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mardi 14 avril 2009

Boîte à gants

Une boîte à gants est un espace de rangement fermé par une trappe, et intégré au tableau de bord d'une automobile, au dessus de l'espace réservé aux pieds et aux jambes du passager avant. Son nom fait référence aux gants dans plusieurs langues : « boîte à gants » en français, « glove compartment » en anglais, « Handschuhfach » en allemand. Cette référence s'explique par sa fonction initiale, à savoir le rangement des gants, même si elle est depuis utilisée pour ranger tous types de choses, en particulier des cartes ou des documents relatifs au véhicule. Les gants étaient en effet considérés comme un accessoire nécessaire à la conduite, à l'époque des premières voitures, souvent sans toit, pour éviter la sensation de froid sur les mains du conducteur, provoquée par les frottements de l'air à grande vitesse ; les gants sont toujours Une boîte à gants ouverte, contenant le manuel du véhicule utilisés dans ce but par les motards.
















Une boîte à gants est souvent fermée par un loquet, avec éventuellement la possibilité de le verrouiller avec une clé. Ceci permet au propriétaire de l'automobile de se prémunir contre les vols, notamment lorsqu'il est amené à la confier aux services d'un voiturier, ou si c'est un cabriolet et que le toit est escamoté. Sur certains véhicules, la boîte à gants peut être équipée d'espaces spécifiques, par exemple pour les stylos, ou pour tenir un gobelet lorsqu'elle est ouverte. Les voitures de haut de gamme possèdent généralement une boîte à gants réfrigérée.





Boîte de vitesses robotisée


Un boîte de vitesses robotisée est une boîte de vitesse manuelle standard à laquelle s on a greffé un système automatisé, électrotechnique /qui pilote les sélecteurs et l'embrayage/ souvent associé à l'hydraulique, qui soit se comportent : En mode automatique : comme une boîte automatique changeant les rapports au moment le plus opportun ;Soit en mode semi-automatique, assistant le conducteur en lui laissant le soin de demander, (à l'aide de boutons, palettes, ou d'un levier), le passage des rapports, mais qui n'agit que quand les conditions ad hoc sont réunies. On trouve ce système chez différents constructeurs, sous l'appellation Sensodrive chez Citroën, Quickshift chez Renault, Selespeed chez Alfa Romeo, F1 chez Ferrari, etc.

Boîte robotisée à double embrayage

Il existe également des boîtes robotisées à double embrayage telles que :

Direct-Shift Gearbox (DSG)


Levier de commande d'une boite automatique DSG


La Direct-Shift Gearbox, ou plus communément boîte DSG, est la marque donnée à une boite de vitesse à double embrayage et à commande électronique Volkswagen. La dénomination S-tronic, utilisée par Audi.désigne le même type de boite de vitesses. Le but de cette technologie est d'allier les avantages des boites manuelles - un meilleur rendement, une excellente robustesse, un coût de fabrication réduit et le plaisir de la conduite sportive - à ceux des boites automatiques à convertisseur de couple- le confort d'utilisation, un changement de rapport sans à-coups et sans rupture de traction. Le coût et le poids de ce type de boite sont cependant similaires à ceux d'une boite au

tomatique traditionnelle.

Pour cela, la DSG se base sur le principe des embrayages doubles, dont le développement nécessita 6 années de coopération en Volkswagen et BorgWarner. On parle dans le cas général de boite à double embrayage DCT pour « Dual Clutch Transmission ».

Principe

Fonctionnement

Illustration schématique des deux embrayages.

La boîte de vitesses DSG se compose en réalité de deux demi-boites traditionnelles placées en parallèle. Leur structure est semblable à une boit de vitesse manuelle. La première demi-boite se compose des rapports impairs (1-3-5) - et de la marche arrière - alors que la deuxième utilise les rapports pairs (2-4-6). La DSG nécessite donc deux embrayages - en bain d'huile-spécifiques auquel le couple est transmis.

L'originalité de cette boite par rapport à une boite traditionnelle réside dans sa transmission interrompue du couple, évitant ainsi les « à-coups » de la boite. En effet, lorsqu'un rapport pair est engagé, le rapport impair suivant est pré-sélectionné, c'est à dire que les pignons sont pré-engrenés. Ainsi, lors du passage suivant, le rapport est déjà engagé, si bien que le laps de temps entre le passage d'un rapport à un autre n'est pratiquement dû qu'à l'ouverture et la fermeture de l'un des deux embrayages. Selon Volkswagen, le temps de réponse est de l'ordre de 8 millisecondes.

« Saut » de rapports:

L'inconvénient de cette conception, essentiellement pour le sport automobile, se pose lors d'un passage rapide de plusieurs rapports - un « rétrogradage » le plus souvent - en très peu de temps. En effet, si le temps de passage entre 2 rapports consécutifs est très faible, celui entre deux rapports non consécutifs est bien plus long qu'une boite traditionnelle.

Néanmoins, ce problème est pris en compte lors de la conception de la boite, et la pré-sélection de rapport peut ne pas être le rapport consécutifs. Selon les configurations de la charge, totale (lorsque la pédale d'accélérateur est enfoncée) ou partielle, le rapport présélectionné varie.


Tableau des « sauts » de rapports possibles.

Conception

Module mécatronique
Le module mécatronique, composé du calculateur électronique et d'une unité de pilotage électrohydraulique (le « labyrinthe »), gère la boite : le débit d’huile de refroidissement, les valves de modulation de pression, soupapes de déclenchement, etc. Douze capteurs et plusieurs calculateurs annexes envoient des signaux à cette unité de pilotage centrale. Ce dernier adapte les positions des embrayages, celles des positionneurs hydrauliques à l'engagement d'un rapport, ainsi que la pression principale. Le module est implanté directement dans la boite, si bien que l’interface vers le véhicule s’effectue par le biais d’une prise multibroches unique.

Double embrayage

Coupe d'une boite DSG en exposition au German Museum of Technology Berlin. Les deux disques d'embrayages sont, sur cette image, visibles.

Le couple est initialement transmis au volant bi-masse, en passant par un arbre cannelé jusqu'au moyeu d’entrée de l’embrayage. De là, un disque entraîneur permet le passage du couple dans le carter d’embrayage, plus précisément dans le disque support de lamelles externes du premier ou du second embrayage, et dans le moyeu principal. Ce dernier est guidé sur l’arbre d’entrée par le biais de 2 cages à aiguille.

La compensation des pistons d’activation des embrayages est réalisée hydrauliquement en agissant à l’encontre des ressorts de rappel. L’huile sous pression est pour cela acheminée dans la chambre d’embrayage via des canaux axiaux au travers d’une entretoise tournante. Cette alimentation en huile est certes continue, mais elle est pilotable. Un capteur de température implanté dans la chambre permet de suivre l’évolution de la température de l’huile cisaillée, et de piloter le débit d’huile.

Étant donné le débit d’huile de 20 l/min et la capacité de stockage calorique importante de la boite DSG, des pointes de puissances dissipées par frottements peuvent atteindre jusqu’à 70 kW. La transmission du couple de 350 Nm s’effectue avec une pression de consigne

de 10 bars.

Utilisation

La boîte DSG est une boîte de vitesse automatique. L'utilisation de cette boîte correspond à l'utilisation d'autres boîtes complètement automatiques. La seule action du conducteur consiste à manipuler le levier de vitesse au démarrage, pour reculer, pour se garer ou dans des situations particulières, comme pour changer un rapport trop élevé dans des pentes trop fortes. Si le conducteur souhaite un choix de vitesse automatique, il peut le déclencher avec un changement de vitesse au volant ou en actionnant le levier de vitesse (en avant ou en arrière) dans un second passage.

Porsche DoppelKupplung (PDK)

Le Porsche DoppelKupplung (PDK) est une boîte robotisée à double embrayage (style DSG) et à 7 rapports. Elle s'utilise en mode manuel ou automatique, le changement des rapports est ultra rapide et sans rupture de traction pour de meilleures accélérations et une réduction de la consommation. L'étagement des 6 premiers rapports est sportif, le 7e se contentant d'améliorer la consommation à vitesse constante (cruise control).

Boîte de vitesses (2CV)








Modèles de 2CV

La 2CV Citroën et ses modèles dérivées ont été équipés d'une même boîte de vitesses, à l'architecture particulière, proposant 4 rapports synchronisés et une marche arrière. Depuis 1949 jusqu'en 1990, la même disposition à 4 arbres deux à deux coaxiaux a été conservée. Les valeurs des rapports de transmission sont toutefois différentes pour chaque modèle en fonction de la masse du véhicule, de la puissance du moteur, et de l'utilisation envisagée du véhicule.

Description


Schéma de la boite des 2CV. Chaque couleur est associée à un élément mobile différent. Les bulles renvoient aux éléments crabotés pour le passage d'un rapport. Ce schéma ne fait pas apparaître les synchroniseurs

A cette époque, pour des raisons technologiques, les voitures étaient équipées de boites à 3 rapports plus une Marche arrière. La grille de commande (le H) ne comportait alors que 2 branches. L'adjonction d'une vitesse supplémentaire était donc une avancée. Aussi, pour ne pas s'opposer à l'esprit de sobriété voulu par le patron, Pierre-Jules Boulanger, on décida d'appeler S (comme Surmultipliée) ce 4ème rapport.

Citroën annonçait 4 vitesses synchronisées. Il s'agit là d'un demi mensonge. En effet le passage de la première ou de la marche arrière, entraîne la mise en fonction de deux crabotages. Le premier synchronisé est effectué sur l'arbre primaire, le second (non synchronisé) sur le secondaire liés aux roues. Donc si on tente de passer l'un ou l'autre de ces rapports alors que le véhicule n'est pas à l'arrêt, on fait craquer la boîte.

Ce craquement est également observable lorsque le véhicule tourne à l'arrêt pendant un court instant. En effet les frottements entre les éléments finissent par entraîner une grande partie de la pignonerie. Alors est facile d'éviter le craquement en passant d'abord la 2nde, sans embrayer avant d'enclencher la première (ou 3ème avant la MA).

L'étagement d'une boîte de vitesses est normalement établi suivant une suite géométrique. Dans ce cas précis, il se rapproche plutôt d'une suite arithmétique. Ainsi le passage 1ère/2ème exige d'atteindre un régime moteur très élevé pour une bonne reprise.

Cela est lié aux choix structurels mettant en jeu un nombre différent d'engrenages pour chaque rapport: si on compte seulement un seul engrenage en 3ème et 4ème (plus le différentiel), il faut en considérer 3 en 1ère et 2ème, et 4 pour la Marche arrière. Ceci explique le bruit si prononcé des rapports les plus courts.

Le différentiel logé dans le carter de la boîte est monté sans détrompeur. De ce fait, il est possible de le monter à l'envers. Dans ce cas, lorsque le véhicule est remis en service, il dispose d'une seule marche avant et de quatre marches arrière. Cet inconvénient a été mis à profit lors de la conception de la 2CV Sahara, le moteur étant retourné dos à la route, il faut inverser globalement la transmission.



Étagement d'une boîte de 2CV. La ligne rouge décrit l'ensemble des points de fonctionnement recommandé: elle associe à chaque vitesse un rapport de boîte adapté et un régime moteur correspondant. Les lignes vertes délimitent les trous (plages de vitesse ne correspondant pas à de bonnes conditions de fonctionnement), principalement entre la 1ère et la 2ème, mais aussi entre la 2ème et la 3ème.

Le tableau ci-dessous donne pour chaque modèle les performances de la boîte. Les colonnes V1 à V4 correspondent en Kilomètre par heure à la vitesse d'avance du véhicule pour un régime moteur de 1000 tr/min.

Cas particuliers

La méhari 4x4 dispose d'une boîte spécifique incluant un réducteur supplémentaire, et un dispositif de blocage de différentiel.

La 2CV Sahara, est animée par deux moteurs, liés chacun à une boîte. Une tringlerie traversant la voiture, assure la commande simultanée des deux chaînes de puissance.








Boîte de vitesses


Une boîte de vitesses est un élément mécanique proposant plusieurs rapports de transmission entre un arbre moteur et un arbre de sortie. Son cas d'utilisation le plus fréquent est la transmission du couple d'un moteur thermique aux roues motrices d'un véhicule. Elle est aussi utilisée dans de multiples autres contextes tel que les machine-outils, machines agricoles...


La boîte de vitesses est l’élément qui adapte le couple moteur disponible, souvent constant ou peu négociable, au couple souvent très variable et nécessaire au fonctionnement d'un dispositif mécanique : mise en mouvement, entretien du mouvement, transformation de puissance. Pour un véhicule, il s'agit de la résistance inertielle au démarrage ou celle à l'avancement variant suivant les conditions de roulage (plat, montées, descentes, virages...).

Nécessité d'une boîte de vitesses

Machines outils à moteur électrique


Usine pendant la révolution industrielle. On distingue dans le coin inférieur gauche un arbre muni d'une poulie étagée constituant une boîtes de vitesses à 4 rapports).

De nombreuses machines industrielles utilisent des moteurs électriques synchrones dont la fréquence de rotation est liée à celle du courant du secteur. De ce fait la fréquence de rotation utile n'est obtenue qu'à travers une transmission mécanique. Si l'usage de la machine doit proposer plusieurs vitesses de fonctionnement, comme sur un tour par exemple, alors la sélection ne peut se faire que grâce à une boîte de vitesses.

C'est sans doute cette application, qui date de la révolution industrielle, qui a donne cette dénomination au dispositif. Elle est liée aux premières machines industrielles qui recevaient l'énergie motrice d'un arbre moteur commun, animé par un moulin à eau ou une machine à vapeur tournant à vitesse constante. Des systèmes de pignons, ou de poulies, permettaient le choix d'une vitesse de fonctionnement. L'arbre moteur tournait à vitesse quasi constante tant que la puissance demandée restait inférieure à celle disponible.

Véhicules à moteur thermique

L'automobile est aujourd'hui en quasi exclusivité mue par un moteur thermique. Ces moteurs ont des caractéristiques de fonctionnement (couple maximal et puissance) qui n'autorise pas une transmission directe satisfaisante avec les roues des véhicules terrestres :

  • Leur rendement varie beaucoup avec le régime (en particulier aux très basses vitesses), et leur démarrage est délicat.
  • Ils ne tournent que dans un seul sens.
  • La possibilité d'inverser le sens de rotation au niveau des roues pour assurer la marche en arrière.
  • L'augmentation du couple disponible sur la roue (l'essieu moteur), le réducteur à engrenages étant la solution la plus commune.

Deplus, les conditions d'usage : arrêt court, limitation de vitesse, ralentissement, relief, imposent des allures de fonctionnement différentes. Un véhicule doit donc disposer d'un organe de transmission de puissance proposant : Un rapport nul (appelé point mort).Un rapport de marche arrière.Une ou plusieurs gammes de rapports étagés pour la marche avant. Il s'agit donc d'un ensemble de réducteurs disposés dans un même boîtier. Ceci explique en partie pourquoi la dénomination « boîte de vitesse .

pour les machines à moteur thermique, son rôle est bien d'adapter le couple. La dénomination anglo-saxonne est donc plus juste : gearbox (littéralement : boîte à engrenage), cependant, toutes les boîtes de vitesses ne sont pas construites sur le principe de transmission par engrenages.

Alternatives à la boîte de vitesses

La technologie renaiss

ante des véhicules électriques annonce l'abandon de cet organe de transmission. En effet les moteurs électriques sont de plus en plus performants (couple important et compacité inégalée, rendement sans égal). Ils peuvent dorénavant être directement implantés dans la roue, ce qui élimine tous les éléments de transmission (différentiel, cardans...). La transmission hydrostatique depuis longtemps adoptée sur les véhicules de chantier et agricoles permet une variation continue de vitesse avec une distribution naturelle des couples à l'ensemble des roues avec des rendements exceptionnels. Par contre cette technologie est plus encombrante (réservoir et refroidissement d'huile), mais aussi particulièrement simple et fiable à mettre en œuvre. Elle n'a fait l'objet d'essais que sur des véhicules de petite taille et n'est utilisée que sur des engins à déplacement lent.

Classification des boîtes de vitesses

Pour les véhicule

s à moteur thermique, on pourra distinguer les boîtes suivant trois fonctions techniques indépendantes : La technologie des réducteurs : par engrenages classiques, train épicycloïdal, courroie...Le système de commande : manuelle, semi-automatique, automatique, séquentielle...La synchronisation : autorisant le changement de rapport en marche ou à l'arrêt seulement.Enfin l'orientation qui n'a d'influence que sur la géométrie des liaisons avec l'arbre moteur et le différentiel. L'architecture est différente suivant que le moteur est implanté transversalement (axe de rotation du vilebrequin parallèle à l'axe de rotation des roues) ou longitudinalement (axes orthogonaux) et, que le couple est transmis aux roues avant, arrière, ou aux quatre roues. À chaque combinaison correspond un modèle de boîte de vitesses différent.

Boîte manuelle à engrenages parallèles

Description

La boîte manuelle dite « à pignons toujours en prise » « à prise constante » est la plus utilisée de nos jours; elle se distingue sur ce point des boîtes de machines outils qui disposent d'engrenages désaccouplés.

Ce type de boîte est constitué généralement de deux arbres portant des pignons :

  • L’arbre d’entrée (ou primaire) lié à l’arbre moteur via l'embrayage, porte les pignons primaires fixes. Il y a autant de pignons que de rapports de boîte.
  • L’arbre de sortie (ou secondaire) portant des pignons fous (engrenant respectivement avec un pignon de l'arbre d'entrée), les systèmes de crabotage et les synchroniseurs.
  • Le troisième arbre n'intervient que pour la marche arrière. Il contient un pignon pouvant coulisser et s'intercaler entre un pignon de l'arbre d'entrée et un autre de l'arbre de sortie ; ainsi, on dispose d'un engrenage de plus entre les deux arbres (soit deux inversions de sens de rotation au lieu d'une), d'où la marche inversée. C'est le seul cas où l'engrenage n'est pas toujours en prise.
  • L'arbre de sortie est lié au couple conique du différentiel, intégré au
  • carter de la boîte (pour les véhicules à traction avant) ou reporté sur le pont arrière (pour les véhicules à propulsion).Le changement de rapport se fait par manipulation de coulisseaux actionnant crabots et synchroniseurs grâce aux fourchettes
  • de commandes liées temporairement au levier de vitesses.







































Rapport de 1ère: la sélection valide l'engrenage disposant du plus petit pignon moteur.




















Rapport de 2ème: la même fourchette valide le rapport suivant





















Rapport de 4ème: une deuxième fourchette commande deux nouveaux rapports.



















Marche inversée: un pignon est intercalé.


Fonctionnement

Sélection d'un rapport

Le principe de ce type de boîte repose sur le choix de plusieurs couples de pignons (appelés engrenages) offrant des rapports de transmission différents. Chaque engrenage est constitué d’un pignon d'entrée qui est fixe en translation et en rotation sur l’arbre primaire, et d’un autre pignon de sortie en liaison pivot avec l’arbre secondaire. Un rapport est enclenché lorsqu'un des pignons de sortie devient solidaire de l'arbre secondaire. Pendant ce temps les autres pignons tournent librement. On dit qu'ils sont fous.

Après débrayage, pour rendre un pignon fou solidaire de son arbre, il faut dans un premier temps le synchroniser avec son arbre, c'est-à-dire annuler la vitesse de rotation relative, puis le bloquer en rotation. La manœuvre est assurée par un synchroniseur (synchro) et un crabot montés sur des cannelures, donc en liaison glissière avec l’arbre, et commandés en translation par l’une des fourchettes. L'accouplement entre le crabot et le pignon correspondant s'effectue au moyen de dents, qui peuvent être frontales (créneaux) ou périphériques (cannelures). Les formes complémentaires des deux éléments assurent une transmission de la puissance par obstacle. Ce sont ces dents-là qui grognent lorsqu'on manque la manœuvre, et pas les dents d'engrenage.

Le maintien du rapport enclenché se fait à l’aide d’un système de verrouillage des crabots sur l'arbre de sortie, mais aussi des coulisseaux de fourchette (entraînés par le levier de vitesses) sur le carter de boîte.

Engrenages

Dans ce type de boîte, on adopte généralement des engrenages à denture hélicoïdale. Ils sont plus silencieux car les dents en prise sont plus nombreuses (rapport de conduite amélioré) ; elles subissent donc chacune moins de charge que les pignons à dentures droites. Malheureusement, elles provoquent une poussée axiale, ce qui impose l'utilisation de roulements adaptés et un renforcement des paliers. La marche arrière est obtenue avec des pignons à denture droite, ce qui explique le bruit si caractéristique. Ce même bruit est identifiable sur les voitures anciennes. Ce choix est imposé par le principe même de la marche arrière puisqu'un pignon est déplacé axialement pour relier les deux arbres (un engrenage supplémentaire pour l'inversion).

Prise directe

Sur certaines boîtes, lorsque les deux arbres sont en ligne, il est possible de les accoupler directement : pour la prise directe, l'un des manchons rend le pignon de sortie de l'arbre d’entrée solidaire à l'arbre secondaire. Les pignons fous ont donc 2 dentures différentes : l'une, périphérique, qui sert à transmettre le mouvement de l'arbre primaire au secondaire et l'autre, droite ou périphérique, pour le passage des vitesses. Ainsi, la denture périphérique des pignons n’est pas abîmée lors du passage des vitesses car les chocs lors de l’engrènement sont supportés par l’ensemble de la denture du synchro. Pour la marche arrière, l’axe tertiaire est déplacé par une fourchette et le pignon qu’il porte vient se placer entre les deux pignons du couple correspondant pour inverser le sens de rotation.

Historique : La prise directe, ou « prise » était traditionnellement le 4è et dernier rapport avant, ainsi nommé car il correspondait à un rapport de réduction de 1/1.

Boîte robotisée

Ce sont des boîtes manuelles standards auxquelles on a greffé un système automatisé, électrotechnique /qui pilote les sélecteurs et l'embrayage/ souvent associé à l'hydraulique, qui soit se comportent :

  • En mode automatique : comme une boîte automatique changeant les rapports au moment le plus opportun ;
  • Soit en mode semi-automatique, assistant le conducteur en lui laissant le soin de demander, (à l'aide de boutons, palettes, ou d'un levier), le passage des rapports, mais qui n'agit que quand les conditi
ons ad hoc sont réunies. On trouve ce système chez différents constructeurs, sous l'appellation Sensodrive chez Citroën, Quickshift chez Renault, Selespeed chez Alfa Romeo, F1 chez Ferrari, etc.

Boîte séquentielle

Description

C'est une version dérivée de la boîte de vitesses manuelle, qui reprend le même principe mécanique de pignons et de crabots, mais avec une configuration qui implique que, le conducteur ne peut pas choisir un rapport au hasard, mais uniquement le rapport immédiatement supérieur ou inférieur à celui en service, ce qui constitue une séquence dans le passage des vitesses. C'est le cas des boîtes de motocyclettes ainsi que de nombreuses automobiles de courses. On parlera plutôt de commande séquentielle, laquelle peut être associée à une boîte mécanique (de moto), à une boîte mécanique robotisée, ou à une boîte automatique. Ces deux dernières peuvent également être associées à une commande automatique.

Fonctionnement

Sauf obligation : réglementation de course automobile ou coût de fabrication, dorénavant le passage des vitesses ne se fait plus mécaniquement par la manœuvre du conducteur d'un levier et d'une pédale de débrayage, mais au moyen d'un automatisme mécanique ou électro-hydrauliqueélectronique de l’injection et du papillonaccélérateur n'a plus d'influence pendant la durée du changement de rapport. qui assure seul le passage des vitesses. Le pilotage motorisé permet de mettre le moteur et les pignons à la vitesse de rotation voulue pendant le passage des vitesses, si bien que la position de l'

Boîte à crabots

Description



En haut : le barillet de sélection avec ses cames, provoque en tournant un déplacement latéral des fourchettes, qui poussent les crabots, ceux-ci se solidarisent avec un des pignons situé sur l'arbre à côté. En bas : un des arbres de la boîte, avec ses pignons et ses crabots.

Utilisé en compétition (rallye notamment) et sur les motos, cette boîte possède l'avantage de pouvoir se passer d'embrayage et d'avoir un meilleur rendement, au prix d'une usure qui peut être rapide et d'un claquement lors des passages de vitesse.

Fonctionnement

Une boîte manuelle, synchronisée, possède des pignons et bagues (synchros) qui permettent d'accorder la vitesse de rotation de l' arbre primaire avec celle de l'arbre secondaire, avant d'engager les pignons. Il s'agit le plus souvent de bagues coniques complémentaires qui vont se coincer avant l'engagement des crabots définitifs.

Une boîte dite à crabots ne possède pas ces synchroniseurs, la vitesse passe d'un coup et, parfois violemment, si les arbres n'ont pas des vitesses de rotation proches. Le changement de rapport demande alors la pratique du double débrayage. Ces boîtes ont souvent des engrenages à dentures droites qui supportent mieux les à-coups, mais qui font nettement plus de bruit, par contre elles ont un meilleur rendement, car la poussée latérale des pignons à denture hélicoïdale est absente.

Boîte automatique

Description

La transmission automatique est un système capable de déterminer de façon autonome le meilleur rapport d'informations extérieures au système telles que le couple et la vitesse moteur, l'enfoncement de la pédale de l'accélérateur, la vitesse du véhicule, le mode de fonctionnement de la boite (D, S, manuel), le couple résistant du véhicule (montée, descente) et d'autres fonctions plus complexes qui dépendent du niveau technologique de la boite de vitesses automatique. À l'identique d'une boîte de vitesses robotisée, c'est un système électro-hydraulique piloté par un calculateur électronique qui gère les passages de vitesses. Par contre le transfert de puissance est continu dans une boîte de vitesses automatique, ce qui n'est pas le cas pour les autres types de boîte.

Plusieurs approches pour la commande de la boite de vitesses sont aujourd'hui sur le marché :

  • Le sélecteur de commande « PRNDL » se caractérise par le fait que chaque position définit un mode de fonctionnement spécifique. On peut ainsi trouver par exemple les positions suivantes :
    • P : Frein de parking (Park) : la boîte est bloquée par l'enclenchement d'un verrou dans un élément tournant de l'étage de sortie.
    • R : Marche arrière (Reverse).
    • N : Point mort (Neutral).
    • D : Conduite normale avec la totalité des rapports (Drive).
    • 3 et/ou 2 : Conduite soit :
      • avec les seuls rapports de 1re, 2e ou 3e, ce qui laisse le moteur prendre des tours.
      • avec le seul rapport de 2e (même au démarrage) pour faciliter les départs sur neige ou verglas.
    • 1 ou L : Conduite en 1re ou (Low), utilisée par exemple dans les fortes descentes.
  • Le sélecteur « steptronic » se trouve en général sur les modèles plus récents. Il garde les positions P, R, N et D du « PRNDL » mais offre généralement une position sport. Cette position permet d'obtenir une sélection plus agressive des rapports lors d'une conduite sur route sinueuse par exemple. De plus, lorsque le sélecteur est en position D ou S, un mode manuel permettant au conducteur de choisir directement le rapport est disponible. En parallèle de ce système, chaque constructeur peut choisir d'ajouter des boutons ou leviers sur le volant pour sélectionner le rapport.
  • Le point commun entre ces deux modes de fonctionnement est qu'il existe un lien mécanique entre le levier et la boite de vitesses. Plusieurs constructeurs offrent maintenant un système se rapprochant du système « steptronic » mais utilisant une commande électrique pour toutes les manœuvres. Le choix du mode se fait en fonction de la position actuelle de la boite et du sens dans lequel le conducteur bouge le levier. Par exemple, si le conducteur est en position « Drive » et qu'il pousse d'un cran le sélecteur, la boite automatique commandera la position « Neutre » ; Par contre si le conducteur pousse le sélecteur de deux crans, la boite commandera la position « Reverse ». Pour passer en position « Park » il faut généralement appuyer sur un bouton. Ce type de commande est intéressante car le constructeur peut placer le levier où il veut dans l'habitacle du véhicule mais demande également un niveau de sécurisation plus élevé. En effet si l'électronique devait avoir un problème, le conducteur peut ne plus avoir les moyens de se mettre dans une position sûre (« Neutre »).

Fonctionnement


Écorché de boîte automatique Renault (Musée de la Villette, Paris)


Cependant, la gestion des changements de vitesse requiert des adaptations technologiques : En amont, l'embrayage est remplacé par un convertisseur de couple hydraulique. Son rôle est de transmettre le couple d'entraînement tout en autorisant des glissements (équivalent du patinage inévitable lors du passage de rapport), il sert aussi à séparer le moteur du reste de la chaîne comme un embrayage.La constitution la plus répandue est celle de trains épicycloïdaux en cascade. En solidarisant par le biais d'embrayages ou de freins, certaines parties de ces trains, on obtient des rapports différents. La sélection d'un rapport dépendant alors uniquement d'une combinaison d'ordre des pistons de commande. De ce fait, il n'y a aucun crabotage à piloter.Un étage, ou train épicycloïdal est constitué de différents composants, planétaires, satellites, porte satellites, qui tournent librement les uns par rapport aux autres (2 mobilités par étage).Une pompe hydraulique haute pression, intégrée dans la boîte, entraînée directement par le moteur, fournit l'énergie pour les actuateurs hydrauliques nécessaire aux embrayages et aux freins, elle lubrifie aussi sous pression les différents éléments.Le système de commande prend en considération l'intention du conducteur (état des pédales d'accélérateur et frein) le régime du moteur, la vitesse du véhicule, ainsi que le couple transmis. Le meilleur rapport est alors appliqué. Un distributeur (équivalent de la carte à trous) envoie alors la pression vers les éléments concernés. Les premières générations de boîtes automatiques sont pilotées par des systèmes mécaniques, électromécaniques (boîte Cotal) ou hydrauliques. Un câble reliant la boîte à l'accélérateur, asservit la boîte à la charge du moteur. La pression variable délivrée par la pompe donne une information proportionnelle au régime moteur. Ces paramètres permettent au système de contrôle de déclencher le passage des rapports en fonction des besoins.Les générations de boîtes actuelles sont pilotées par des calculateurs électroniques, lesquels, associés à de nombreux capteurs, permettent une gestion de plus en plus intelligente de la boîte. Note importante : le contrôle du niveau d'huile d'une boîte automatique se fait moteur tournant, la pompe à huile « remplissant » le convertisseur de couple. Ceci implique qu'une boîte automatique dispose d'une jauge. Boîte automatique à double embrayage [modifier] Son principe a été inventé par l'ingénieur français Adolphe Kégresse en 1935. Appelé « Autoserve », il l'installe dans une Citroën Traction Avant en 1939, mais sans suite industrielle. Son principe est qu'un premier embrayage enclenche les rapports pairs, alors que le second se charge des rapports impairs. Elle refait surface dans les années 80 sur les véhicules de compétition Porsche 956 et 962 C puis Audi Sport Quattro, puis seulement en 2003 sur deux véhicules de série, la Golf R32 et l'Audi TT (DSG 6, Direct Shift Gear, six vitesses) où la vitesse de passage des rapports est d'abord un argument de performance. Une version sept vitesses (DSG 7) est vendue depuis 2008 pour des véhicules de petite cylindrée avec un objectif premier d'économie de carburant. Alors que les deux embrayages de la DSG 6 sont dans un bain d'huile, ceux de la DSG 7 fonctionnent à sec. Depuis Kégresse, la principale innovation est l'apport de l'électronique qui aide à anticiper le meilleur choix de rapport.

Étagement d’une boîte de vitesses

La boîte idéale serait celle proposant le bon rapport pour chaque situation. On ne peut cependant pas multiplier les rapports à l’infini. La gamme de rapports proposés doit donc être la plus universelle possible. Longtemps limitée à 3 vitesses, la boîte automobile à progressivement pris 4 puis 5 voire même 8 vitesses sur les véhicules haut de gam

me (Lexus LS460). Les camions ont, depuis longtemps, des étagements de transmission sur plus de 10 rapports. Les motocyclettes en ont, habituellement, 6 (on a vu des modèles de série avec 7 rapports, et davantage en compétition). Cependant certains véhicules (Daf dans les années 1960) ont disposé d'un variateur

proposant une gamme continue de rapports.

De nos jours, on trouve de nouveaux véhicules de tourisme basés sur le même principe de la Transmission à Variation Continue (CVT). Celles-ci ont l'avantage d'adapter en permanence le régime du moteur et le couple appliqué pour correspondre au mieux à l'équation économie/vitesse imposée par le conducteur. D'autre part, la variation du rapport appliqué se faisant progressivement, aucun à-coup n’est perceptible, contrairement à certaines boîtes automatiques robotisées et plus rarement séquentielles. L'accent est donc mis sur le confort et l'économie. Actuellement, ces boîtes automatiques équipent notamment les Nissan Micra n-CVT (93~2002) et les Honda Jazz CVT en Europe.

Rapport de transmission


Courbes caractéristiques d'un moteur

Le rapport de transmission globale (boîte (s) + pont) est un rapport entre les vitesses du moteur et des roues, mais aussi (au rendement près) entre le couple moteur et le couple disponible à la roue.

R_{i} =\frac{N_\mathrm{roue}}{N_\mathrm{moteur}} = \eta.\frac{C_\mathrm{moteur}}{C_\mathrm{roue}}= R_\mathrm{bi}.R_\mathrm{pont}

Les moteurs proposant un couple plutôt modéré et fonctionnant correctement à des régimes élevés (milliers de tours/minute), il convient donc de réduire la vitesse (centaines de tours/minute) ce qui aura pour effet d’augmenter le couple à la roue

Rapport de première

Le rapport de première n’est utilisé que pour arracher le véhicule de sa position d’arrêt. Sa détermination repose sur la considération d’un cas défavorable de démarrage, à savoir le véhicule en charge maximale et une côte à 15 %. On détermine ainsi par une étude mécanique statique, le couple nécessaire à la roue..

La marche arrière est donc souvent proposée avec le même rapport de transmission que la première (voire un peu plus court).

Rapports intermédiaires

Une fois le véhicule en mouvement, pour atteindre la vitesse de croisière, ou la vitesse maximale, l’accélération impose une force de propulsion permanente. Le moteur doit donc donner le maximum de couple. Pour cela, lors du passage du rapport supérieur (par exemple 1re vers 2e), le moteur quittant le régime à puissance maximale doit retomber au moins sur le régime à couple maximal. Il en résulte un étagement idéal des rapports de transmission suivant une suite géométrique dont la raison est le rapport entre les régimes à puissance et couple maximum.

Si la reprise se fait en dessous de cette valeur on dit qu'il y a un trou dans l'étagement, c'est à dire une plage de vitesses du véhicule pour laquelle le régime moteur est soit trop important soit insuffisant. C'est le cas des boîtes de 2CV, particulièrement entre la 1re et la 2e.

Il est donc préférable que le régime de reprise soit nettement supérieur à celui du couple maxi. Cela donne plus de souplesse à l'emploi mais nécessite un nombre de rapports plus grand.

Rapport supérieur

La pénétration dans l’air de la voiture et les frottements dans l’ensemble de la transmission offrent une résistance à l’avancement qui évolue avec la vitesse. La puissance consommée augmente donc avec la vitesse. Il existe donc une valeur de puissance équivalente à la puissance maximale délivrée par le moteur. Ce régime de fonctionnement permet de fixer le rapport supérieur de la boîte de vitesses. Bien sûr ce rapport n’entre pas systématiquement dans la suite définie précédemment. L’étagement est alors corrigé.

Les considérations écologiques ont conduit les constructeurs à réduire la consommation des véhicules. Aujourd’hui le dernier rapport est souvent déterminé pour un régime de croisière à consommation spécifique minimale (consommation par tour minimale, soit un rendement maximal). Ce point de fonctionnement du moteur est suffisant pour maintenir la voiture à vitesse établie.

Quelques cas particuliers


Véhicules 4x4
  • Les véhicules tout-terrain sont souvent équipés d’une seconde boîte de vitesses appelée boîte de réduction ou transfert, la plupart du temps non synchronisée, donc manipulée à l’arrêt. La réduction offrant plus de force à l’avancement pour les franchissements. Le même dispositif permet aux tracteurs agricoles de disposer de plus de force pour la traction des socs et autres charrues.

Bougie de préchauffage























La bougie de préchauffage est un élément des moteurs diesel. Les bougies de préchauffage sont souvent utilisées pour permettre le démarrage du moteur à froid en augmentant la température de la chambre de combustion.

Préchauffage:



















Dans une voiture à moteur diesel, à la différence d'une voiture à moteur essence, le conducteur ne se contente pas de tourner la clef pour démarrer le moteur. Le conducteur tourne la clef en position préchauffage pour que le relais des bougies fonctionne et un indicateur de préchauffage sur le tableau de bord s'allume. Ces petites résistances électriques que sont les bougies de préchauffage sont alors en action. Ce processus est appelé "préchauffage".

la bougie de préchaufage est une piéce de métal en forme de crayan avec un élément chauffant à l'extrémité qui lorsqu'il.est sous tension électrique .réchauffe lachambre de combustion dans le cylindre (moteur diesel à injection directe ) ou la chambrede précombustion au-dessus du cylindre (moteur à injection indirecte).

Contrairement aux bougies d'allumage d'un moteur à essence, les bougies de préchauffage n'interviennent pas directement dans le fonctionnement du moteur, elle ne sont sollicitées que lorsqu'il faut le démarrer et parfois dans les secondes qui suivent le démarrage. Ensuite elles ne jouent plus aucun rôle.

Si la voiture a roulé très récemment, ou si la température ambiante est élevée, le voyant "préchauffage" peut ne pas s'éclairer, dans ce cas, le conducteur peut démarrer sans attendre.

Sur un moteur diesel il est impératif qu'en fin de compression l'air soit suffisamment chaud pour provoquer l'allumage du carburant. Or lorsque le moteur est froid il est impossible d'atteindre cette température minimale dès le démarrage. Il faut donc réchauffer l'air avant de démarrer le moteur. L'air préalablement chauffé par les bougies puis compressé est alors assez chaud, le carburant qui y est introduit peut s'enflammer et il devient donc possible de lancer le moteur.

Les diesel à injection directe peuvent toutefois démarrer à froid sans préchauffage mais si la température ambiante est très basse un temps de préchauffage conséquent sera là aussi nécessaire.

Dans la mesure du possible il ne faut pas se passer du préchauffage s'il y en a besoin. Un diesel qui a démarré sans un préchauffage dont il aurait eu besoin, fonctionne mal et est extrêmement polluant tant qu'il est froid car le gazole est mal brûlé. Cela se caractérise par un fonctionnement irrégulier entrainant des trépidations et une épaisse fumée bleuâtre pendant plusieurs secondes voire une minute ou plus. Il est également possible que sans préchauffage le moteur ne puisse pas démarrer du tout.

En outre sur les moteurs diesel modernes le préchauffage des chambres de combustion perdure quelques secondes après le démarrage pour accélérer la montée en température dans les cylindres et limiter ainsi le surplus de pollution généré par le fonctionnement du moteur "à froid".


Bougie d'allumage


Une bougie d'allumage

La bougie d'allumage est un dispositif des moteurs à allumage commandé qui provoque l'inflammation du mélange gazeux. Elle tire son nom du système d'allumage des anciens moteurs, où une mèche incandescente provoquait la combustion du mélange, rappelant la bougied'éclairage.

UN PEU D'HISTOIRE:

En 1876, le belge Etienne Lenoir inventa une bougie d'allumage électrique très proche de celles que nous utilisons de nos jours. L'allumage d'un mélange carburant / air par une étincelle fut préconisé par l'italien Volta en 1777, puis par François Isaac de Rivaz pour le moteur à combustion interne communément appelé « moteur à explosion » en 1807.

Fonctionnement




Une électrode en action

La bougie d'allumage est un élément du système d'allumage du moteur à explosion à allumage commandé.

Elle est le vecteur de l'arc électrique, qui se produit grâce à la forte tension fournie par la bobine, au moment où le système de rupteurs (vis platinées ou système électronique) le commande, permettant la combustion du mélange gazeux, qui libère ainsi l'énergie. La tension qui est nécessaire pour déclencher l'arc électrique est de l'ordre de 10 kV pour un taux de compression voisin de 10. À la pression atmosphérique, cette tension de claquage serait 10 fois plus faible. En-dessous de 450°C, les électrodes s'encrassent. La plage de fonctionnement normal va de 450 à 850°C. Le mélange s'enflamme avant l'étincelle au-dessus de 1000°C

CONSTITUTION

La bougie est constituée d'une électrode centrale, isolée par de la porcelaine, susceptible d'amorcer un arc avec une électrode de masse. La longueur de l'isolant détermine la température de fonctionnement de la bougie. La bougie est, habituellement, alimentée en électricité par une bobine.

Nombre :

Habituellement, il y a une bougie par cylindre. Cependant, afin d'optimiser la combustion, certains moteurs sont munis de deux bougies par cylindre (Twin Spark, double allumage chez Alfa Romeo).

ÉCARTEMENT DES ÉLECTRODES

L'écartement des électrodes est fixé par le constructeur du moteur en fonction du taux de compression, du carburant utilisé, de la puissance de la bobine d'allumage, et, pour finir, de l'énergie escomptée.

CORRESPONDANCES

Millimètres 0.5mm 0.8mm 0.9mm 1.0mm 1.1mm 1.3mm 1.4mm 1.5mm 2.0mm
Pouces 0.020 0.032 0.035 0.040 0.044 0.050 0.055 0.060 0.080

Pannes

  • Le perlage dû à une "perle" de calamine ou de carbone, qui met en court-circuit les électrodes. Il suffit de nettoyer les électrodes pour remettre la bougie en état. Le perlage est plus fréquent sur les moteurs deux-temps, la cause est les résidus imbrulés de l'huile contenue dans le carburant.
  • L'usure des électrodes, qui entraîne un déréglage de l'allumage et donc de la combustion.
  • L'encrassement, dû généralement à une mauvaise combustion.
  • Isolant en porcelaine cassé.
  • Mauvais serrage entraînant un mauvais réglage et une perte de compression.












Galerie


Bougie d'allumage,
Museum Autovision,
Altlußheim