samedi 22 septembre 2012

Philippe Van Der Meulen : "Nos concessionnaires comprennent la marque, la connaissent. Ce lien de confiance et leur professionnalisme sont très précieux."

Màj 22h00 : un deuxième article avec PVDM sur l'argusautopro : "les efforts de Saab pour survivre", à lire après le saut de page.
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Ce soir, j'ai pensé plus spécialement aux pros qui nous lisent et qui, je pense, doivent avoir le coeur bien peu soulagé pour l'instant par les nouvelles de cette semaine : tant que la date de reprise de la production et le businessplan pour 2012 ne seront pas connus on se demande sincèrement comment il peut en être autrement. C'est dur vraiment, surtout de savoir qu'à un an près et quelques 150M€ (pas tant que ça pour le secteur), Saab tenait la clé d'un retour aux profits possible avec l'ouverture sur un marché émergent... Là il faut attendre le salut des chinois et il y a des enjeux politiques à ce niveau sur lesquels le charisme de Victor Muller ne peut donner aucune certitude.

... Bref, si vous n'avez pas encore lu cet article de Florence Lagarde (autoactu.com), en voici des extraits :


Ph. Van Der Meulen,
DG Saab France (photo: autoactu)
 "Notre rôle est d’être présent pour le réseau et de régler les problèmes d’après-vente. Nous devons entretenir un climat de confiance et préserver notre présence", explique Philippe Van Der Meulen, directeur général de Saab France.

La production étant arrêtée depuis début avril, 218 commandes clients enregistrées avant cette date sont en attente de livraison sur la France. Si le réseau a continué de prendre des commandes en mai, juin et juillet (sans qu’elles soient enregistrées dans le système de production), l’activité est depuis août devenue "très faible", reconnaît le dirigeant.

Pour les 40 concessionnaires toujours actifs (une vingtaine avaient quitté la marque au moment de la reprise par Spyker en 2010), la difficulté est de conserver une structure en ne pouvant compter que sur l’après-vente et la vente VO.

L’activité après-vente serait "assurée à 98%" et pour les pièces difficiles à trouver, une bourse d’échange entre les concessionnaires a été mise en place au niveau national et européen, explique Philippe Van Der Meulen. "Nous avons eu quelques problèmes de disponibilité de pièces de carrosserie que nous avons pu résoudre."

L’arrivée le 1er juillet de Frédéric Jost nommé directeur des ventes (en remplacement de Fabrice Recoque) montre le souci de la structure française de préserver son réseau pour être en mesure de relancer l’activité.

"Nous sommes pragmatiques et souhaitons conserver des relations avec des professionnels de qualité, qui connaissent la marque et seront capables de la relancer avec intelligence, explique Philippe Van Der Meulen. "Nos concessionnaires comprennent la marque, la connaissent. Ce lien de confiance et leur professionnalisme sont très précieux."

D’autant plus que l’implication locale et le carnet d’adresses des concessionnaires seront indispensables pour relancer une marque qui devra sans doute travailler avec peu de moyens... Lire la suite de l'article ICI
Je tombe sur un ancien article de l'argusautopro. Il avait été publié le 28 août 2011 :

Et la situation de Saab France ?
[PVDM] Il doit y avoir 90 voitures neuves dans le réseau, et 220 commandes en souffrance (NDLR : Saab a vendu 3 200 VN en 2008 et 554 l’an dernier). La clientèle est là, mais elle a besoin d’être rassurée en étant livrée. Le seul endroit d’Europe où il reste des voitures, c’est en Angleterre.

En est-il de même pour les voitures d’occasion ?
On a du mal à trouver une Saab d’occasion à l’heure actuelle. Conséquence : cela fait remonter les valeurs résiduelles. Tant mieux, mais cela ne peut pas durer 25 ans. Les concessionnaires rachètent des voitures aux loueurs de longue durée pour les revendre dans le réseau…

Saab est-il encore en mesure de fournir des pièces détachées ?
Il y a du stock, on s’était vite organisés, même si les choses commencent à se dégrader aujourd’hui.
Comment les concessionnaires font-ils pour tenir ?
S’ils sont encore là aujourd’hui, c’est parce qu’ils croient en Saab. Les vendeurs sont des passionnés, qui bien souvent sont au courant des dernières informations avant nous ! Disons que le réseau est calme, attentiste. La vente d’occasions et la maintenance (nous avons un parc de 20 000 Saab de moins de 10 ans en France) constituent leur activité en ce moment... Lire l'article en entier ICI

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