lundi 4 juin 2012

Audi Quattro Concept, quelle gueule !


Audi  se dévergonde beaucoup ces derniers temps. Après avoir cédé aux demandes des conducteurs de la marque qui souhaitaient des voitures plus vivantes, plus typées sportives notamment les S et RS, Audi a surpris tout son monde avec son Quattro Concept. Et quelle gueule !



Construite en hommage, encore une fois, au fameux coup Quattro des années 80, ce quattro concept est une pure réussite : physique brutal et ramassé, tout en agressivité contenue, il transpire le sport à l’état brut. Il joue sur la fibre historique, mais pas de néorétro dans ce dessin, qui a su à la fois réinterpréter son aieul et réinterpréter ce qui faisait son succès : faible surface vitrée, gueule de prédateur, arrière tronqué.
Le concept repose sur un chassis de RS5 raccourci, mais le moteur n’est pas un V8 : il s’agit du 5 cylindres 2,5 issu du TT RS, mais porté à 408 cv via un plus gros turbo. Ce bloc permet à la fois de relier le concept à son illustre prédécesseur, et de proposer de la noblesse et de la puissance dans un encombrement minimum. Il est associé à une boîte manuelle, ce qui est surprenant chez Audi, chantre de la boîte robotisée à double embrayage.
Avec 1300 KG, ce nouveau coupé Quattro atteindrait 300 Km/h, et 100 Km/h en seulement 3,9 s en départ arrêté. Bigre, ça ne plaisante pas du tout !
Présenté au début comme potentiellement produisible en série très limitée de 500 exemplaire, donc ultra exclusive, un débat fait rage en ce moment chez Audi, car suite à la folie générée par cette voiture au dernier mondial, le PDG du groupe Volkswagen aimerait le produire en plus grande série, avec plus de moteurs.
Si c’est pour le décliner en S, RS, et rester sur des motorisations nobles, je vote oui. Si c’est pour lui mettre un TDI, alors là, je suis complètement contre, et je préfère fantasmer sur une voiture exclusive que de les voir à tous les coins de rue en train de claquer et de s’époumoner à 4500 T/min. Si ça advient, le coupé Quattro historique devrait se retourner dans sa tombe.

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