Mais Renault veut aller plus loin, en proposant en plus une application de guidage GPS et des services Renault, toujours à partir de l'iPhone.
Trollhättan, Suède : Aujourd'hui, Swedish Automobile N.V. (Swan) annonce qu'elle a notifié la fin à effet immédiat de l'accord de souscription datant de juillet 2011 contracté par Swan, Pang Da et Youngman.Swan a effectué cette démarche au vu du fait que Pang Da et Youngman n'ont pas confirmé leur engagement à l'accord de souscription pas plus que les transactions envisagées dans les termes convenus des accords formels et contraignants signés le 13 octobre 2011 concernant eux le prêt relais pour Saab Automobile AB (Saab Automobile) alors en procédure de Réorganisation sous protection de la justice suédoise.Pang Da et Youngman ont présenté à Swan les 19 et22 octobre des offres sous conditions de transaction alternative, à savoir l'achat de cent pour cent des parts de Saab Automobile, offres jugées inacceptable pour Swan. Néanmoins, les discussions entre les parties se poursuivent.
"(...) L'offre était inacceptable parce qu'elle aurait se serait traduite par la modification de toutes les clauses de contrôle, ce qui aurait pu vouloir entraîner la fin de Saab", a dit à Reuters Victor Muller lors d'un entretien téléphonique.
"Je m'attends à ce que la transaction se fasse. Je suis prêt à faire ce que je peux avec mes moyens pour Saab", a-t-il dit par téléphone.
"Il y a toujours un plan B", a-t-il dit lorsqu'il lui a été demandé ce qui se passerait si les constructeurs chinois renonçaient à leur projet. Interrogé sur ce plan, Victor Muller a dit qu'il le révèlerait "uniquement si nous devons y recourir".
"C'est à Victor de décider. Il s'est beaucoup démené pour tenter de sauver l'entreprise. Pour l'instant, il y a un accord avec les Chinois", a dit pour sa part Alex Mascioli en réponse à la question de savoir s'il était prêt à investir à la place de Youngman et Pang Da."Saab est un actif sous-évalué qui survivra et qui pourrait générer des bénéfices", a poursuivi Alex Mascioli, ajoutant que "North Street avaient les moyens de reprendre Saab si le constructeur le souhaitait."
Voilà, voilà... A peine le temps de terminer l'article précédent que je tombe sur ce morceau de critiques journalistiques comme je les aime!| Premier essai | Gothenburg, Sweden | Saab 9-3 TTiD 180 |
Beaucoup de choses ont changé depuis que cette 9-3 est venue sur le marché en 2002. La plupart des voitures avec lesquelles elle était en concurrence sont maintenant remplacées par de nouveaux modèles. L’Opel Vectra, la plateforme technique sur laquelle elle a été conçue au départ, a été débarquée parce que Opel a réalisé qu’elle "craignait" (sic). Et pendant longtemps, on aurait dit que la Saab allait continuer dans ce sens.Mais maintenant que la société suédoise a été retirée des griffes démoniaques [dans le texte original, NDLR] de GM et sous la direction de la société de Supercars, Spyker, les choses bougent. Prenez ce nouveau moteur diesel dans la 9-3 par exemple : il est non seulement puissant mais vert. Tout paraît à nouveau printanier autour de Trollhattan et c’est beau de le constater.
La 9-3 n’a pas exactement atteint le statut qu’avait l’ancienne 9-5 jusque là, statut qui a perdu un peu son lustre cependant. Pourtant, la qualité est bonne, avec des contours de porte cahoutchoutés, bien amortis et allégés. La prise en main est intuitive et son porte-gobelet avec ouverture en portefeuille est devenu un classique de design. Nous n’avons pas besoin d’approfondir : vous savez à quoi ressemble une 9-3. Dans la peau
Ce que vous obtenez pour votre argent
Les changements comprennent un allongement de la boîte manuelle, des améliorations aérodynamiques (sans rabaissement de la hauteur de caisse), des pneus à faible résistance et une baisse de poids par l’utilisation de nouveaux matériaux d’insonorisation et en optimisant l’épaisseur des plaques métalliques. Pas de start/stop néanmoins, lequel aurait coûté cher à Saab et pesé trop lourd dans la balance [en même temps pas si indispensable que ça sur ces motorisations, NDLR].Les changements sont invisibles. Saab a remplacé deux de ses moteurs [upgradé en fait avec des modifs mécaniques, NDLR] - le TTiD 120 et le TTiD 150 – par des versions plus propres et plus puissantes, ajouté aussi un bloc haut de gamme TTiD 180 diesel – la version que nous avons testée. Aussi surprenant que cela soit, quelque soit la puissance, ces nouveaux moteurs n’émettent que 119gr/km de CO2.
Donc, les acheteurs pourront choisir entre les versions de 128, 158 et 178 chevaux TTiD bi-turbo diesel, tous offrant une consommation de 3.75litres/100 et 119g/km. Ces chiffres sont légèrement meilleurs que les déclinaisons en break Sport Hatch, la version Cabriolet ayant un rapport performance/consommation légèrement en-dessous encore. Pour la version Sport Sedan et Sport Hatch, cela signifie exonération de taxe sur le véhicules de société et ces modèles sont disponibles dans les variantes TX Edition ou Aero. Tous les modèles sont dotés de la climatisation bi-zone automatique, du cuir (ou cuir-tissu), jantes alu et assistance radar au parking.
Au volantNous n’avons conduit que la version haut de gamme de 178 chevaux, et quel punch! surtout qu’on peut constater que c’est une voiture économique. La performance que réalise très bien cette Saab est la même que la BMW 320d EfficientDynamics : elle n’est pas pénalisée par ses économies de carburant . Elle est silensieuse, douce et, le must, agile.Ses 399Nm arrivent à 1850 tours minutes, bien qu’en réalité la puissance réelle est un peu plus haute que ça. ; c’est un moteur très souple, trés réactif quelque soit le rapport engagé.Parlant de vitesses, c’est une boîte six vitesses et c’est le seul point faible de l’ensemble : la boîte est molle et un peu trop longue en passage de rapport. Dommage vraiment, parce qu’en dehors de ça, la Saab est un produit abouti et amusant à conduire. La direction est bien dosée et précise, mais les suspensions ne sont pas durcies pour éviter de rendre la conduite inconfortable ou l’amortissement trop réactif. Tout est plutôt raffiné et pourtant plus amusant à conduire, qu’une VW Passat BlueMotion. Et la 9-3 est très agréable sur autoroute parce qu’elle a sa vitesse de croisière en dessous de 2000tr/min. en 6ème vitesse. L’essai de la nouvelle TtiD nous a conduit de Gothenbourg jusqu’à l’usine de Trollhattan, où le soulagement est palpable. Bavardant avec Christopher McKinnon, le Chef de produits Saab AB, on voit à quel point Saab est aujourd’hui délivrée de l’étranglement de la démocratie GM et que la société vole désormais de ses propres ailes sous la direction de Spyker. Les voitures ne sont plus fabriquées à la chaîne juste pour être parquées sur une arrière-court et la bureaucratie comme la paperasse petit à petit ont été remisées. Nous avons vu l’aube d’un constructeur Saab plus à l’aise, dont la gamme de produits sera plus grande et plus proche de son identité : “Tout le monde chez GM n’avait pas bien compris cet enjeu” a dit MC Kinnon. La nouvelle 9-3 a déjà fait ses preuves et Saab veut à tout prix rentrer à nouveau sur le segment Premium d’un petit hayon dès que possible, “bien que ce ne soit pas dans le business plan” pour aujourd’hui.
Résumé
La Saab 9-3, à l’évidence, ne peut pas encore rivaliser avec ses grandes soeurs germaniques de prestige sur la qualité ou les chiffres, mais sa nouvelle version diesel est probablement suffisante pour la remettre dans le sillage de ses concurrentes. Plus puissante, et 4.000£ [4.500€] moins chère qu’une BMW 320d EfficientDynamics – et ceci avant que vous n'ayiez aligné les options de votre Béhème trait pour trait. Sans aucun doute, vous devriez choisir le bon vieux chien avant qu’il ne vous manque…
Mark Nichol - 15 Oct 2010
| Saab 9-3 TTiD, en gris diamant Accueil Presse à l'Aeroport de Landvetter à Gothenbourg |