Salon de Genève, mes impressions

Bon, ben voilà, avant d'y retourner vendredi et en me remettant des courbatures, je vais vous faire partager mes impressions sur le Salon de l’automobile de Genève.

Tout d’abord, nous nous réjouissons d’y retourner vendredi pour voir le Salon comme M. tout le monde.
En effet, autant c’est agréable de pouvoir le visiter durant le journées de presse où il y a quand même moins de monde et où on nous offre facilement à boire et à grignoter, autant c’est assez frustrant pour un passionné de l’automobile toutes marques confondues.
Je m’explique : ce que les journalistes oublient facilement de mentionner, c’est qu’ils voient un salon fait à leur intention. Seules les nouveautés sont représentées, les stands sont vidés pour laisser la place aux caméras et autres matériels nécessaires aux conférences de presse et pour chouchouter les journalistes : estrades, tables avec prises électriques de tous pays et accès internet, buffets, bars, etc…

En plus, c’est uniquement durant ces journées spécifiques que de charmantes dames sont posées à côté des voitures pour les mettre en valeur ?!... C’est bien joli, elles sont très coopératives, mais à mon goût, elles gâchent souvent la vue et ne permettent pas de découvrir réellement les formes d’un nouveau modèle.

Heureusement, tout est enlevé dès le mercredi soir pour s’ouvrir sur un salon destiné au public avec plus de voitures et moins de chichi.

Pour en venir au sujet qui nous intéresse, Saab, je dois dire que l’édition de l’année passée nous a rassuré sur l’avenir et cette édition, nous donne confiance.

Bien sûr le concept PhoeniX ne peut pas plaire à tout le monde, mais n’était il pas fait pour ça ? Ouvrir un débat et faire parler de lui et de la marque ressuscitée… C’est réussi. Personnellement, même si je le trouve un peu trop chargé, je pense qu’il a sa place dans l’histoire des concepts Saab : Ursaab, Sonett I, EV-1, 9-X, AeroX ont toujours évoqué des coupés sportifs décalés et assez insolents.

Une des belles surprise… quoique, plus le griffon disparaissait, plus je me demandais ce qu’ils allaientt nous (re)sortir de leur chapeau… donc une des belle surprise, c’est la résurrection du logo presque originel avec l’avion. Un indice avait déjà été donné avec l’affichage dudit logo lors de l’allumage de « l’écran » tête haute de la nouvelle 9-5, l’avant est aussi une belle évocation de la calandre des toutes premières 900, mais je vais vous épargner la revue de détail, d’autres s’en sont déjà chargé.

La conférence de presse fut une réussite. J’ai adoré voir Jan-Ake Jonsson arriver avec une page de notes écrites à la main et avec plusieurs stylos différents. Ainsi que Victor Muller sans texte ni prompteur. Ça change réellement des prestations hyper marquetées tel que j’ai pu les voir chez Opel ou Volvo pour ne citer qu’eux. Jason Castriota s’est également plié à ce jeu, mais était un peu moins à l’aise.

Leurs propos furent clairs et sans langue de bois, c’est excellent pour recréer une réelle personnalité à la marque, et personnellement ça me donne confiance, ils ont l’air honnête et de ne pas avoir été passés à la moulinette par 12 conseillers et 3 agences de pubs.

Le break 9-5 ou SportCombi est vraiment très réussi esthétiquement et il n’oublie pas le côté pratique. Le 9-4x donne également une très bonne impression et devrait bien se vendre dans les pays qui ne détaxent pas le diesel, comme la Suisse par exemple.

Voilà pour mes premières impressions.