L'association qui réunit les fabricants européens de motos, l'ACEM, n'est pas très favorable pour l'heure à l'appel d'urgence. Elle estime que la mise en place d'une solution de communication embarquée, programmée pour appeler les secours en cas d'accident, serait d'abord synonyme d'un surcoût important pour les fabricants. Ensuite, le gain est moins évident que dans l'automobile. Le nombre de vies sauvées serait oscillerait entre un quart et la moitié du potentiel évalué dans l'auto (2500 vies par an). L'industrie de la moto n'est pas insensible aux progrès ni à la recherche, comme le montrent les projets Safe Rider ou SIM, mais elle pense qu'il vaut mieux d'abord se mettre d'accord sur un standard.
Dans l'automobile, l'appel d'urgence devrait se mettre en place en 2014.
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