues de filtres à particules.