vendredi 14 décembre 2012

Incendie Fisker Karma, le constructeur réfute la thèse de Bereisa

La question reste entièrement posée sur la cause d' incendie qui s'est déclaré au Texas il y a une dizaine de jours et impliquant peut-être une Fisker Karma. Les enquêteurs pensent que l''auto est à l'origine du sinistre mais sans connaître exactement la cause alors que Jon Bereisa (père de la EV1 de GM et architecte du système mis en place sur la Volt) émet l'hypothèse d'une mauvaise évacuation de la chaleur dans le compartiment moteur qui peut provoquer un incendie s'il y a fuite d'un fluide.
Sans surprise, le constructeur d'Anaheim riposte et réfute l'explication avancée par Bereisa en avançant trois principaux points :
- Premièrement, la Karma a reçu toutes les certifications de sécurité qui garantissent le plus haut niveau de sécurité possible. Elle a été testée en laboratoire et sur route dans des conditions météorologiques extrêmes et aucun incident de quelque nature que ce soit ne s'est déclaré au niveau du compartiment moteur. Un "coup de chaleur" serait donc exclus, y compris après avoir coupé le contact où le ventilateur chargé de refroidir le moteur continue de fonctionner s'il le faut.
Il est ajouté que le moteur thermique n'est pas "sous-dimensionné" même à vitesse maxi (201 km/h). De plus si sa température grimpe à 117 Celsius, alors sa puissance décroit afin que le liquide de refroidissement reste en dessous de ce niveau alors qu'en théorie il peut monter jusqu'à 127 Celsius.
- Deuxièmement, Fisker utilise comme liquide de refroidissement du DEX-COOL 50/50 qui est non inflammable contrairement à d'autres à base d'Ethylène Glycol.
- Troisièmement, les liquides de freinage et de direction sont localisés du côté froid du moteur, le premier est situé dans une zone protégée au niveau de l'aile, le second à proximité de l'avant du véhicule.
Paul Boskovitch, responsable de la partie mécanique chez Fisker, tacle au passage Bereisa en ajoutant qu'il est irresponsable de désinformer les gens pour faire du sensationnalisme dans les médias, comme ça s'est dit.
Il ne reste plus qu'à attendre les conclusions définitives de l'enquête pour savoir qui a tord et qui a raison.

Via Fisker

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