La médiatisation moderne est un monstre dévorant et "inarrêtable". Lorsque les journalistes ont quelqu'un en point de mire, que ce soit pour une action jugée négative ou un exploit, les choses s'enflamment instantanément et plus personne n'a de jugement objectif, ni de recul. Et pour cause, puisque chacun rebondi non pas sur le sujet de départ mais sur ce qu'il à entendu et perçu à travers l'information qu'il vient de recevoir, elle même interprétée d'une autre... on le voit tous les jours à propos de ministres ou personnalités du show business.
Il y a 15 jours, Jules Bianchi n'était personne aux yeux du grand public. Pour moi-même, il n'était qu'un nom sur la longue liste des jeunes pilotes, ni plus ni moins. Mais tout vient de s'accélérer : il a remporté le titre de champion de F3 Euroseries. Championnat très relevé, c'est du moins ce qui est communément admis. Le voici donc propulsé dans les hautes sphères, invité sur Eurosport ( dans le même fauteuil que Pescarolo, Jabouille ou Glock et Bourdais ! ), Froissard l'imagine déjà en futur Prost...
Je me souvient de Nelson Panciatici dont tout le monde disait le plus grand bien en début d'année... où est-il ? et Grosjean, véritable fusée selon les journalistes ?
De ce fait, je me garderais bien d'émettre un jugement sur le jeune garçon avant de l'avoir vu confirmer son talent en gravissant les échelons supérieurs, à commencé par le GP2. Il faut noter que son manager n'est autre que Nicolas Todt... et si papa obtient le poste de président de la FIA, ce sera un plus pour tous ces poulains !
En attendant, le petit Jules ( on dirait un personnage du petit Nicolas ) sera l'invité d'auto-critiques lundi soir prochain.
